Une entrée... fracassante

(HRP : désolée auprés des potentiels lecteurs mais le topic originel a été victime d'une suppression arbitraire. En résumé, Mikhai et Roselys sont entrée dans la bibliothéque "grace" à une tornade crée par Mikhai alors qu'ils chutaient du toit, surppris là haut par Lyu. Roselys a usé de son pouvoir pour recréer en illusion le vitrail)

En ses iris rien ne se dévoilait si ce n’est une parfaite indifférence face à tout cela. Comment un être aussi indifférent, hautain pouvait créer telle merveille ? Etrange jeune femme oui en tout point. Et puis qui était elle ? Cela restait un mystére comme lui pour elle pour le moment.

Sans doute ressentait elle un léger picotement au niveau de sa pommette gauche. Mais cela n’était guère important de même que les légers filets de sang qui se promenaient sur ses avants bras. Elle avança calmement comme précédemment sur le toit comme si de rien vers la porte.

Elle apposa sa main sur la poignée et tenta de la faire pivoter mais rien ni fit. Cela ne voulait dire qu’une chose la porte était close. Bah voyons logique non ? Calmement sa main quitta la poignée de la porte et elle se tourna de nouveau vers le jeune garçon. Elle relèvera sur lui son regard virant désormais presque entièrement sur l’or.

C’est fermé …

De nouveau elle plongea son regard dans le sien comme elle l’avait fait avant de sauter dans le vide.

Elementaire Nombre de messages : 114 Age : 35 Date d'inscription : 25/04/2007

La jeune fille se retournait vers lui afin de lui annoncer que la porte était close. Comme la lumière qui se reflétaient entre les yeux des deux jeunes gens, Mikhail semblait réfléchir, se mordillant machinalement la lèvre inférieure...

*Oui, c'est logique, la porte est close... A cette heure, ça n'a vraiment rien d'étonnant...*

Ses yeux dévièrent légerement sur le coté, vers une vieille étagère au bois bruni. Mais sa vision semblait trouble, il ne regardait pas fixement le meuble, il semblait penser... Il fallait qu'il trouve une solution, de toute urgence...

Pour une fois, son visage laissa échapper une expression, un sentiment, une grimace de rage... Il détester échouer, rester coincé, ne pas trouver de solution, mais la il fallait l'admettre, les solutions ne venaient pas... Déjà, autour de lui, sa colère ressortait, l'air chauffait légèrement, gagnant lentement quelques degrés...

Non ! Il fallait qu'il se contrôle, il ne devait pas perdre son sang froid ! Afin de mieux se décontracter, il ferma avec force son poing gauche sur le pendentif larmoyant qui pendait à son cou. Il n'avait pas trouvé de solution, mais il ne devait pas rester innactif, il lui fallait continuer à chercher...

"Je.... je... Je ne peux pas ouvrir cette porte... Je vais voir si il n'y a pas d'autres issues..."

Il avait eu du mal à admettre qu'il ne pouvait faire face à ce problème mais, finalement, tout était sortit d'un souffle. Et déja, il tournait les talons, disparaissant entre deux étagères, s'écartant dans l'ombre de la salle, à la recherche d'une issue... Dans le pire des cas, il serait obligé de détériorer cette porte.

Elle resta ainsi à le regarder un moment. Il était soucieux cela était flagrant. Elle ne dit rien le regardant, l’épiant tout bonnement, l’analysant lui et sa façon d’être. Son attention se porta sur cette lèvre qu’il malmenait alors. Le regard dans le vide, il devait réfléchir. Il réfléchissait ainsi. Soit elle s’en souviendrait donc. Pourquoi ? Comme ça.

Puis ses sourcils se froncèrent légèrement alors que sa main vint faire sienne quelque chose à son cou et le serrer. Qu’était ce ? Un pendentif ? Hum étrange. De nouveau elle inclina son minois sur la droite, une fine mèche auburn venant balafrer sa joue et son iris gauche. Sous une caresse de l’astre lunaire, cette mèche s’enflamma à son tour, un cuivré chaud.

Elle remonta alors son regard sur celui incertain de Mikhai. Oui il était soucieux, affreusement soucieux. Elle inspira profondément, il lui sembla alors qu’on l’entravait. Oui quelque chose l’entraver ? Quoi ? C’est alors qu’elle se rendit compte qu’il faisait un peu plus chaud depuis quelques minutes dans la bibliothèque. Etrange oui mais bon elle n’était plus à cela prés.

Elle ne regarda pas Mikhai s’éloigner et entamer une fouille des lieus mais l’entendit parfaitement. Elle ne répondit rien. Elle n’était pas prête à passer une nuit ici. Découchée ne l’ennuyer pas mais bon ils n’avaient pas sautés dans le vide pour échapper à des ennuies pour attendre ici le lendemain et récolter la même chose.

Elle se tourna alors de nouveau face à la porte regarda la porte et plus précisément la serrure. Elle rapprocha ses mains alors sous sa poitrine et les fixa. Une petit lumière jaillit d’entre celles-ci…

Elementaire Nombre de messages : 114 Age : 35 Date d'inscription : 25/04/2007

Quant au garçon, il s'enfonçait plus encore dans les ténèbres de la salles, car les étagères, où les livres étaient tellement serrés qu'il ne laissait aucune intervalle, jetait un voile d'ombre sur le sol déja obscur de la salle, entravant ainsi le peu de lumière qui avait réussis à traverser les vitraux poussièreux.

A chacun de ses pas, ses pieds se posaient sur le sol aussi discrètement que possible, comme si il reposait sur un coussin d'air, le son semblant ainsi étouffé. Il parcourait ainsi la salle, plissant les yeux afin de mieux s'habituer à l'obscurité et de voir ainsi le plus loin possible.

Le tour de la salle fut très rapidement effectué, et, on s'y attendait aussi, il n'y avait pas d'autre sortie... C'est pourquoi il devait retourner vers la porte espérant que cette jeune fille avait une solution... discrète... Cette fille dont il ne connaissait même pas le nom... Mais à vrai dire, il ne s'en souciait... Ce qu'il fallait, c'était sortir d'ici, avant tout... A nouveau, son échec le tracassait... Il les avait fait tous deux atterrir ici, et il n'était pas même capable de les faire sortir.

Inconsciemment, tracassé par ses pensées, il s'était adossé à une étagère à sa gauche... Et son poing s'était crispé plus encore sur son pendentif, laissant ainsi les marques de chaîne sur sa peau. Une goutte de sueur perlait sur son front... Comment cela se faisait-il ? Même lui ne pouvait y répondre...

