Calintz et Kameko arrive au bureau des directrices.

Syu les regarda d'un air las, très bien il partait tous avec leur petites occupations, et bien qu'il fasse ! Pour elle ça ne changeait pas grand chose, la réponse était non, impossible de réunir les trois sœurs en prime, et personne ne peut remplacer sa petite Myu. Elle se dirigea derrière son bureau et s'y assit. Elle regarda la paperasse étalée sur son bureau, un air renfrogné et elle leva les yeux sur le plafond.

"Au fait les sièges ne sont pas de méchants carnivores qui vont te bouffer tout cru."

Elle préférait prévenir au cas ou, déjà qu'on la prend pour une méchante pas belle cinglée... Elle est sadique mais pas au point de faire de ses sièges des tueurs grâce a la nature, c'est le contraire, ce sont les hommes qui tuent la nature. Son lynx lui partit aussi, passant par les branches de l'arbre et se dirigea dans la forêt.

Il ne restait donc plus que Syu et lui-même dans le bureau. Toujours assit sur l'un des fauteuils il n'avait pas dégnait de ce lever pour dire " bonjour " ou même " aurevoir " . Non, cela ne lui avait pas traversé l'esprit et ceci ne l'avait pas non plus affecté.

Les bras étant bien posés sur les accoudoirs, la tête légèrement basse, les yeux clos, les jambes écartaient... On dirait presque qu'il était assit sur un trône, sauf que là c'était dans un fauteuil et le pire dans un bureau.

Il entendit la voix de Syu. Elle parlait des fauteuils. S'adressait-elle à lui ? Il ne prit pas la peine d'ouvrir les yeux pour les poser sur sa personne. Non, il ne se sentit guère concernait vu qu'il était assit. Cependant il restait pensif. Cela se voyait mais il gardait un étonnant silence de mort. Et un calme de plus froid, pour un élève qui souhaite sauver son frère d'arme.

Syu qui rêvait mais surtout réfléchissait elle aussi de son côté, se posa une certaine question qui restait bien indiscrète a l'égard des jeunes. Mais elle connait bien sa sœur, et ce qui va arriver la fait réfléchir, elle ne peut que s'imaginer la discussion dans le bureau personnel de Lyu et elle sait ce qui est dit, enfin elle le devine presque venant de sa sœur, elle extirpera alors de nouveaux mots a l'adresse de Calintz.

"Hé ! Calintz ! Je me demande si tu sais ce qui va arriver a celle a qui tu tiens tant ? Non pas que je veuille me mêler de votre vie privée, mais je connais assez bien ma sœur, et si elle change d'avis ça sera parce qu'elle aura eu un nouveau jouet..."

Syu redescendit sa tête a bon niveau fixant le garçon de ses yeux rouges sanglants.

"Vois-tu ou je veux en venir ?"

Un sourire sadique sur son visage, qui pouvait bien laisser deviner de quoi elle parlait. D'ailleurs ce sont bien des ressemblances de soeurs, ce même sourire narquois...

Songeur dans des idées folles et seraines, il fût troublait dans sa réflexion quand Syu l'interpella. Il ne dégna, pas encore, de la regarder. Mais il l'écoutait jusqu'au bout. Cela en vallait la peine car elle parlait de Kameko. Oui, Kameko celle à qui il tenait le plus au monde.

Alors ainsi Lyu ferait de sa douce un nouveau jouet ? En temps normal, Calintz se serait levé, aurait protestait serait même partie la chercher de force dans une colère folle. Mais ce ne fût guère le cas : il rit. Il rit aux éclats amusé, pourtant il ne remettait pas les paroles de la directrices en doute. Non, non, il la croyait sur parole le pire dans tout ceci. Pourquoi rigolait-il alors ? Sa seule âme corrompu en avait la raison.

