retour en cage...

Le vent souffle sur le domaine des trois soeurs. La jeune demoiselle s'avance, sa grande valise bondée à bloc trainant derrière elle.

Son ample robe de tissu noir, s'accordant bien avec sa situation de "deuil" flotte légèrement, emportée par la douce brise. Tout cela paraît bien monotone...

Elle lance un regard vif vers l'académie.

¤ alors c'es ça l'académie... Ca à l'air plutôt bien... mais ça a l'air mort en ce moment, il a l'air d'y avoir personne. Peut-être qu'en faite je suis la seule ici...¤

Elle s'avance alors doucement, de cette démarche angélique qui trompe tout le monde, et elle regarde, des fois à gauche des fois à droite, voir s'il n'y a vraiment personne.

Et il n'y a personne.

¤ pourtant...c'était bien dit que c'était dirigé par trois filles d'environ mon âge... Peut-être qu'en fait ils sont tous à l'interieur.¤

Elle regarde alors la porte. Cette gigantesque porte qui monterait presque jusqu'au toit de l'académie. Son regard se fait flamboyant. Elle aimerait bien qu'un beau garçon croise sa route. Elle a envie de s'amuser. Elle n'en a pas eu l'occasion depuis la mort de son "très cher defun de mari". Ca lui manque...

Elle approche sa main gantée vers la poignet, et doucemnt ouvre la porte, son coeur battant la chamade à cause de l'exitation. Elle a hâte d'entrer. Elle se retrouve alors dans un grand et sublime hall. Et elle peut voir au milieu un cerisier. Pas rassurant tout ça...

Elle s'avance, et lâche brusquement sa valise, scrutant le hall du regard. Tout cela semble bien sombre. Et ça plaît à Eileen.

Quelqu'un va-t-il venir la chercher ?

La jeune demoiselle aperçoit alors la jeune fille qui "passait par là". Elle la regarde, spérant qu'elle ne lui demande pas si elle veut l'accompagner.

Et voila que la jeune fille la regarde bizarrement, alors qu'elle n'a encore rien fait. Elle a pas l'air commode la fille...

" Non je n'attend personne en particulier, mais j'aurais espérer tombé sur un beau jeune homme que sur une demoiselle... c'est tellement plus drôle."

Elle te regarde alors elle aussi d'un regard rempli de flamme, et soudain le vent se lève, soucement. Et sa longue robe se remet à virevolter. De loin on pourrait croire à un fantôme, si on ne regardait pas de trop près...

" Et toi ? Tu viens chercher quelqu'un en particulier, ou tu te promènes...dans des endrois déserts ? Tu n'as peut-être pas d'amis en faite. C'est sur que si tu regarde toues les personnes que tu croises comme ça, tu ne risque pas de te faire apprécier... surtout des garçons. Dommage pour toi petite fille. "

Elle éclate de rire, fermant les yeux dans son délire, puis quand elle a fini elle reporte de nouveau son attention sur la jeune fille aux mèches blanches.

" Je vais chercher ma chambre toute seule. Je me débrouillerai."

Elle attrape sa valise et s'avance alors vers la jeune fille.

" Mais c'est quand même aimable à toi. Peut-être à un jour. "

Elle te lance cette frase dont elle ne pense pas un mot. Sarcastique, c'est ça.
Et là tu peux sentir le vent tourbillonner autour de toi, t'emportant presque à l'opposé.
Elle rigole encore, et s'approche alors du mur.

" Je trouverai mon chemin...toute seule. Je n'ai pas besoin d'aide, et surtout si cette aide vient d'une fille...comme toi. "

Elle tourne les talons et s'avance dans les couloirs.

La jeune fille semble amusée par ces paroles incohérentes que tu lui sorts.
Elle a perdu quelqu'un, oui, mais quelqu'un quii ne lui était pas cher du tout.

" Oui j'ai perdu quelqu'un. Mon mari. Mais vois-tu jeune insousciente, c'est à cause de moi s'il est mort. C'est moi qui l'a tué. Ca m'a permis de toucher son héritage."

