L'arrivée de C'Ian.

Nombre de messages : 40 Age : 34 Date d'inscription : 27/02/2008

Les jours défilaient, les mois passaient. C'Ian arpentait les rues, les lacs, les forêts à la recherche de l'académie où elle avait déposé sa candidature en tant que professeur des élémentaristes, et évidemment, sa requête avait été acceptée. Mais le sera-t-elle encore si elle ne trouve pas l'endroit requis ?

La jeune femme traversait la forêt, sans se douter qu'elle approchait de plus en plus de son but. Ce lieu lui paraissait bien étrange, elle n'avait croisé personne, que ce soit animal ou humain. Pourtant, elle savait qu'une forêt était toujours habité par quelque habitant, qu'importe sous quelle forme. Que se passait-il donc ?

Le ciel était d'un beau bleu, annonciateur de beau temps, et le soleil brillait de mille éclat, laissant ses raillons de lumière lêcher d'une douceur agréable le visage de C'Ian. Ses cheveux flottaient légèrement sous l'effet des quelques brises de vent qui se manifestaient parfois. Les yeux fermés, elle s'arrêta quelques instant afin de savourer ce pur moment de bonheur. Elle se sentait bien. Très bien même. Et une exitation innexpliquable venait de surgir en elle, sans qu'elle sache pourquoi. Arrivait-elle enfin au but ?

Continuant son chemin, elle arriva à l'orée du bois. Déja elle voyait le haut d'un chateau se dessiner au dessus des arbres qui donnaient à la forêt une atmosphère étrange mais concevable. Un sourire naissant sur ses lèvres, elle s'approcha de ce lieu inconnu, espérant pouvoir trouver quelques indications sur le chemin à prendre pour trouver l'académie où elle était embauchée.
La lisière atteinte, elle posa son regard sur le chateau qui semblait dominer le ciel de toute sa hauteur. Où était-elle donc arrivée ? Elle ne connaissait pas de chateau semblables à celui-là ...
C'est alors qu'un bruit se fit entendre, et sans prévenir, un chat bondit du sac que portait C'Ian, et vint se percher sur l'épaule droite de la femme, laissant sa queue caresser la joue de cette dernière. La main de C'Ian s'approcha du menton de l'animal qui émit un fier ronronnement, les yeux fermés, sous l'effet de la tendre caresse que lui offrait sa maîtresse.

Elle montra le chateau d'un signe de tête à l'animal, avant de lui demander :

" Tu crois que c'est là ? Ou tu penses que je me suis encore trompée ? Ce serait bien ma chance... "

Le chat, trop heureux de se voir caliner de si bon matin, ne pretta aucune attention à ce que lui disait C'Ian. Fudrait-il encore qu'il comprenne ce qu'elle dit...

Il est vrai que la forêt était spécial ses derniers temps, les caprices de celle-ci ne se faisaient plus entendre, les animaux étaient peu visible... Le printemps revenait mais était-ce vraiment la seule cause qui aurait pu faire que la forêt s'apaise ?

Malgré que les saisons qui changeaient la forêt niveau paysage restait la même, pas une feuille sur les branches pas une feuille morte sur le sol, une forêt morte, mais qui pourtant vivait.

Un grognement pu se faire entendre, il était petit et loin, mais il se rapprochait a une vitesse fulgurante de la Dame et son chat. Oui vraiment rapide, au moment ou si ils se retournaient allaient pouvoir apercevoir, deux yeux jaunes féroces qui cherchaient qu'à faire fuir et impressionner. Un pelage gris noir, une taille plutôt haute et un filet de sang dégoulinant de la gueule de ce truc. Ce truc étant a première vue un loup, plutôt massif et surtout couvert de petite blessure. Si on s'attarde un peu mieux aux détails on peut remarquer un bras qui accompagne de le filet de sang de la gueule de l'animal. Oui il tient fermement un membre humain... Et semble vouloir passer là ou se trouve les deux êtres. Sa direction semblerait donc le château.

Derrière d'autres bruits se faisaient entendre. Un instant il tourna la tête et posa délicatement l'avant bras sur le sol. Il leva la tête et cria (à la lune XD) Le sol commença à trembler puis les arbres se rapprocher et former un mur sur le chemin de l'animal. Il reprit alors son jouet en gueule et regarda méchamment les deux êtres.