Il ouvrit lentement les yeux sur le Directrice. Il etouffa le rire machiavélique dans un ricanement de hyenne. Il répondit par la suite :

" C'est amusant comme idée. Et qu'est-ce que cela devrait me faire ? Me mettre en colère ? Me faire naître un sentiment que l'on nomme la ' rage ' ? Ou bien alors que je me lève et que je proteste contre cette idée puis que je récupère Kameko et que je parte d'ici ?
Directrice Syu, vous me faîtes un peu de peine... Pourtant, je pensais qu'une directrice devait connaître au minima ses élèves et donc connaître à peu près leur réaction... Déception ? Non, je ne suis pas déçu, juste un peu mécontent de votre attitude... "

Ce soudain changement de registre de langue était un peu flippant. Mais bon, Calintz avait encore du mal à gérer la partie obscure qui rongeait son âme pure de lumière. Certe, il y avait un petit équilibre mais un défaut subsister encore en lui.
Il figea son regard malsain dans celui de la directrice attendant ensuite une réponse ou bien une réaction. Mais sa propre réaction ne devait certainement pas être attendu du tout par la Directrice. Ou, bien un soupçon mais tout petit alors.

La directrice fut surpris, oui ça elle le fut, d'ailleurs ses yeux montrèrent une agréable surprise, il était plus amusant qu'elle ne le croyait. Et il avait bien changé du temps ou elle l'avait eu en cours, c'est ce qu'elle remarquait...

"Oui... Les élémentalistes m'ont toujours fascinée !"

Ce n'était qu'une pensée, mais qu'elle avait tout fort sous une voix douce et sucrée comme si elle s'amusait d'eux, mais bon quand on voit l'ainée, il serait presque normal que la cadette (?) soit comme telle, mais non Syu était différente de ce que l'on pourrait croire. Les paroles dites sur le ton insolent de Calintz la fit sourire et d'ailleurs elle s'en lécha la lèvre inférieur, mauvais tic, qu'elle a du mal a faire disparaitre. Elle prit la parole une fois de plus.

"Je suis, certes, une directrice, mais qui maitrise seulement les éléments, je n'ai pas de pouvoir psyons en mon savoir, j'en ai eu étant jeune grâce a cette chère Myu et finalement ça ne me convient pas, c'était juste une alliance de l'époque. Pourquoi t'expliquer ça alors que tu n'en as rien a faire ? Pour éviter que doute de mes capacités en la matière."

Au début le ton qu'elle employait était normal, pas très agressif, mais a la fin on pouvait sentir un changement, sa puissance se faisait entendre par sa voix qui s'affirmait mais avec délicatesse... Un mélange bien étrange. Elle mit un de ses doigts sur sa lèvre et regarda plus profondément le jeune homme.

"C'est étrange, habituellement n'as-tu qu'un masque pour faire croire a Kameko que tu l'aimes ?"

Calintz garda son regard malsain tel qu'il était sur la Directrice Syu. Oui, oui, elle l'amusait. D'ailleurs beaucoup plus qu'il ne l'avait penser sinon il n'aurait pas porter de l'attention à son égard.
Il l'écouta. Elle lui fit un bref récit d'une partie de sa vie. Une succession de questions se logea dans son esprit : pourquoi lui en faisait-elle part ? Y'avait-il une raison ? Ou bien pur hasard ?

Une chose était sûr, Calintz ne lâchait aucun geste de la directrice, il observait tout les gestes qu'elle pouvait faire et buvait ces paroles comme un alcoolique. Il répondit donc à la première question qui lui fut poser avec toute arrogance et une pointe de rebellion :

" Pourquoi m'en faire part ? "

Voilà sa réponse. Répondre par une tout autre question. La voilà à nouveau qui plongea encore plus les prunelles dans le regard du jeune homme. Calintz était à peine étonné de l'intonation de la voix que cette dernière emprunter vis à vis de lui. Il pourrait en être presque flatter. Mais le devrait-il ?

Seconde question de la directrice qui ne se fit guère attendre. Il calla son dos contre le fond du fauteuil ricanna de plus belle. La question lui faisait tellement rire. Une cadette amusante, divertissante. Que demander de plus pour nourir un peu son quotidien lassant pour son côté obscur ? Mais elle ignorait tout à se sujet. Heureusement que Calintz avait encore la conscience comme raison dans la Lumière sinon peut-être aurait-il tout foutu en l'air ?