Il ferma les yeux durant quelques secondes en soufflant longuement, afin de décompresser... Lorsque ses paupières s'entrouvrirent, ses bras étaient retombés balants de part et d'autre de son corps, ses poings n'étaient plus serrés... Ses doigts tremblaient à peine.

Mikhail se redressa alors, s'appuyant légèrement du dos de ses mains sur la reliure de quelques livres qui étaient entreposés sur l'étagère sur laquelle il s'était adossé. A nouveau, il entama sa marche silencieuse, afin de se diriger vers la jeune fille, et vers la porte.

Lorsqu'il arriva à sa destination, la fille semblait occupée par la serrure, elle faisait face à la porte et lui faisait dos. Inclinant très légèrement la tête sur le côté, Mikhail fronça les sourcils afin de tenter de distinguer ce que la fille trafiquait. Mais le corps de la fille faisait écran, c'est pourquoi le jeune homme s'approcha doucement derrière elle, espèrant de tout coeur qu'elle détenait la solution.

Elle n’avait plus eu conscience de ses faits et gestes dans la pièce. Elle était toute à son œuvre. En effet on pouvait parler d’œuvre. Elle était concentrée sur ce qu’elle entreprenait. Concentrée au plus haut point ou presque. C’est qu’elle ne devait pas uniquement réaliser une illusion comme pour le vitrail mais créèe de cette illusion une réalité. Et c’est là qu’était la plus partie de son travail. Elle y parvenait bien sur parfois. C’est le parfois justement le problème.

Bon alors le souci, qu’ils rencontraient, était cette porte fermée. Donc il fallait l’ouvrir et pour cela rien de mieux qu’une clé. C’est donc cela qu’elle s’efforcer de matérialiser. S’approchant ainsi d’elle, il put avoir une autre vision de la jeune femme. Elle semblait plus accessible alors. Son visage était comme baigné de lumière, de vie et de joie bien qu’elle ne sourit toujours pas. C’est surtout son regard qui scintillait. Elle rayonnait par celui-ci. Elle semblait alors tout autre, sereine.

D’ailleurs il pourra entrevoir alors en ses mains son art. Une clé, oui une petit clé. Ressentant enfin sa présence, elle tournera son minois vers lui. Quelle proximité alors. Silencieuse toujours elle le regardera reprenant cette froideur et cette innascibilité qui lui sont propres. Puis elle détournera la tête sur la clé. Elle ne semblait pas contente d’elle ? Bizarre ? Vantarde en plus ? Chouette …

Elementaire Nombre de messages : 114 Age : 35 Date d'inscription : 25/04/2007

Cette fois, il pouvais distinguer l'oeuvre de la jeune fille, sa création. Ce petit objet visiblement bien futile pourrait ici les sortir de tous leurs problèmes... Malgré cela, le garçon ne souriait pas... Ils n'étaient pas encore sortis d'affaire... De toute manière, ils n'avait pas l'intention de sourire ce soir...

Ses yeux remontèrent lentement de la petite clé jusqu'au visage de la jeune fille, remarquant au passage quelques entailles supplémentaires qui hachurait la peau de son interlocutrice... du moins, pour le peu qu'il avait parlé...

Le gris de ses iris fut traversé d'une lueur d'espoir, petit reflet verdoyant qui ne sembla qu'illusion aux yeux de la créatrice. La peau du jeune homme restait lisse, ne se tirant pas même en sourire ou encore en grimace. Un courrant d'air vint se faufiler entre les étagères, et fit danser quelques mèches des cheveux du rouquin, flamerolles s'entremellant alors dans un ballet argent, avant de retomber, innertes, sur le visage du jeune homme. Presque aussitôt, sa main gauche venait chasser cette intrue, caressant au passage la peau de sa joue avec onctuosité.

Même en tendant l'oreille, le garçon ne parvenait à entendre aucun bruit, et il préferait penser que c'était bon signe. L'air qui rentrait dans ses poumons semblait s'être rafraichi, il était moins lourds, moins dense, moins oppressant. Un goût de sang restait ancré dans sa bouche depuis un court moment... Peut-être s'était-il mordu la langue en tomba...

Quoiqu'il en soit, il n'attendait plus qu'une chose : que la fille ouvre la porte. Mais cela, il ne le montrait en aucun cas sur son visage.

Elle se perdit un instant dans le regard que lui offrait le jeune homme. Elle cru un moment que celui-ci se para de jade tel le sien. Futile illusion créée par les doux et espiègles jeux de la nuit filtrés par le vitrail coloré. Elle resta encrée dans son mutisme comme toujours. Doucement son regard s’était enfui de la réalité, immobile oui mais lointain, perdu ailleurs. Perdue ? Oui, non elle était par delà les frontières, par delà le temps, un monde, un souvenir qui lui était à elle seule accessible. Un souvenir qui doucement voila ses iris clairs et expressifs.

Elle laissa échapper un soupir tandis qu’une brise vint soulever quelques mèches d’été de la tignasse indisciplinée de son « camarade ». Ce n’était pas le moment de penser à cela, de revenir dans le passer. Elle avait le temps pour cela, chaque jour, chaque nuit, chaque seconde de sa vie mais là, là non. Elle devait pour l’heure créée de cette illusion une véritable clé. Cependant elle savait pertinemment qu’en ses mains ne résidait là qu’une illusion. Oui rien de plus. Ce n’était pas ainsi qu’elle parvenait à créée la matière en temps normal.

Doucement elle détourna son minois vers la porte. Ses lèvres alors s’entrouvrirent pour laisser de nouveau sa voix chaude et basse s’élevait.

La bibliothèque … elle se trouve où exactement ? …. Quel étage ?

En voilà une drôle de question ? Qu’est ce que cela pouvait bien faire ? Elle devait repenser à leur chute sans doute. Etait ce réellement le lieu et le moment de parler de ça, pas vraiment non. Elle avait de ses idées cette fille. Rien ne semblait avoir de lien réel avec elle. Un lien, oui il y en avait un et un de taille.

Doucement elle écarta ses mains l’une de l’autre et la petit clé entama à son tour une chute. Elle allait tomber et faire du bruit. Complètement dingue que son geste. La folie l’emportait elle sur le peu de raison qu’elle puisse avoir eu ?