Un sérieux dilemme se posait, il grogna à l'adresse des deux personnes. A vrai dire il connait son travail, il sait ce qu'il doit faire mais il hésite... Il ne bouge pas, ses poils s'hérissent doucement, attendant un temps, une action mais aussi une personne.

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C'Ian regardait le chateau s'élancer à perte de vue ers le ciel bleu, propice à la saison du printemps. Son regard hypnotisé ne se détâchait plus de la toiture qu'elle pouvait maintenant apercevoir d'où elle se trouvait. Ses nombreux pas l'avaient menné dans un endroit bien étrange, mais qu'importe, elle était sûre d'avoir trouvé. Il reignait en ces lieux une force dont elle ne pouvait décrire l'ampleur, mais qui ressemblait fortement à la magie qu'elle pratiquait sans ébauche.
C'est alors qu'elle sentit les griffes de son chat se planter dans son épaules, et sans prendre la peine de se retourner, elle attrpa l'animal par la queue afin de le soulever au niveau de son visage. Quelle mouche avait donc piqué ce stupide animal pour qu'il se mette à cracher, à montrer les crocs, la queue toute hérissée, et à sortir les griffes de ses coussinets ? La jeune femme ne mit pas longtemps à le découvrir.

Elle découvrit derrière elle un animal dont elle n'espérait pas la visite. Un loup au regard jaune presque terrifiant, un avant bras bloqué entre ses crocs. Il lui semblait même que les doigts avaient légèrement bougés lorsqu'elle avait posé son regard dessus...

Elle lâcha alors son chat sans prendre attention à la position qu'avait prit celui-ci, les pattes en avant tentent veinement d'attraper l'avant bras de sa maîtresse pour avoir un quelconque point d'équilibre, et celui-ci tomba sur ses quattres pattes dans un bruit sourd qui fit se soulever la poussière du sol humide qui s'étendait sous ses pattes, les crocs serrés, crachant d'une voix roque son mécontentement.
C'Ian, quand à elle, lança un bref regard au loup qui semblait vouloir passer entre elle et son chat. Qu'il passe, elle ne va tout de même pas lui mettre un coup de pied dans le derrière pour avoir trouvé sa nourriture chez un être humain. La viande crue est à tout le monde après tout.

Hochant légèrement la tête, elle sentit alors le sol se soulever, et former une barrière entre elle et le chateau. De toute évidence, ce sort n'étant pas la création de la jeune femme, il y avait quelqu'un d'autre dans la forêt... Cherchant du regard la personne qui venait de créer ce mur à l'adresse du loup, elle tenta désespéremment d'apercevoir une silhouette dans l'air qui commençait à s'emplir de brouillard et d'humidité, mais apparemment, personne n'était assez proche d'elle pour qu'elle puisse l'entrevoir, et l'interpeler. Dommage, elle devra se contempter d'une compagnie pas vraiment divertissente, se composant d'un chat, et d'un loup en plein repas...
Si l'une des directrices pouvait arriver et l'accueillir, ce serait quand même beaucoup plus instructif qu'une queue hérissée, et d'un avant bras encore vivant...

Le loup voulait mais ne pouvait pas passer, en loup en pleine réflexion gardant un air sanguinaire, il ne semblait pas vouloir se faire apprécier et resserra un peu plus les crocs sur ce pauvre avant-bras. C'est alors qu'il redressa la tête, les oreilles de même, un bruit qu'il aurait reconnu, oui ça semblait correspondre aux signes qu'il donnait.

Quelqu'un qui court, voilà une jeune fille qui montre le bout de son nez, courant aussi vite que le vent, elle vint prendre le loup dans ses bras, les genoux légèrement fléchis pour qu'elle soit a sa hauteur. Elle n'était pas vraiment grande, de long cheveux rouges ondulant tombaient en cascade dans son dos. La demoiselle vint faire une accolade au loup, le sang du bras s'écoula sur ses épaules, elle ne semblait pas terrifier par cet aspect glauque ni part ce loup, elle en était sûrement la maîtresse, car son regard avait changé, ce n'était plus un duel pour savoir qui allait passer, qui allait vaincre, mais l'animal semblait plutôt laissé place a cette jeune femme, c'était elle, maintenant la maître du jeu.