Elle éclate de rire, et dit dans un murmure agacé :
" Fallait pas me forcer à épouser ce gros rustre "

Elle repose alors son regard sur toi, et déclare :

" Peut-être qu'un jour tu connaitras la joie du mariage. Et que tu TE trouvera quelqu'un de ... CON-VE-NA-BLE. Ca va venir ne t'inquiète pas pour ça. Il y aura bien quelqu'un d'assez idiot pour t'épouser. C'est vraie que tu es une jolie fille, mais si tu n'as pas l'intelligence de tes aînée, tu vas te retrouver à croupir dans un vieux chateau abandonnée. Seule, face à la désollution... "

Eileen éclate de rire. Et quand elle voit la jeune fille sortir son épée de son fourneau. Une épée qu'ellen'avait même pas remarqué, elle fronce alors ls sourcils, méfiante. C'est qu'elle serait surement capable de mettre ses menaces à exécution. Surtout qu'elle n'a personne sur qui tenir et qui tient à elle.

" Calme-toi petite fille, tu vas te blaisser avec cette engin. Bon j'en ai marre de parler avec toi. Je ne m'amuse pas du tout. "

Elle se tourne alors vers l'escalier, et s'apprête à gravir la première marche, quand elle tourne son visage vers toi.

" Mais ne t'inquiète pas, tu entendra surement parler de la belle et sulfureuse Eileen Maclisse. En tout cas je ne t'oublierai pas. Je te reserve même...une petite surprise, pour ton insolence. "

Elle rigole et monte les premières marches.

Calintz arriva dans le hall, les mains dans les poches, son épée toujours à sa hanche gauche. En réalité il était obligé de passer par le hall afin de rejoindre la cour et le jardin. Mais il eut une surprise quand il descendit les escaliers du hall : il trouva Kameko et une nouvelle fille, sans doute une arrivante dans l'académie ceux qui ne semblait guère l'étonner.
Calintz haussa un sourcil complétement arrêté dans sa marche qu'il avait depuis qu'il avait quitter sa chambre, pourquoi Kameko avait elle une épée en main, bon sans doute qu'elle lui appartenait, braquée sur le côté droit de l'arrivante. Il ne tarda pas vraiment pour le demander :

" Kameko... Pourquoi tu braques ton épée sur une arrivante dans l'Académie ? "

Bon bîen évidement, Calintz ignorait ce qu'il c'était passé, il était même certain que Kameko avait ses raisons mais bon... Il voulait quand me^me avoir des explications de sa part. Son regard étant sur Kameko puis, vint se poser sur l'arrivante, avant de dire :

" Bienvenu... "

Rien de plus, alors que son regard se reposa sur Kameko attendant une réponse de sa part. Il n'attendait pas à ce que Kameko lui fasse un parchemin d'explication, mais au moins une bonne raison qui pourrait expliquer ce ' geste '.

Calintz écouta les explications de Kameko. Voyant qu'elle rangea son épée dans son dos il afficha un sourire, mais un léger sourire.
Calintz avait toujours les mains dans les poches de son pantalon, il regarda Kameko avant de lui répondre :

" Non je ne t'en veux pas Kameko... Pourquoi je t'en voudrais ? "

Il haussa un sourcil avec un plus grand sourire sur ses lèvres. Puis son regard se reposa sur la nouvelle venue. Comme sa elle avait insutlée Kameko ? Ce n'est aps qu'il ne voulait pas prendre partie Kameko, au contraire il l'a croyait sur parole, mais si il voyait une fois cette fille insulter Kameko ou vouloir la combattre Calintz s'interposerait sans attendre et ne lui ferait pas de cadeau.
Le regard de Calintz se faisant intense sur la fille, un regard intense qui était dans la neutralité rien de plus, alors que pour Kameko il était tendre.