Pas le temps de rattraper la clé qui rencontre enfin le sol. Mais étrangement aucun son ne retentit. D’ailleurs, la clé ne rebondit pas et même mieux, elle n’est plus. Petite moue de la demoiselle, elle le savait et en voici la confirmation. Elle n’était parvenue qu’à créer une illusion une nouvelle fois. Cette constatation lui extirpa même un sourire. Mais voulait elle sa perte ? Leur perte ?

Ses bras reprirent leur place contre elle dans les plis de sa jupe sombre. Elle releva son minois vers Mikhai. Aucune panique ne trahissait son visage. Rien pas de peur, pas d’empressement, pas de folie. Rien, le néant complet.

Alors … On repasse par là ?

Calmement elle pointa alors de la main le vitrail tandis qu’elle le fixait toujours. C’était donc encore a lui de trouver une échappatoire. C’est lui qui lui avait sauver et la mise et la vie en quelque sorte et elle ? Elle, elle avait juste réussit à créer une illusion. Jolie non vraiment jolie capacité qui soit dit en passant ne servait strictement à rien là !

Le bruit d'une clé se fait entendre dans la serrure de la porte close de la Bibliotheque.Quelques secondes plus tard ,entre la Directrice .Les yeux chargées de colere ,une grande hallebarde aux aspects menacants a la main.Son regard de sang se pose alros sur les deux eleves qu'elle a vu plus tot sur le toi,il lui semblait bien avoir entendu un bruit de vitre cassée...

"VOUS! Cette fois ci vous allez etre punie!"

Elle entrouvre sa sacoche d'ou s'echappe des squellettes qui encerclent les deux fugitifs.Les deux eleves se retrouvent donc enfermée entre des squelettes menacant aux ordres de la necromencienne.

Elementaire Nombre de messages : 114 Age : 35 Date d'inscription : 25/04/2007

A quel étage se trouvait la bibliothèque ? Il n'en avait pas la moindre idée... Il ne pouvais donc rien à répondre à cette question... malgré tout appropriée... Mais la jeune fille ne lui laissa pas le temps de répondre, car Mikhail n'osa prononcer le moindre son lorsqu'elle exécuta son acte irréfléchi en apparance.

Enfer et damnation ! La clé glissait des mains de le jeune fille... Si le petit objet métallique heurtait le sol, s'en serait finit pour eux, leur position serait alors révélée par le bruit du choc... Mais ce qu'il advint ne fit cas de cette possibilité... Heureusement pour eux, d'un côté, et malheureusement, de l'autre côté...

Une illusion... Cet objet n'était qu'une illusion... Les deux jeunes restaient bloqués dans cette salle, et il leur fallait désormais trouver un nouveau moyen de sortir... Déja, la jeune fille pointait le vitrail par lequel ils étaient entrés mais... c'etait trop tard... Déja, des pas résonnait dans le couloir proche... Cela était mauvais signe...

Ils n'auraient pas le temps de courrir jusqu'au vitrail et de sauter sans risque comme tout à l'heure... Cette fois, il n'aurait pas le temps de préparer une petite tornade... Ils ne pourraient pas non plus se cacher dans la pièce, car celle-ci n'avait qu'une issue, et ils y seraient très rapidement trouvé... Le moment d'hésitation fut bref, mais suffisant pour leur ôter toute chance de fuite...

Le garçon se mordilla à nouveau la lèvre inférieure... Mais juste durant une fraction de seconde cette fois. Le regard gris du jeune homme ne se détacha pourtant pas de celui de la jeune fille... Le geste qu'il fit ensuite fut on ne peut plus étonnant, surtout venant de lui.

Sa main droite se leva délicatement, et pointa de l'index la joue entaillée de la jeune fille... Ses paupières se refermèrent en laissant un dernier message destiné aux iris jaune-vert de sa camarade, un appel à la confiance. Le doigt effleura alors la plaie que la jeune fille s'était faite à la joue. Malgré l'athmosphère oppressante, la peau du jeune homme était douce, et déjà, une goutte du sang de la jeune fille perla sur le bout de son index, écarlate, reflétant à peine une fraction de la lumière sélénienne qui était parvenue à traverser le vitrail.

Mais rapidement, la douceur disparut, laissant place au froid, à un froid mordant, piquant, et pourtant tellement apaisant en même temps. L'afflut de sang semblait se figer dans cette fraîcheur, il coagulait très rapidement... Quelques secondes plus tard, alors qu'un bruit de clé commençait à se faire entendre dans la serrure, la plaie semblait s'être bien cicatrisée, comme si elle datait de déjà plusieurs semaines.

Lorsque les yeux du jeune homme s'ouvrirent à nouveau, et qu'il observa le travail effectué, aucun sourire ne se dessina sur son visage... La beauté du visage de la jeune fille ne semblait pourtant pas avoir été atteinte il y a longtemps mais le garçon s'attendait peut-être à une meilleure prestation de sa part. La cicatrice qui restait était fine, c'était certain, et presque invisible dans la pénombre environnante, mais celle-ci subsitait.

Alors qu'il rabaissa rapidement ses manches sur ses bras entaillés,baissant le regard par la même occasion, la voix du jeune homme s'éleva en direction de la jeune fille. Son chuchotement était suffisament bas pour ne pas être entendu par l'individu derrière la porte.

"Il faut cacher les preuves de notre arrivée fracassante ici... Les plaies entre autre..."

D'un bond furtif sur sa gauche, le garçon se saisit d'un des livres qui était installé sur l'étagère et revint aux côtés de la jeune fille, jetant un rapide coup d'oeil à la reliure de l'objet qu'il venait de saisir qui indiquait : "Confessions d'un Psyon". Le jeune rouquin ne pris même pas la peine de vérifier sur la jeune fille avait réussi à cacher ses autres plaies car déjà, la porte s'ouvrait.

Autour d'eux, tout semblait correct, comme ci rien ne s'était passé dans la bibliothèque. Les vitraux étaient en place, et les deux jeunes gens pouvaient avoir l'air d'élèves modèles... Au moment où la porte s'ouvrit, la main gauche du garçon remettait encore une fois en place cette mèche rebelle. A peine la directrice rentrait-elle que le jeune garçon s'exclamait :

"Oh ! Enfin ! Merci de venir ! On a été enfermé ici... Depuis plusieurs heures... On a entendu des bruits bizarres venant d'au dessus, des éclats de verre !" Posant son index sur le menton, l'air perplexe... "L'académie est elle hantée ? Car..."