Elle se mit alors debout, la tête du loup lui arrivait a la poitrine, une dernière caresse sur la tête avant de se tourner vers cette personne qu'elle avait deviné élémentaliste. Ses orbes pourpres vinrent se poser sur la demoiselle accompagné du chat. La jeune fille semblait gentille et douce bien que maintenant taché de sang et des poils rouges collés sur sa longue robe noir, elle ne paraissait pas effrayante, sa petite taille y était sûrement pour quelque chose aussi.

"Bonjour..."

Une petite voix inoffensive sortie. Peut-être une élève ?

"Qui êtes-vous, que faites-vous là ?"

Son ton se fit plus brute, presque menaçant.

"Selon votre réponse, je serais obligée de vous supprimer."

Son timbre de voix se fit agressif, mais son regard restait toujours doux, a croire qu'elle avait une totale confiance en ses capacités. Elle mit sa main en dessous de la gueule du loup et prit le bras dans sa main. En attendant les réponses de la femme, elle commença a étudier le bras, elle enfonça sa main dedans.

*Comme je m'en doutais il n'y a plus d'os...*

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C’Ian regardait le loup en proie à une brusque contraction des crocs. Apparemment, il semblait croire que la jeune femme allait lui piquer son bras, mais C’Ian avait déjà mangé, elle n’en avait donc pas d’utilité…
Elle afficha alors un sourire, une envie soudaine d’éclater de rire, mais elle retient, voyant qu’une demoiselle venait d’apparaître devant elle. C’est alors qu’elle vit la nouvelle venue prendre le loup dans ses bras, et puis lui demander qui elle était, et ce qu’elle faisait là. Etait-ce une élève, ou bien l’une des trois directrices, suffisament jeunes semblait-il ? Elle n’en savait rien…
Oubliant la présence du loup, elle se concentra sur son interlocutrice à la voix un peu trop sèche à son goût.

« Je m’appelle C’Ian Hoppeless, et je cherche l’académie des trois sœurs. Du moins je la cherchait, car il me semble que je l’ai trouvée. »

Elle tourna brièvement son regard vers le château qui se dressait de toute sa hauteur sous le ciel azur, et reporta de nouveau son regard sur la jeune fille aux cheveux roux et à la robe tâchée de sang.

« Je suis la nouvelle prof élémentariste. »

C’est tout ce qu’elle dit, jugeant que le reste ne la concernait pas.
Voyant que la jeune fille s’adonnait maintenant à une expertise complexe de l’avant bras que tenait quelques minutes plus tôt le loup dans sa gueule, elle se demanda sur le coup si la jeune demoiselle n’était pas une de ces petites nécromanciennes… Mais elle n’en avait pas le gabarit, ni le caractère. Pouvait-elle seulement juger sur ces simples critères ?

" Et vous, qui êtes vous ? "

La demoiselle enleva sa main du bras, elle ne l'avait pas vraiment élargie, la peau du corps étant flexible et de plus vu, son corps restait svelte, mais on pouvait remarquer quand même que certains muscles se glissaient facilement sur sa silhouette. C'est alors qu'elle lui tendit la main de sang, avant d'afficher un sourire narquois et de la ranger.

"Je vous serrerai la main plus tard, je crois."

On pouvait se demander si la jeune fille avait fait exprès de lui tendre, ou si c'était involontaire, quelque chose sur son visage disait qu'elle se moquait, mais se moquer de quoi ? A vrai dire, il n'y avait rien de drôle a la scène. Puis elle reprit, son intonation montrait comme une sorte d'oubli mais pas vraiment important.

"Ah oui, enchanté !"

Puis elle ria doucement. Et se tourna vers Haku en lui tendant le bras. Celui-ci ne le saisit pas et a la place s'assit au sol. La jeune fille vint le prendre dans ses bras et prononça plusieurs fois au creux de son oreille qu'elle était désolée. Les yeux embués de larmes elle se tourna vers son interlocutrice.

"Je m'appelle Night Syu, ancien professeur élémentaliste, et a ce jour encore directrice."

Qui aurait pu croire qu'un petit gabarit comme le sien, et un visage aussi jeune pouvait être directrice, avec le regard plein d'eau et mais qui reste dur on pourrait lui monter ou baisser son âge a sa guise. En tout cas quelque chose venait de se passer pendant ce cour laps de temps qui avait mit la demoiselle dans un drôle d'état.