" Chère directrice Syu... Je me demande pourquoi vous vous souciez de la vie privé d'un élève banal tel que moi. Qu'ais-je fait pour attirer cette pointe d'attention de votre part ? J'en suis bien amusée à vous voir agir en vers moi. Devrais-je en être flatter ? Qu'importe. " Son ton étant d'abord des plus neutre, puis il ferma quelques instants les yeux, les rouvrient par la suite afin de poursuivre d'une voix des plus rebelle " Je dois dire que concernant Kameko, je reste le seul juge de mes décisions, de mes actes et de mes sentiments. Que comptiez-vous entendre ? Une confession comme vous venez de le faire brèvement avec moi ? Je ne suis pas du genre facile pour tirez les informations... Hélàs ! "

Le voilà qu'il rit aux éclats. Un rire maléfique, il en riait de bon coeur. Les mèches rebelle venant devant son visage accentué son côté sombre, ainsi que son regard. Oui, la directrice Syu, ne voyait plus l'élève qu'elle avait vu à son premier cours élémentaire.

Syu souriait et était très calme malgré les insolences de ce jeune garçon. Elle ne bougeait pas beaucoup de son fauteuil et continuait de le fixer, ses orbes rouges semblaient vouloir s'infiltrer en lui, elle avait le regard perçant.

"Je n'ai pas l'habitude de me répéter, et c'est bien pour ça que je ne le ferai pas, mais je peux te donner une autre réponse a ta question. Il me semble que le monde soit attiré par le pouvoir."

Elle laissait toujours ses phrases en suspens, elle préférait d'ailleurs les couper pour laisser son hôte y réfléchir. Puis le gamin reprit la parole, elle fut un en point surprise, mais d'un autre coté, son rire et sa voix la faisait bien sourire. En même temps, son sourire ne changeait pas vraiment c'était toujours un sourire fin, presque plein de gentillesse et bonté d'âme.

"Voyons, mais je me soucie de tout les élèves de cet établissement et j'essaye de les traiter du mieux que je peux."

C'est étrange comme ça sonnait vrai. Elle prit ensuite le temps avant de reprendre la parole, elle semble apprécier peser ses mots et ne pas parler trop vite. D'ailleurs Syu est une personne plutôt calme face aux provocations du garçon, il faut dire qu'il ne fait pas d'extravagance non plus.

"J'ai toujours été ouverte a toute discussion. Tu en crois pas ? Tout a l'heure je vous ai écouter avec attention, j'ai même essayé de vous aider connaissant d'avance la réponse de ma sœur. Ne vois-tu que je fais des efforts pour les élèves ? Certes tu n'en as que faire, et en ce qui concerne Kameko, disons que je t'ai connu sous de meilleurs jours. Ou du moins on m'a rapportée vos actions sous de meilleurs moments. Mais peut-être as-tu honte de te montrer sous ta vrai nature, devant moi ou devant Mademoiselle ?"

Syu continua de sourire, toujours son doigt perché sur ses lèvres, ce même regard pénétrant. Elle ne semblait pas vouloir le faire cracher le morceau, elle se distrayait tout simplement, enfin veuillez m'excuser : elle s'occupait. Les secondes passèrent avant qu'elle enchaine lentement.

"Si c'est ce que tu appelles une confession, alors j'aurais toute ma vie a raconter je crois. Car si je devais culpabiliser d'une aussi maigre chose, je me serais déjà pendue."

Ça y est, elle avait enfin finit de parler et laissait finalement la parole a son ancien élève qui avait fort changé, ou peut-être arrêté de jouer un jeu. Les jeunes de nos jours sont si compliqués ! (XD)

Il faut avouer que l'attitude du jeune homme ne manquait pas d'arrogance. Mais après tout, les jeunes changent et sont tellement compliqué de nos jours. Il y avait un bon point entre la directrice et l'élémentaire, ils s'écoutaient mutuellement.

Calintz soutenait le regard perçant de la directrice en lui envoyant son propre regard malsain. Il y pouvait rien dans un sens. Il l'a trouvait amusante. Un peu de conversation avec une directrice ne fait pas de mal pour une fois.