Mais il s'arrêta net, autant devant le regard enflammé de la directrice que devant ses dires... Sa mine sembla alors ébahie...

"Punis ? Nous ? Mais on a été enfermés ici alors que l'on faisait des recherches." Il baissa alors les yeux, d'un air coupable, murmurant : "Apres tout, c'est vrai, on a pas le droit d'être ici... Que l'on soit responsables ou non..."

Le regard ahuri du jeune garçon lorsque la clé chuta l’amusa un instant. Ô pas de réelles moqueries. Non c’est simplement qu’elle avait l’habitude de telles réactions, de tels regards. Bah oui elle avait un don, celui de créer tout ce qu’elle voulait. Mais voila le soucis était que cela restait des illusions. Bon certes pas tout le temps mais la situations ne se prêtait pas au jeu là.

Quoi que … Elle perçut également nettement les bruits de pas approchant dans le couloir. Il allait être soit délivrés soit pris. Et la seconde idée était la plus probable. Il fallait vraiment trouver un moyen et immédiatement pour s’en allez d’ici. Plus le temps de lambiner. Elle en était là de sa constatation lorsqu’elle sentit sur sa joue une caresse.

Elle recula alors son buste et ainsi un peu son minois. Déjà ses sourcils étaient froncés. Elle était prête à rétorquer et même mieux à montrer les crocs. Elle retint alors sa respiration. La toucher, ainsi, maintenant c’était de la pure folie. Folie ? Pourquoi ? L’espace d’un instant, Mikhai put voir en son regard de la crainte. Avait elle donc si peur de lui ? Avait elle peur de son geste ? Pourtant elle lui avait fait confiance sur les toits, alors pourquoi ce revirement de situation maintenant ? En réalité elle n’avait pas réellement peur de lui mais bien plus d’elle et de ce contact entre eux d’eux.

Elle sentit un léger frisson parcourir son échine alors qu’elle fixait toujours le jeune homme. Que faisait il donc ? Pourquoi ne bougeait elle pas ? Elle se doutait qu’elle ne le devait pourtant cela aurait été plus prudent. Prudent oui mais à son grand bonheur il ne se passa rien.

Reprenant alors sa respiration elle écouta les quelques mots soufflait par celui-ci. Masquer notre venue, les plaies. Sa main vint alors effleurer sa joue. Plus de picotements, pas de plaie, non plous de plaie. Il l’avait soigné. Elle releva sur lui son regard interloqué devant un tel geste. Cela venait de la toucher. Chose rare sans doute.

Elle était ainsi, prés de lui, une main sur sa joue lorsque la porte s’ouvrit. Les voix s’entremêlèrent, des squelettes apparurent. Tout ce remous ménage la fit revenir à la réalité du moment. Sa main quitta alors sa joue, elle était calme, arborant même un sourire doux, salvateur d’une enfant prise en proie à une terreur.

Elle ne pouvait comme Mikhai masquer ses écorchures avec du tissu. Non elle avait juste un corset sans manches. Quelle idée ! Qu’importe, on imagine, on créée de nouveau. Et voici l’illusion qui fait corps avec elle-même. Peau toute neuve pour elle…. Et pour Mikhai. Juste au cas où il faille des preuves.

Punis ? Mais pourquoi ? Vous me faisiez visiter l’académie … c’était si aimable de votre part ….

En disant cela elle son attention ne faisait qu’aller et venir sur la Directrice et Mikhai. Qu’elle semblait fragile et effrayée devant la menace de ces squelettes. Prête à finir en larmes même.

Oh quels jolies petits angelots qui se cachent sous leurs oreoles pour rire sous cape ...Malheuresement pour les jeus personnes ...la directrice n'ets pas dupe et puis elle vous a vu sauter du toit et atterir dans la bibliotheque d'en haut...
Elle leur adresse un sourir des plus sadiques et son regard se charge de colere.

"ET VOUS OSEZ ME MENTIR EN PLUS ALORS QUE JE VOUS AI SURPRIT PLUS TOT SUR LE TOIT QUI EST UN LIEU INTERDIT ET JE VOUS AI VU D'EN HAUT ATTERIR ICI!!!!!"

C'ets vrai que sur ce coup si ce n'ets pas tres finement joué...Sa voie resonne alors cruellement dans la bibliotheque un rat fuyant rapidement entre les jambes des personnes avanat que...le pied de la directrice l'ecrase net.

"Suivez moi vous deux!Je vais vous mettres aux geoles pour un bon bout de temsp au pain sec et a l'eau plate!"

Les squelettes poussent de leurs membres pointues les deux pauvres eleves qui non malheuresement pas eu de chance de tomber sur elle.

Elementaire Nombre de messages : 114 Age : 35 Date d'inscription : 25/04/2007

Alors qu'un squelette le poussait, le garçon serra les dents, pour ne pas craquer, ne pas succomber à ses propres sentiments, à rester calme, froid et placide. Il se devait d'expliquer la raison pour laquelle ils étaient ici, après avoir écouté les paroles de la directrice, ou plutôt, ses hurlements frénétiques. Après tout, il était impossible qu'elle ai vu leurs visages sur le toit, étant donné la distance à laquelle elle se trouvait.

"Je sais bien que cette académie a d'étranges particularités, mais il n'est pas logique de tomber du toit dans la bibliothèque... Surtout qu'ici, les fenêtres ne s'ouvrent pas, ce sont des vitraux..."

Puis ses yeux gris se levèrent très légèrement sur le côté, en coin... Le garçon semblait réfléchir... Avant de s'exclamer :

"Ah ! ... Nous avons entendu des bruits d'éclats de verre, mais ils venaient d'au dessus... Ceux qui en sont responsables sont sans doute les élèves qui se trouvaient sur le toit et que vous avez remarqué..."

Malgré ses protestations, et son coeur qui luttait contre l'avis arbitraire de la directrice, son corps tout entier suivait la marche que lui indiquaient les squelettes, de toute manière, il semblaient qu'il n'avait guère le choix.

"Comme vous voudrez... Nous pouvons aller voir à l'étage du dessus, cela vous prouvera notre innocence, je l'espère..." Il regarda alors furtivement la jeune fille, d'un regard plein d'espoir... "Néanmoins, il pourrait être logique que nous soyons punis, mais pas pour les raisons que vous citez... Il nous fallait faire attention lorsque la bibliothèque a été fermée..."