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C'Ian regardait la nouvelle avec une petite lueur dans les yeux. Ainsi c'était donc elle l'ancienne prof des élémentaristes, et directrice de l'académie des trois soeurs. La jeune femme qui avait répondu positivement à sa requête.

" Enchantée de même. "

Elle afficha un sourire, le regard posé sur l'avant bras que venait de ranger la directrice. A vrai dire, elle se moquait bien que la directrice la nargue avec son avant bras, a près tout, n'est-elle pas encore jeune ? Un coeur insouciant à le droit d'être atteint de quelque folie, aussi pures soient-elles...

En tout cas, elle avait trouvé son académie, et rien ne pouvait lui faire plus plaisir en ce moment. Décidée à bien commencer, elle emboita le pas à la directrice, espérant que celle-ci veuille bien la conduir là où elle est censée aller. Elle verra ensuite par où elle commencera.

La directrice avait toujours l'avant bras dans la main et commença a se diriger vers l'académie en voyant qu'elle était suivie. Le loup lui ne bougea pas, il avait les yeux clos. Syu se retourna vers C'Ian un air interrogateur.

"Que voulez-vous ?"

Son ton s'était modifié, mais un sourire vint se dissimuler sur son visage. Elle regarda ensuite à droite et à gauche. Les branches de certains arbres s'étendirent vers elle, serait ce la demoiselle qui exerce son pouvoir ou la forêt qui est vivante ? Elle commença à regarder les branches petit à petit et retirait des écorces de certaines branches, les arbres ne réagissaient pas et Syu le savait car ils étaient consentent. A vrai dire elle connaît bien la nature et une professeur élémentaliste devrait aussi connaître cette science, logique non ? Elle allait vérifier ça en tout cas.

La demoiselle finit par lâcher le bras au sol et l'écrasa fortement car elle eut l'impression qu'il avait bougé, mais ce n'était pas qu'une impression... Son petit peton suffit donc pour arrêter sa maigre course.

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C'Ian suivait Night Syu, espérant qu'elle lui montre le chemin jusqu'à sa juste destination, mais celle-ci se retourna et lui demanda ce qu'elle voulait. Sur le coup, C'Ian ne comprit pas pourquoi elle n'avait pas deviné, mais elle ne lui tint pas rigueur. Décidée à ne pas faire d'histoire, elle offrit un léger sourire et répondit d'une voix calme.

" Et bien... savoir où je dois aller. Après tout je suis nouvelle, je ne connais pas l'académie. Mais si vous y tenez tant, je peux trouve rmon chemin toute seule, non ? "

Elle tourna donc son regard sur la haute batisse, se demandant si les couloirs de la demeures seraient aussi grands et impressionnant que le chateau en lui même, ou si l'interieur était autre. Elle n'en aura surement pas toute suite la réponse...
Laissant échapper un soupir, elle posa son regard sur ces arbres qui semblaient se pencher vers la directrice, comme s'ils la saluaient. C'est vrai, après tout, elle aussi était spécialiste dans le domaine des éléments, c'est normal que les arbes réagissent ainsi. A moins que ce ne soit la directrice elle-même qui provoque ce phénomène grâce à ses pouvoirs. Après tout, elle sentait une étrange energie emmaner de cette dernière. Une energie dont elle ne connaissait la teneur. La directrice lui sembla bien étrange tout d'un coup. Les sourcils froncés, C'Ian posa son regard intensémment curieux sur la directrice. Quelque chose de bizare se passait, et C'Ian voulait découvrir quoi. La main dans les hceveux, elle vint se gratter inconsciemment le crâne, ébouriffant quelques mèches laiteuses au passage.
Allait-elle oser poser la question qui lui tenanit maintenant à coeur, au risque de se faire renvoyer ? Oui, elle osa :

" Dites-moi, mademoiselle... si je puis me le permettre... il ne me semble pas que vous soyez... humaine. Je me trompe ? "

Il lui semblait maintenant que tout était clair. Elle venait de découvrir quelque chose auquel elle n'avait pas pensé avant. Cette energie positive qui sortait du corps de la demoiselle n'était pas la même qu'une élémentariste comme C'Ian, c'est à dire une humaine. Il semblait que Night Syu étaiot l'élément elle-même. Mais peut-être qu'elle se trompait. Dans quel cas, elle a alors surement offensé la directrice... ou peut-être pas.