" Qu'entendez-vous par ' le monde ' ? Ou du moins qui englobez-vous dans ' le monde ' ? "

La voix de la directrice qui était remplit de gentillesse raisonna dans la tête du jeune homme. Il posa ses coudes sur les acoudoirs du fauteuil, joignit le bout de ses doigts collés l'un à l'autre des deux mains. Une position assez courante quand une personne semble intéréssait ou bien écoute par la même occasion qu'elle réfléchit. Une fois finit il répondit dans un murmure sombre :

" Comme c'est touchant. La cadette de la plus sadique des Directrices ce soucie du bien être de tous ces chers petits élèves... "

A la fin de sa phrase ses lèvres malveillantes dessinèrent un sourire moqueur et ironique à la fois. C'est que la directrice aurait put lui toucher l'âme avec ses paroles si il n'avait pas changé à ce point. Mais malheureusement ceci le faisait rire. Même beaucoup. Voilà que la directrice poursuivit son discours et le jeune homme l'écouta avec attention. Le sourire s'étira de plus belle. Il ajouta :

" De quoi aurais-je honte ? De montrer ma vrai nature ? Quelle nature parlez-vous ?... J'ai toujours eu une même nature, le simple fait c'est un détails qui ma rendu ainsi. Concernant Kameko ce sont belles et bien mes affaires, je me demande bien pourquoi cela attire votre attention sur notre histoire ? Mais j'ai cesser de cherchez désormais. Ou bien je continue ? Hm... Difficile à dire.
Quelqu'un vous a rapportez des actions ? Oh oh ! J'aimerais bien savoir lesquelles ! Pourtant aucune n'est " impréssionantes " voyez-vous. Pour vous rassurez je ne porte pas de masque. "

Syu, reparla une fois de plus. Et une fois de plus il l'écouta avec attention. Il faut bien écouter pour ne pas s'ennuyer non ? Sauf si cela n'en vaut pas tellement la peine et que la conversation ennuit. Mais pour Calintz, la directrice Syu semblait ne pas réellement l'ennuyer. Il ferma les yeux quelques secondes, baissant légèrement la tête. Oui, il plongea quelques millièmes de secondes dans les songes avant de reposer ses prunelles sur ceux de la directrice et de répondre tout aussi amusé soit-il :

" Je ne suis pas un curé et encore moins un prêtre, je ne suis pas ici pour écouter votre vie et vos malheur. Si j'étais curé ou prêtre alors le monde serez couvert de la Paix universelle !
Mais ce n'est pas là le plus important je dois dire. La seule chose qui me fascine en ses lieux et s'en doute une chose que nul ne peut me dévoile ?.. Hm... Oui, oui c'est cela ! Personne ne peut me le dire... Si j'étais un psyon j'aurais très bien pu le deviner mais non ! Je suis élémentaire... "

De quoi était-il en train de parler ? Il avait tout de même des paroles étranges, et de temps en temps énigmatique. On dit qu'avec le temps les gens changent. Mais le temps l'a presque entièrement changé.

La directrice regardait chaque fait de Calintz, il ne bougeait pas beaucoup, seul son visage changeait vraiment d'expression, ce qui avait un coté plutôt drôle, elle commençait a étudier ce cas, loin d'être en perdition, mais il avait son propre caractère, un caractère qu'elle avait déjà maintes fois côtoyé, sachant très bien que chaque personne est différente. Elle riait d'avance de mieux le goûter. Un fin sourire se glissa sur ses lèvres, un sourire que parfois l'on ne préfère pas croiser, un sourire qui dit : je commence a comprendre...

"Le monde... Et bien je te prends aussi bien toi que moi dedans. Mais je dis le monde, car le monde est une globalité, il y a bien des exceptions mais après c'est a toi de tirer les ficelles pour découvrir qui, si tu souhaites vraiment le savoir..."

La directrice sentait bien à cette deuxième remarque le même ton ironique qu'elle avait emprunté auparavant. Mais bon dans ce qu'elle avait dit il y avait du vrai et du faux, comment ne pas se soucier d'un garçon aussi touchant ? Même son loup aimerait s'en occuper ! Oh oui ! Ce délicieux morceau de viande ? Non ce merveilleux garçon, un loup ne pense pas qu'a manger... Il pense aussi a sa survie, mais là n'est pas le sujet.