Déjà, son regard gris se baissait sur le plancher alors qu'il marchait, devançant le moindre de ses pas visuellement. Son corps tout entier semblait montrer tout ce que les quelques mots suivants signifiait, ces mots prononcés d'une voix calme, basse, presque soufflée...

"Je suis désolé... C'est de ma faute..."

La voix acérée de la Directrice résonna comme un coup de tonnerre dans la pièce. Bon alors d’après ce qu’elle savait elles étaient trois. Pas dur de savoir que celle leur faisant face était l’aînée prénommée Lyu. De ce qu’elle avait appris elle était la plus stricte des trois. Elle devait donc, de sa part, s’attendre à tout et au mieux l’éviter à tout prix.

Pas à dire, mais là c’était bien loupé. Pour une arrivée dans cet établissement oui elle faisait fort. Cela allait réellement promettre. En tout cas cela serait nettement plus intéressant que de rester au Domaine familiale. Aucune comparaison. Cela la fit presque sourire. Cela oui aurait pu mais la voici durement poussée par un des gardes chiots délabrés.

Elle coule son regard en biais que celui-ci. De nouveau il se pare de jade, émeraude sombre et dur, rageur. Est-ce des façons d’agir ? Non, mais on se tait. Elle fera quelques pas plus rapides afin de se retrouver de nouveau aux cotés de son camarade. Elle écoute de nouveau, silencieuse. Puis son regard se porte sur le plafond, ses iris se plissent puis se détendent. Illusion te voici de nouveau créée…

En effet Madame. Et le fracas a été suivit par des bruits de pas … de course même je dirais…

Et toujours ce petit air innocent et fragile. C’est que cela lui irait presque bien. Tient on parle de la sanction. Pain sec et eau ? Ils sont remontés au temps de la Révolution. C’est une façon de faire. Mais qui pourrait être moins déplaisante dans la tête de la demoiselle si elle avait pu dîner avant son escapade. Bon tant pis. Le jeu en valait il seulement la chandelle ? …

Elle restait fière et hautaine d’apparence avec sa démarche noble, sa posture bien droite et la tête haute. On aurait presque pu la croire défiante mais il était indéniable que ce maintient était du à soin éducation.

Lentement elle tourna son minois vers Mikhai à l’entente de sa voix. Basse si basse que si elle ne fut pas proche de lui, elle n’aurait pu la percevoir. Il était désolé. Désolé de quoi ? De toute cela ? Eh bien oui il le disait lui-même. De sa faute, à lui ? En voila des foutaises. Elle était seule maîtresse de ses actes.

Elle inclinera alors son minois quelque peu sur la droite laissant de nouveau une mèche venir caresser et balafrer sa joue de même que son iris gauche. Sous la lumière de nouveau sa chevelure s’empourpre donnant un élan de douceur et de chaleur à la demoiselle. On hausse furtivement les épaules dans un geste quasi inexistant. C’est ainsi qu’elle témoigne son désaccord avec ces mots et puis elle semble s’en fichait éperdument. Elle se sentirait même plutôt coupable mais là chut. On ne dit rien on ne montre rien.

La jeune femme penche son minois sur le coté doit elle les croire?Pas sur...Elle les conduis donc a l'etage du dessus .Effectivement la fenetre semble brisé mais prise d'un doute soudain elle se retourne vers les prisonniers.

"MAis dites moi vous deux...quels sont exactement vos pouvoirs?"

Effectivement la directrice n'ets pas totalement dupe ...Et cela semble assez mal partis pour les deux eleves .

"Vous avez plutot interet a parler sinon je demende a l'une de mes soeurs de vérifier la veracité de cette fenetre..."

Docilement et sans rechigner elle suivait donc la Patronne gentiment poussée par les toutous de la Maîtresse. Les voici donc bien rapidement à l’étage dont ils parlaient tous. Et bien oui devant eux, la vitre était en morceau. Comme il le fut dit, des débris de verre étaient éparpillés au sol.

Mais il n’était pas encore temps de sourire. Il semblait que cela ne suffirait pas à les sortir d’affaire. Vraiment coriace la Dirlo. Sans rien perdre de sa convenance comme toujours, elle se tourna vers celle-ci.

Personnellement je suis empathe…

Elle disait vrai. Elle ne mentait pas. Bon certes elle ne disait pas tout mais bon encore fallait il le savoir. Impossible de le devinait de par ses attitudes. Mais ce pauvre Mikhai n’aura le temps de dire sa spécificité que voici que au dehors, un bruit de tonnerre résonne. Tient de l’orage. Le ciel est en effet bien sombre cette nuit. Rien d’étonnant qu’il y ai un orage donc. Non rien.

Puis c’est un violent et aveuglant éclair qui vient balafrer le ciel et l’empourprer de sa lumière de pureté légèrement bleuté. Eclair à la lumière intense qui aveugle les 3 personnes présentes. Qui plus est la vitre n’est pas là pour atténuer le bruit et la luminosité de celui-ci.

Sous l’éclair, Roselys détourne le visage, plaçant ses mains sur son minois alors qu’elle pousse un léger cri. Léger cri que peu percevront car voici un second coup de tonnerre qui retentit. Assourdissant et traître. Voici que durant quelques secondes, tout son cesse d’émettre. Emettre ? Non mais de se faire percevoir oui. Sous le bruit, les tympans doivent se réhabituer. Cela prend quelques secondes à chacun comme pour la vue.

Elementaire Nombre de messages : 114 Age : 35 Date d'inscription : 25/04/2007

Tête baissée, le garçon mimait toujours la culpabilité avec une efficacité étonnante, ceci était sans doute du au fait qu'il se sentait réelement coupable, tout du moins en partie. Une chance que son regard restait rivé sur le plancher quand un flash de lumière innonda la pièce. Son regard était suffisament bas pour remarquer l'éclair sans être ébloui. Ceci contrairement à la directrice qui observait la fenêtre avec attention, alors victime de ce flash de lumière intense.

Etrangeté que voila, la directrice semblait plisser les yeux, les fermer par reflexe, éblouie ...? Alors qu'un bruit d'orage se faisait entendre... Sans la moindre hésitation, Mikhail bondissait en avant, tapotant la vitre de son pendentif qu'il avait saisit de la main gauche et passant furtivement la paume de sa main droite grande ouverte par dessus la surface transparente.