Un regard interloqué, Night Syu stoppa carrément les prélèvements d'échantillons sur les arbres, le morceau de tissu qu'elle avait dans la main pour récolter ce qu'elle prenait, elle le replia et sourit. Un sourire qui signifiait que C'Ian avait vu juste. Mais il semblait triste, pâle voir affaiblit... Allez savoir, beaucoup d'expressions se dessinaient sur le visage de la demoiselle et tellement que les significations pouvaient être aléatoires !

Elle sembla caresser les branches, son bras se mêla alors a celle-ci, son bras était la branche, avait-elle la possibilité de changer ses molécules a volonté ? Normalement non, seul un psyon ou bien une nécromancien pouvait le faire et très rarement un créateur !

C'est alors que la demoiselle coupa son avant-bras, on aurait pu voir une giclée de sang sortir mais non, il resta de terre, d'ailleurs Syu le tendit vers le professeur et elle put voir que ce n'était que de la terre, enfin du bois...

"Je ne suis qu'une création, avec un des esprits de la créatrice, normale, avec votre niveau vous vous en rendez bien compte et en êtes bien consciente ! Je suis Night Syu, je suis juste de terre, vous comprenez bien ce que je veux dire ?"

A vrai dire c'était très flou mais si Syu devait révéler le pourquoi du comment il y a une personnalité, ça équivaudrait a raconter son passé, ce qu'elle n'a guère envie.

"Je suis comme l'élément des plantes, influencé par le vent, fuyant le feu et a la recherche de l'eau ! Je ne suis pas Night Syu mais l'une de ses parties, Night Myu l'a beaucoup aidée..."

Après avec sa propre définition de l'élément de la terre, on pourrait cerner son caractère. La terre n'est pas très agitée, ce sont les hommes qui l'a font bougé, actuellement cette Syu semble en mouvement donc...

La demoiselle vint saisire l'avant bras qui était au sol, elle se le fixa sur son avant bras coupé et la terre prit possession de celui-ci, on voyait bien entendu, la terre qui faisait le lien, et la couleur de peau qui différait, de plus l'avant bras s'agitait tout seul, c'était vraiment particulier a regarder, ça aurait même quelque chose de monstrueux pour les personnes pas habitué...

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C’Ian regarda tout cela sans broncher, écoutant les remarques et explications que lui faisait la demoiselle, et elle ne semblait pas dégoutée par ce qu'il se passait sous ses yeux. En avait-elle l'habitude ?
Qu’importe la nature, et la composition de celle qui lui adressait la parole, elle était quand même une demoiselle, le fait est qu’elle semblait avoir une âme, une pensée, des sentiments.
Elle posa alors son regard sur l’avant bras que reconstituait Night Syu, lui adressant un sourire destiner à lui montrer qu’elle comprenait ce qu’elle disait, et compatissait surement à sa douleur moral, aussi dure soit elle.

« Et la vraie Night Syu, elle est où ? A moins que vous puissiez me montrer le chemin qui m’est destiné… Je ne sais pas vraiment où je dois aller, et si je dois me prononcer aux directrices avant de commencer mon travail… Bref, je suis perdue. Je n’ai pas vraiment l’habitude de me voir dans des situations aussi délicates… »

Elle ne cessait de regarder la petite demoiselle, sans jamais penser qu’elle n’éait en fait… qu’une plante, un arbre, ou quoi encore qui pourrait concorder avec sa condition.

Night Syu regarda avec un sourire qui montrait de la tendresse C'Ian. Elle commença a avancer et elle fit signe de la main de la suivre. Voilà qu'elle commençait a sortir de la forêt, mais revint finalement sur ses pas, courant a toute vitesse vers son loup. Les plantes qu'elle avait récupéré auparavant vinrent s'appliquer sur lui, de la fumée s'échappa des plaies de Haku mais pas entièrement guéri.

"Je vais demander au cerisier de te déposer dans mon bureau."

Celle-ci clos ses paupières et commença a mumurer quelques mots dont le dernier fut le plus distinct.

" [...] Ar !"

C'était une toute autre langue que certains maitrisent selon les rencontres qu'ils font au cour de leur vie. C'est alors qu'une branche d'une certaine taille, même énorme arriva vers elles, éraflant par la même occasion le bras de C'Ian... De lui même la branche de cerisier vint saisir le loup et tous deux repartirent. Syu sourit et reprit son chemin vers C'Ian.