Calintz enchaîna alors ses paroles, il faut dire que son sourire s'agrandissait jusqu'a ce qu'elle finisse par rire à la fin de sa tirade, à se demander si elle ne se moquait pas de lui dès le début... Oui ou non, en fait il était plutôt dur de savoir si elle s'amusait de lui ou si elle se faisait amuser par son numéro. Si elle y apportait de l'intérêt ou bien le considérait juste comme un objet qui lui sert de dialogue, elle riait et répondait par divers mots, tel un programme qui ne change que son sourire pour satisfaire son client.

"Si tu étais curé je serais dieu."

C'est qu'elle s'attribue de la valeur, pense-t-elle ce qu'elle dit ? Si elle le dit sûrement, mais toujours ce sale sourire, qui n'aise pas les choses et qui ne fait que les compliqués.

"Mais faudrait-il au moins qu'il existe a mes yeux."

Au final elle ne faisait que s'amuser sur cette phrase et leva la tête vers le plafond d'ou pendait un lustre style XVII ème siècle. Un goût de luxe ça ne va sans dire. Elle se remémorait les mots de son ancien élève et une fois chose faite, son regard sanglant vint percuter les yeux du garçon.

"Rassurant ? Car j'aurais du m'inquiéter si tu portais un masque ? Quand je parlais de actions je me comprenais, qui ou comment me les a rapporté, même si tu me demandes je suis sûr qu'au final tu n'en as rien a faire ? Enfin de mon point de vue ce n'est pas important. Mais disons, que je ne t'avais encore jamais vu sous ce caractère espiègle, mais ce n'est peut-être qu'une impression... -Elle laissa passer quelques secondes...- Le temps change les gens, les gens changent les gens."

Elle sourit et prit un air doux, pour elle ce monde l'avait toujours fasciné, malgré tout ses mauvais cotés qui dominaient, oui ça avait toujours été intéressant de rencontrer différentes personnes, mais elle n'avait jamais vraiment discuter de cette manière, ayant été habitué a être réprimandé plus jeune. Les dernières paroles, voilà là ou elle en venait, qu'insinuait-il, peut-être allait-elle le savoir... Ou peut-être pas.

"Si personne ne peut te le dire, c'est que cette chose ne se trouve pas en ces lieux, ou ne me concerne pas indirectement, ce qui je pense est très dur. Pose moi cette question et je verrais si je suis en mesure a répondre a cette question. Tu n'as rien a perdre en la posant."

Savoir de quoi il parle... Syu ne savait pas, mais son coté curieux lui aimerait bien le savoir finalement donc qu'il le dise l'arrangerait bien... Ou pas...

*Ah ! Il est dur d'être contradictoire avec soi, mais bon on s'y habitue après toutes ses années... N'est ce pas ?*

Continuant d'écouter les paroles de la directrice il ne se gêna pas de bailler. Signe d'ennui ? Oui, un ennuie ferme. La directrice l'ennuyait pour sûr. Il ferma les yeux donc et ne dit plus rien.

D'ailleurs il en avait assez dit à son goût et avait jugeait que la directrice avait dit plus que ce qu'il ne l'espérait. Maintenant il attendait le retour de Kameko. Restant ainsi silencieux ceci pourrait faire comprendre à la directrice que la discution était close ? Oui.

Même si il avait les yeux clos, il restait parfaitement conscient.
Le silence. Enfin plus intéréssant à écouter. Le silence est parfois beaucoup mieux que la parole le sourire arogant du jeune Calintz le fit comprendre.

Et Kameko ne tarda pas à revenir.
La mine défaite, elle ouvre la porte, doucement, entre, et puis la referme, toujours aussi doucement.
Elle n'ose plus regarder Calintz.
Que dira-t-il s'il sait qu'elle a échoué... ??
Mais elle ne peut pas laisser ça comme ça.
Il y a surement un autre moyen...