Alors qu'un petit impact s'était créé suite au choc avec la larme métalique accrochée au cou du jeune homme, une chaleur avait très rapidement gagné la surface extérieure de la vitre, alors, qu'à l'intérieur, la température s'était faite des plus glaciales. L'impact s'élargit alors rapidement, la vitre était poussée vers l'intérieur par la pression. Une chance que le bruit de l'orage retentit alors, couvrant les quelques éclats de verre qui tombaient sur le sol alors que Mikhail bondissait à nouveau en arrière...

Le jeune garçon remit en place sa mèche de cheveux alors que la directrice commençait à distinguer ce qui l'entourait. Déjà, Mikhail baissant la tête, faisant mine de se sentir coupable... Il était fier de ce qu'il venait de faire, même si ce qu'il avait fait n'était pas bien compliqué, il avait agi en un éclair, et c'était le cas de le dire...

"Ho... Excusez-moi... Ma voix a été couverte par cet horrible éclair... Je répète : je suis élémentaliste."

Le jeune garçon se frotta alors vigoureusement les yeux, massant aussi ses oreilles, semblant penser à voix haute...

"Et bien ! Quel coup de tonnerre !"

La prof etait en train de détailler la fenetre de pres lorqu'un violent coup de tonnerre vint l'aveuglé.Elle se cacha les yeux mais malheuresement trop tart ...elle dut donc attendre quelque minutes avant de retrouver la vue .Elle cligne des yeux et repose alors son rregard de sang sur les deux eleves .

Effectivement la prof n'ets pas facile a berner et ayant un léger penchant pour la paranoïa ne va pas s'arreter la.
Elle détail les eleves et jugeant leurs explications trop superficiels elle s'adresse a nouveau a eux...

"Un elementaliste et Une psyons dites vous?Et bien prouvez le moi...toi tu va faire des flammes dans ta mains et toi envoie des images dans ma tete!...Gare a vous si je decouvre que l'un d'entre vous c'est moqué de moi..."

Elle se redresse ,son regard est meurtrier ,ses quelettes sont de véritables gardes et son corbeau aux yeux de sang semble chercher dans les yeux des eleves la vérité.Pas tres rassurant tous cela ...vraiment pas rassurant du tout ...

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La directrice leur demandait alors de faire leurs preuves, la tache ne devraient pas être trop ardue... Des flammes ? Parfait... Il suffisait de concentrer la chaleur en un point. De ces deux mains, Mikhail se frotta les yeux et en profitant pour rabattre ses cheveux rebelles. Les mèches rousses insoumises du garçon voletèrent alors faiblement dans un vent qui s'engouffrait par la fenêtre béante.

Penchant légèrement la tête sur le côté, il plissa très légèrement les yeux, sondeur, mais aucun sourire ne vint s'afficher sur ses lèvres, pas le moindre sentiment de peur ou de joie. Il acquiesta en fixant la directrice et tendit la main droite vers celle-ci, paume ouverte, l'indiquant de son regard gris. Il suffirait de faire chauffer suffisament une petite zone pour que le feu s'allume, son énergie charnelle serait alors le combustible, et l'air de la salle pourrait servir de comburant, grâce à sa teneur en dioxygène.

Du bout des doigts de sa main gauche, il vint alors délicatement effleurer sa propre paume droite et ressera ses doigts. On aurait pu avoir l'impression qu'il saisissait une poignée de sable invisible car déjà, ses doigts se resserraient et remontaient, très vite suivis d'une petite flamerolle, qui s'éleva alors, grandissante. Lorsque les flammes eurent atteind près de 20 cm de hauteur, ses yeux eurent de la peine à quitter ce spectacle charnel qu'offrait les flamèches dansante illuminant les ténèbres.

Manifique balet de couleur vives et chaudes qui se reflétait jusqu'au plus profond des iris du garçon, se mélant aux quelques mèches rougeoyantes qui tombaient encore devant ses yeux. Il fixait désormais la directrice, sans le moindre mot, ses lèvres sur lesquelles ondulaient oncueusement des ombres enchantées par le feu qu'il tenait dans la paume de la main.

Il se tenait droit dans la salle baignée d'une lueur cuivrée prodiguée par ce spectacle qui se tenait dans sa main. Il était immobile, contrastant infiniment avec les mouvements incessants de sa création élémentaire. Il attendait visiblement la réaction de son interlocutrice...

La Prof hoche la tete vaguement pusi reporte son regard sur l'autre eleve...

"et toi es tu vraiment ce que tu affirmes etre?"

Peut etre la prof a t'elle flairer l'arnaque ou peut que c'ets simplement so ncoté paranoïac qui agit en tous cas elle n'a pas l'intention de les lachés ...pas tant qu'elle n'aura pas retrouver les personnes plus tot sur le toit qui lui avait echapper...

Elle aussi mettre quelques minutes à retrouver l’ensemble de ses sens. La vue tout d’abord lui revient. La clarté lentement s’estompe, l’obscurité, les ombres, les contours et les formes reviennent danser devant ses iris. Iris qui de nouveau se meuvent normalement qui s’ouvrent.

Puis c’est son ouie qui lui revient. Mais durant un instant elle connaît le silence pur et originel. Le silence du début et celui qui marque la fin. Silence qui l’interpelle. Silence que tant d’autres ont déjà connu et que tous connaîtront un jour. Ce silence qui désormais berce une partie d’elle. L’a-t-il aussi entendu ? S’ébat il dedans à jamais ? Dans ce silence elle le retrouve un peu, lui cet autre, son autre, une partie d’elle-même qui lui a été arraché. Mais trop vite de nouveau on lui enlève cette proximité possible. De nouveau les bruits se font entendre. La voix, des voix, celle de la Directrice notamment.

La raison lui revient, elle écoute, enregistre, analyse et comprend. Preuve, faire ses preuves. Une flamme pour Mikhai et elle… Elle, elle doit … Non cela ne marche pas ainsi. Elle est empathe. Mais voici qu’une vérité se fige sous ses yeux. Si jamais le lien ne se faisait pas ? Elle ne le commande, elle le subit. Et si ce qu’elle pouvait émettre comme image les compromettraient ? Cela non plus elle ne le commande pas.

Mais ne rien faire serait les condamner. Sa frayeur n’aura de cesse de grandir que voici que son « camarade » fait naître en sa main une flamme. Beauté dansante et chaleureuse, indomptable. Son regard s’y perd un moment. Ce rougeoiement la calme, l’apaise.