# Oh ! Un garçon ! Intéressant... #

Eileen regarde le nouvel arrivant de cet oeil vif qui lui permet de ne rien perdre de vue. Elle approche son joli minois doucement, vers cet homme gracieusement arrivé. Enfin quelqu'un à son goût !
Elle s'approche du jeune homme, lui tournant autour comme un corbeau tournant autour de sa proie, avec ce fin sourire qui n'échappe à personne.

" Intéressant. Et pas mal en plus ! Dis-moi Kameko tu as été le chercher où celui-là ? "

La "garce" tourne alors son regard perçant vers la jeune demoiselle. Et elle éclate de rire. Elle reporte de nouveau son attention vers le jeune homme, lui tournant toujours autour, son doigt levé vers son visage lui frolant la joue.

" Y'en a combien des comme ça? Que j'ai ma chance...Ou Mes chances...!"
Elle éclate à nouveau de rire, écoutant les gérémiades que la "douce" demoiselle va surement lui lancer...

La demoiselle tourne toujours autour de Calintz, quand elle sent quelque chose...ou quelqu'un l'attraper le bras bien dermement et la tirer en arrière. Elle se résigne alors à laisser sa proie et se fait emporter par la folle furieuse. Elle se sent cogner contre un mur, mais à vrai dire la maltraitance, ça la connaît. Elle écoute la jeune fille, éclatant de rire, jusqu'à ce qu'elle sente quelque chose la frapper à l'endroit où se trouve habituellement ses narines rondes et parfaites. Elle pose une main gantée sur son nez, et la retire, du sang se tenant légèrement sur le bout de ses doigts. Elle entend les menaces de la fille. Cette fille qui a osé la frapper, alors qu"on avait jamais osé la frapper à sang avant. Elle va regretter d'avoir eu recourt à ce geste déplacé envers elle... Et soudain elle sent que le vent l'emporte, et sans rien pouvoir faire, elle se retrouve plaquée au cerisier. Et elle sent déja ces branches meurtrières ne demandant que la permission de pouvoir la défigurer. Elle, cette sublime femme fatale... la défigurer ? Il ne faut pas y compter. Elle regarde Kameko, et cet air rieur qui la caractérise bien. Alors elle se moque d'elle ? Elle va souffrir d'avoir un jour croisé la destiné d'Eileen Maclisse ! Elle aimerait lui crier qu'elle la deteste, qu'elle la méprise, qu'elle va la tuer, mais les lianes l'en empêche, et lui donne bientôt envie de vomir.

" Calmement ? Vous voulez qu'on parle calmement ? Alors que cette quiche m'a humiliée devant ... un garçon ? "

Comment Eileen peut-elle garder son calme quand elle pense à ce que Kameko lui a fait subir ? Elle ne peut pas la laisser s'en tirer comme ça et la laisser dire que c'est elle qui a tout fait de travers... et qui a tout déclanché... Même si c'est vrai. Et puis la directrice n'a pas précisé qu'il fallait dire la vérité. Et puis de toute façon elle n'avait aucun moyen pour vérifier...

" Déja d'une c'est elle qui m'a insultée, alors que je venais tout juste d'arriver. Elle m'a dit que c'était normal si je suis veuve parce que mon pauvre mari aurait eu une crise cardiaque en me voyant... Alors que c'est faut ! Il a été assassiné ! Lâchement ! Pour simple affaire d'argent ! "

Une larme coule sur sa joue. Elle sait tellement bien jouer la comédie cette petite garce. Elle sait amadouer...

Sa voix est pour le moment calme, mais pas pour longtemps...

" Cette...saleté ose parler de mon defunt mari alors qu'elle ne saitt même pas ce qu'il s'est passé. Et elle ose me frapper alors que je n'ai rien fait ! Je faisais juste connaissance avec son copain ! Est-ce un drâme ? "

La pauvre prend un air scandalisé, ce qui fait monter son ton...

La jeune volage écoute la directrice lui rire au nez, scandalisée. Alors comme ça la directrice n'a pas cru à ses larmes ? Sont -ils tous sans coeur dans cette école ? N'ont-ils aucun coeur, comme elle ? Il faudra donc qu'elle trouve autre chose si elle vueut émouvoir la directrice... et les garçons...