Un sourire vient alors se dessiner sur les lèvres de Kameko.
Le regard d'abord baissé, elle le redresse doucement, ses deux mèches blanches ondulant devant ses yeux bleux foncés.
Elle toise la directrice du regard.
Et c'est d'un sourire qu'elle dit :

" Têtues vos frangines... "

Que dire de ce sourire, si ce n'est qu'il ne revèle nullement une quelconque satisfaction, mais plutôt une contradiction dissimulée qu'elle préfère prendre par un sourire...

Le silence s'était installé, mais il fut brisé par la jeune élève qui vint souiller le bureau dès qu'elle y remit un pieds. A croire que la tranquillité l'avait envahie, et que maintenant la brisée serait plutôt mal vu. Son regard se tourna vers Kameko, un regard qui lui imposait le silence.

L'une de ses mains vint a un tiroir de son bureau, elle sembla y saisir quelque chose, mais quand elle se leva elle n'avait rien en main ou sur elle. Elle se déplaça vers la demoiselle.

"Si ce n'était que ça."

Répondit-elle avec un sourire mystérieux. Elle ouvrit la porte, le vent s'engouffra fortement dans la pièce qui fit trembler quelque feuille au point que certaines s'envolèrent dans le fond de la pièce. Puis elle sortie et claqua la porte.

La demoiselle ne se lace pas de suivre de son regard triste et désemparé la directrice qui vient fouiller dans son tiroir à la recherche de quelque chose... Mais quoi ?
Apparemment elle n'a rien pris.
Décidemment, ces directrices sont bien étranges.
Elle la regarde ainsi s'approcher. Se dégageant de la porte dont elle était restée, elle laisse ainsi le passage à la directrice qui semble vouloir sortir. Ce n'est pas vraiment le moment de l'importunée, et Kameko n'a pas vraiment la tête à ça de toute façon.

Les sourcils haussés, elle s'étonne de voir la directrice sortir sans donner la moindre explication à ses élèves qu'elle laisse planté là, et elle claque la porte. Si ça lui chante...

Fatiguée, elle se laisse glissée contre le mur et vient poser son visage dans le creux formé par ses deuc genoux qu'elle a rapproché contre son corps.

" Je suis désolée. ... "

Elle laisse échapper une larme, dont elle ne veut apparemment pas montrer la naissance.
Le silence prend place. Un silence torp pesant pour elle. Si Calintz pouvait répondre...

Dans ce cas... Vu que la tentative de coopération de Kameko avait échouer... Pourquoi restait ici ? Calintz posa son regard sur Kameko puis laissa échapper de ses fines lèvres un soupir. Il se leva s'approcha de Kameko la prit dans ses bras. Pourquoi ne le ferait-il pas ?

Il se tourna en direction de la directrice et dit d'un ton glacial :

" Tant pis... Désormais le sujet est clos dans son ensemble... Aurevoir ! "

Il sortit de la pièce avec Kameko dans ses bras afin de la consoler par la suite.

Le visage enfoui dans ses bras, Kameko entendit les quelques paroles de la directrices et de Calintz. La directrice partie, ils étaient maintenant tous les deux. Mais Kameko sentaient qu'en fait, iols étaient trois dans la pièce. Elle savait qu'il était là, quelque part près d'eux. Elle pouvait le sentir, et peut-être même lui parler, si elle se concentrait assez...

C'est alors qu'elle sentit Calintz s'approcher et la prendre dans ses bras. Pauvre Kameko qui semble bien émotive depuis un certain temps. La perte d'un être cher est toujours dur, mais elle ne se savait pas si sensible que cela.

Les yeux fermés, elle se laissa redressée par Calintz avant de sortir de la pièce, à moins qu'il ne la porte en fait... ( bref j'ai pas tout suivit... --'')
Le visage posé contre l'épaule de Calintz, les yeux fermés, elle cessa ses pleurs inutiles qui ne feront de toute évidence pas revenir Keitaro.

Mais la consolation était là. Qu'il soit mort ou pas, elle savait qu'elle pourrait lui parler.

» Demande d'autorisation [ Avec kameko et les directrices ]
» hum... Bah ce qui se passera ^^(rp calintz-kameko)
» Kameko et Calintz déposés par Syu.
» chambre n°2 (Calintz, Mikhail, Kameko)
» Calintz Mistume est arrivé