Immuablement impassible et calme, elle viendra à tendre sa main vers la Directrice. Voici que le contact se fait. Main dans la main, peau contre peau alors que son regard reste perdu dans la création de Mikhai.

Puis lentement elle relève ses iris sur Mikhai. Regard lointain, vide de toute émotion et même d’une âme quelque elle soit. Etrange regard qu’elle offre, le premier de la sorte. Empathe, elle est donc empathe. Voit elle en ce moment ? Le don est il bien réel ? Comment peut il donc le savoir. C’est désormais à lui de faire confiance.

La peau est douce, chaude, puis elle se fait froide, si froide. Peau à la douceur du coton mais à la froideur acérée et prenante. Douleur qui s’insinue un instant dans les deux femmes. Les visions se brouillent, le sol tangue, brume de ténèbres qui s’abat. . Le lien est fait…

Des rires qui s’offrent alors, les rires d’enfants, de deux enfants, un garçon et une fillette. La brume doucement s’estompe. Un jardin en été, un banc où repose une femme, et là ces deux enfants aux rires cristallins qui courent l’un après l’autre. Innocence de l’enfance. La fillette semble tenir le garçonnet par la main, elle le devance toujours comme si elle le guider. Qui est ce ? Une voix celle de la femme, la mère sans doute. Voix fluette, lointaine tandis que la brume de nouveau s’installe.

"Roselys fait attention à ton frère qu’il ne to…"

De nouveau le néant s’installe. Un frisson, des frissons qui parcourent les corps des deux femmes, et voici que le lien prend fin. La main de jeune demoiselle doucement glisse de celle de la Directrice. Haletante, la tête baissée, elle vient de faire ses preuves. Tel don est pesant, fatiguant et epprouvant pour quelqu'un qui ne le maîtrise complétement. Mais elle aussi a eut une vision. Le lien est ainsi donnant-donnant. Qu’a-t-elle donc vu ?..

Lyu secoura la tete .Puis dévisagera les deux eleves .Il est probable qu'elle ne sait pas que Rose a recu des images de son passé.Dans un haussement d'epaule et silencieuse elle rappelera les squellettes qui se décomposants reviennent dans sa sacoche entre ouverte.

Elle se détourne alors du lieu du crime et des faux angelots repartant dans le couloirs et disparaissant au détour d'un pillier.

Le corbeau qui c'etait posé sur le rebord de la fenetre attendit un moment avant de s'envoler et rejoindre sa maitresse.

Sa main calmement était revenue se perdre dans les plis soyeux de sa longue jupe sombre. Doucement, imperceptiblement, celle-ci s’était alors mise à trembler. Pourquoi ? Le froid sans doute du lien qui peut avant s’était établi entre les deux femmes. Oui certainement. D’ailleurs, n’était ce pas un peu de buée qui s’échappait des lèvres de la demoiselle ? Si bien sur.

Le lien était ainsi. Brutal, froid et acérée, pénible tant à la fois par ce qu’elle pouvait recevoir d’autrui mais également charnellement. En effet, elle ne faisait pas que voir des brides d’un passé. Non elle ressentait également de plein fouet les émotions de l’être mais également des protagonistes présents. C’était une véritable avalanche chaotique d’émotions diverses et variés qui s’insinuaient en elle, la faisaient leur, elle leur était soumise. Tiraillée et impuissante, elle ne pouvait alors que subir.

Immobile debout entre Mikhai et la Directrice, elle laissa donc celle-ci s’en aller. Ainsi, ils avaient réussit. Sans un mot, sans une parole, pas d’excuse rien, elle s’en était aller. Après tout c’était très bien ainsi, il ne fallait sans doute pas trop en demander.

Quand à elle, Roselys restait là immobile, debout non loin de Mikhai. La tête baissée vers le sol, la buée continuait de s’échapper de ses lèvres. Sa main, celle qui avait été en contact avec celle de Lyu ne cessait de trembler. Pourquoi ? Que se passait il donc ? Pas de regard, pas de mot, pas de geste si ce n’est ….ces tremblements.

De la vitre brisée s’insinua une brise. Brise qui vont s’engouffrer dans la chevelure de la Silencieuse et la souleva. Son minois ainsi ce dévoila un bref instant, figé, glacé de terreur et d’effroi. Son regard était dans le vide, fixé et comme dénué de vie. Il semblait qu’il s’était perdue, qu’elle s’était perdue dans la rencontre de la Mort.

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La flamme qui dansaient dans sa paume ouverte, s'offrant aux ténèbres de la nuit, répandait une chaleur contrastant avec l'ambiance glaciale, aux tremblements, au frissons des deux jeunes femmes. Les deux silouhette en face du rouquin semblaient tétanisées, qu'avaient-elles vu ? C'était la principale question que se posait Mikhail, son esprit rongé par la curiosité.

Mais jamais ses lèvres ne s'entrouvirent... Non, pas pour le moment, pas même pour demander comment les jeunes femmes allaient, pas même pour demander ce qu'elles avaient vu... Non, car il ne s'en souciait finalement pas vraiment, et ne souhaitait pas que l'on croit qu'il puisse s'inquiéter pour quiconque.

Puis les squelettes se désintégraient, devenait aussi insinifiant qu'une motte de poussière, retournant dans la besace de la directrice. Déjà, celle-ci faisait demi-tour, sans un mot... Elle les laissait sur place, dans les couloirs sombres de l'école, ces deux jeunes sihouettes, abandonnées, délaissées ici...

Son regard suivait la marche silencieuse de la directrice, qui les avait tant oppressé... La flamme qui faisait vibrer tout son corps pris soudain plus de vigueur, remontant alors d'une dizaine de centimètres, brusquement. Enchanteresse, cette chaleureuse prise de vie des flammeroles, vint méler ses formes aux mèches cuivrées alors vibroyantes de Mikhail. La beauté de ces mystiques tresses ondulante n'avait d'égal que leur danger, chaleur mordante n'hésitait pas à faire tordre de douleur les plus téméraires.

En retombant délicieusement, le feu vint projeter une brève lueur orangée au devant des iris du garçon. Son regard ainsi illuminé de chaleur dévia sa direction, se posant alors sur la jeune fille qui l'avait, semble-t-il, suivi sur le toit. Malgré leur réussite apparente et le départ de la directrice, aucun sourire ne se dessina sur ses lèvres, peut-être allait il se lasser d'une réussite si facile.