Et bien ce n'est plus la paine, en tout cas pour la directrice. Elle vient de relâcher l'étreinte qu'elle créait avec ces lianes. Alors elle à quand même pris partit avec elle ? Apparement non, Kameko est aussi libérée. Au diable cette fille !

Elle regarde la directrice, un sourire au lèvres.

" Je vous remercie pour votre ... "

Mais Eileen ne peut finir sa phrase. Elle allait remercier la directrice pour sa compation, et voila qu'elle l'attaque avec les lianes. Mais elle n'a vraiment aucun sentiment elle aussi. Alors elle va bien s'entendre avec les directrices... Elle aurait du faire nécromancie cette furie là... Mais elle ne regrette pas. Au moins elle ne sera pas en classe avec Kameko. C'est un soulagement...

Mais bon Eileen n'a pas le temps d'y penser. Elle se tourne vers les lianes, un sourire satisfait aux lèvres. Elle va pouvoir fayoter un peu devant une prof d'élémentariste et montrer ses prouesses !
Elle regarde les lianes, intensément. Et instantanément les lianes qui étaient devant elles prennent feu. El les lianes ne peuvent resister face aux flammes. Et les flammes d'Eileen sont comme les flammes de l'enfer !
Elle se tourne, et vise les autres lianes. Et elles prennent elles aussi feu.
Elles les crames toutes, comme ça, par un simple regard intense. Un regard noir rempli du désir de réussir, et en même temps, elle s'imagine que ces lianes sont les cheveux de Kameko, et que son crâne prend feu instantanément. Comme les lianes.

D'ailleurs Eileen se tourne vers Kameko, un sourire mauvais aux lèvres, et ce qu'elle voit la satisfait. Kameko... est bléssée au bras ! Tient donc. C'est intéressant... Alors elle va peut-être mourir ! Très bien, c'est parfais ! Elle va pouvoir lui piquer son copain...

Elle ricane, jusqu'à éclater de rire. De ce rire mauvais qui pourrait faire croire qu'elle est folle. Et les flammes qui ont servi à crâmer les lianes se rapprochent alors doucement de Kameko. Sans bruit... Ca va sentir très bientôt le roussi...

Eillen regarde les lianes, dont la fumer commence à s'aténuer... Que ce passe-t-il ?
Elle fronce les sourcils, un mauvais pressentiment? Elle ne peut alors plus contrôler les flammes qu'elle dirigeait vers Kameko et qui la bloquait dans le coin du mur. Des flammes qui ne la toucherait pas tant qu'Eileen ne leur en donnerait pas l'ordre. Elle est pas folle non plus. Elle sait qu'elle rique de se faire renvoyer si elle tue quelqu'un. Alors même si elle a envie de tuer Kameko, elle préfère seulement lui faire peur avec ses flammes, sinon elle serait obligée de retourner chez son père, ou dans cette maison qui appartenait à son abruti de defuns de mari... et elle préfère largement s'amuser à martyriser Kameko que de retourner chez elle, sans agréable compagnie...

Les lianes repoussent, et les autres ne crâment pas. Mais ... comment cela est-il possible ?

Elle ouvre de grands yeux ébahie. Si elle ne peut pas les crâmer, comme va-t-elle faire pour s'en débarasser ? Elle renonce. Elle préfère aller dans sa chambbre, c'est veaucoup mieux.

" C'est bon je m'excuse... pour ma conduite inacceptable et perile. Je peux y aller ?"

Et une liane fonce tout droit vers elle. Sans réfléchir elle la recrâme alors, sans la crâmer pour autant... Ca l'exaspère, vraiment.
Elle fait alors pousser des lianes semblable à celles de la directrices, sauf que celles-là ne sont pas empoisonnées.

" Vas faire joujou avec tes copines et lâche-moi les baskets ! "

Et le feu qui tient Kameko prisonnière, il en est à où ? Tien, y'a plus de flammes ... Pourquoi donc ?