Puis les flammes s'étompait, plongeant à nouveau la salle dans une ombre aux couleurs bleutées, glaciales, reflet environnant de l'ambiance dans la salle. En effet, seule la lumière de la lune, onde fraiche de la nuit, traversait le trou qui déchirait la fenêtre, et venait se répercuter dans les yeux du garçon. Ses iris reprenaient alors leur couleur grisée, qui se mélangeait désormais à l'ondulation glacée, présent de Sélène, cadeau de l'astre de la nuit...

Ses yeux qui semblaient emprisonner le plus cristalin des morceaux de givre se projetaient en direction de la jeune femme, qui semblait-il, les avait sorti tous deux de ce pétrin. Mais le jeune homme ne laissa échapper le moindre remerciement... Après tout, ce n'était pas non plus son genre... Cependant, ses lèvres s'entrouvrirent légèrement, laissant échapper un souffle frais, glissant entre ses dents, monture portant ces quelques mots :

"Je suppose que c'est cela que l'on peut nommer délivrance..."

Enfin, sa main gauche venait replacer ses cheveux avec lassitude. Sur son visage aussi placide ne s'affichait aucune expression, pas la moindre satisfaction, pas le moindre regret, pas le moindre repenti, pas la moindre envie... Puis il tournait lentement les talons, son cou suivant le mouvement de son corps quelques seconde après, dans un dernier regard de fraicheur en direction de la jeune fille...

Mais il ne partit pas... Quelque chose le retenait ici, mais quoi ? Etait-ce ce livre qu'il tenait tout à leurs sous le bras, qui désormais, entre ses mains, ne semblait pas à sa place ? Quoiqu'il en soit, la silouhette de Mikhail restait immobile dans la pénombre, le jeune garçon semblait penser à nouveau...

Les paroles de Mikhai lui étaient parfaitement parvenues. Cependant elle n’avait toujours pas bouger, elle ne pu donc voir le spectacle de cette flamme sur le visage de son camarade. Elle était comme lui, un parfait reflet de lui-même à première vue. Un reflet identique et pourtant miroitant de différence.

Comme lui elle était lointaine et indifférente. Etrangére à autrui et aux problèmes des autres. Mais elle était aussi son contraire. Contraire principalement physiquement. Lui, de par sa chevelure, était la lumière même, chaude et pure, étincellement et vibrante. Et elle, elle était la pénombre, solitaire et froide, tranchante. Il pouvait sembler alors que ces deux êtres étaient tels le jour et la nuit. Se suivre, se chercher sans jamais se voir, se toucher…

Enfin la buée cessa se transpercer la barrière de ses lèvres pleines. Elle ne bougera toujours pas même lorsque son camarade tournera alors les talons. Pas de merci de sa part non plus. Pourquoi ? Elle avait menti non ? Oui et alors. Ce qui était arrivé était en grande partie de sa faute. Oui oui elle l’avait suivi, lui qu’elle ne connaît toujours pas sur les toits. Accès interdit aux élèves, cela elle ne le savait pas mais le retiendrait. Elle était donc pas « toute blanche » dans cette histoire. Elle ne le retiendrait pas. Elle ne retenait jamais personne. Personne ? Si bien sur mais cet autre était un défi, son fardeau, une partie d’elle-même qui n’était plus.

De nouveau sa voix suave et basse se laissera percevoir, plus fluette et incertaine qu’avant mais toujours aussi vibrante.

Délivrance pour certain … Châtiment pour d’autre…

Elle ne dira rien de plus. Drôle de réponse. Quel châtiment ? Et surtout à qui ? Ne seraient ils pas encore hors de « danger » ? Si bien sur. Froissement délicat de soierie qui trahit un mouvement de sa part. Ce mouvement n’en est pas réellement un, car la voici à terre, assise dans un soupir. Soulagement ? Epuisement ?

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Ses yeux se relevaient alors doucement du livre qu'il tenait entre ses mains, regardant alors devant lui, se plongeant dans la pénombre grandissante du couloir qui semblait se perdre dans les abysses. Sa réaction au paroles de la jeune fille qui se tenait derrière lui fut lente, calme, et douce.

La silouhette du jeune homme pivota alors, raide, dans un mouvement de mèches roussies qui voletèrent alors avec la grâce d'un étendard sanglant ondulant dans le vent. Ses paupières closes, jetant le noir complet dans sa vision du monde masquaient alors le gris assombri de ses yeux à la jeune femme pendant qu'il se retournait.

Puis ses paupières se relevaient, dévoilant les yeux du jeune hommes, sondeurs, froids, d'un gris métalique, sans coeur, sans sentiment, sans la moindre expression. Ses lèvres s'entrouvraient lentements, laissant se faufiler l'air ambiant entre ses incisives, avant de repondre, d'un souffle imbue d'une glaciale douceur.

"Un châtiment ? Où se trouve le châtiment dans notre situation ?... Qu'avez-vous fait voir à la directrice ? Est-ce cela le châtiment ?"

Le garçon ne savait visiblement pas que la jeune femme ne controllait pas le moins du monde son don d'empatie... Penchant légèrement la tête sur le côté, pianotant du bout de ses doigts sur la couverture du livre, dans un claquement étouffé.

Son regard sondeur demeurait, ancré dans celui de la jeune fille, comme si il cherchait la réponse au delà des mots. Tentant de s'inflitrer dans l'âme discrète de la jeune femme par le jeux du regard, il plissait légèrement les yeux. Tel un inquisiteur, il restait stoique, sans ciller, immergeant son âme dans le corps de la jeune femme, par le biais du regard, comme si il traquait un vil esprit démoniaque.

Il cherchait à comprendre, mais était-ce une heure pour cela ? Ses doigts cessaient de pianoter sur la reliure du vieux livres, l'effleurant alors désormais dans d'oncuteuses caresses.

Etrangement, son regard sembla changer, il ne souhaitait pas effrayer la jeune femme alors effondrée, mais ce n'était pas non plus dans son intention de prendre pitié, ni de l'aider... Pour l'instant, elle semblait consciente, et pouvait donc se débrouiller seule. Cependant, une lueur vint glisser le long de ses ardentes mèches, et se refléter au fin fond de ses iris, plongeant dans ses pupilles abyssales, éclairant l'ombre qui servait de foyer à ses yeux, dans un élan de compassion.

» Arrivée fracassante
» Une nouvelle entrée
» Une entrée bien glissante
» l'entrée d'Orestre Natanayel
» Niyu Lena fait son entrée