"Vous croiserez ce cerisier dans le hall d'entré..."

Elle continua donc le chemin vers la sortie de la forêt, mais bizarrement elle ne prenait pas une ligne droite et semblait se rallonger, même beaucoup on pourrait croire.

"La maudite se trouve actuellement dans un livre, enfermée dans la bibliothèque. Je vais vous conduire a mon bureau, mes soeurs ont surement votre dossier sur leur tables. Au passage je vous montrerai votre salle de cours... Si vous souhaitez faire cours dedans, bien entendu."

Puis elles continuèrent à avancer, parfois la demoiselle reculait de quelques pas avant de tourner sur la gauche ou la droite et voici qu'elles arrivèrent aux abords du lac, pour pas dire carrément devant.

"En quoi votre situation était-elle délicate avant ?"

Oui, car comme l'avait si bien expliqué Syu, elle ne peut utiliser que les pouvoirs de la terre, donc en aucun cas ceux de l'eau et une plante dans l'eau se noie, et la terre humidifié s'effritent et se brisent.

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C’Ian rendit le sourire à Night Syu qui venait de lui en envoyer un. Au moins, elle sait que même inhumaine, une créature telle que Night Syu peut être aimable. Et même si elle le savait déjà, elle en avait maintenant la preuve devant les yeux. Parfois même, les inhumains se montrent beaucoup plus humains que les humains eux-même, et Night Syu semblait faire parti de ces quelques cas rares.

C’est alors que la demoiselle exposa le désir de menner son loup dans son bureau par l’intermédiaire… d’un cerisier, qu’apparemment C’Ian rencontrera durant son passage dans le hall. Night Syu se mit alors à murmurer une formule magique, du moins c’est ce que C’Ian pensa en entendant cette langue étrangère qu’elle n’avait jamais entendue du haut de ses 20 ans. Et il ne se passa pas beaucoup de temps avant que le cerisier ne fasse irruption, écorchant au passage le bras de C’Ian , prise au dépourvue. Le regard posé sur sa légère plaie, elle passe son doigt dessus afin de briser la goutte de sang qui commençait à couler. La plaie fermera, une écorchure n’a jamais fait de mal à personne.

Ainsi, elle regarda le loup se faire emporter par la branche d’arbre et disparaître sous ses yeux. Night Syu se tourna alors vers elle et la guider vers l’académie.Elle débouchèrent ainsi devant un grand lac dont les reflets du soleil miroitaient en de fines ondulations dorés, donnant l’impression que le lac brillait d’une lumière magique et inconnue, dont la chaleur se répendait doucement sur les lieux.
C’Ian afficha un sourire sur ses lèvres en voyant qu’elle était enfin près de l’académie, et qu’elle allait bientôt y entrer. Night Syu s’étant proposée pour lui faire la visite des lieux, elle acceptait la proposition sans bronchée, ravie de voir qu’elle ne serait pas seule en ces hauts batiments blancs et mystérieux. De plus, Night Syu était une ancienne professeur pour les élémentaires, un fait qui rapprocha encore plus la demoiselle de la jeune femme.

"En quoi votre situation était-elle délicate avant ?"

C’Ian se tourna vers la jeune fille, revenant brusquement dans la réalité. A dire vrai, elle n’avait pas vraiment comprend ce que C’Ian lui avait dit…

« Non, je disais que je n’avais pas l’habitude de me retrouver dans des situations aussi délicates. Etre prise au dépourvue en se rendant dans un endroit que l’on ne connaît pas et dont on ne connaît même pas le lieu, pour y enseigner, et la peur de ne pas trouver son chemin et de ne jamais arriver à destination. Ca, c’est délicat. Sinon, ma vie n’a jamais été aussi mouvementé et agréable qu’en cet instant. »

Elle se tourna alors complètement vers Night Syu, laissant voir une haute silhouette svelte et élancée. Et elle déclara en un sourire :

« Merci de m’avoir aidé Night Syu. Quoi que vous pensez, qui que vous soyez, pour moi, vous n’en êtes pas moins humaine, et je serai ravie de faire le tour des lieux avec vous. Si vous le voulez toujours… evidemment . »

Pourquoi avait-elle dit cela ? Peut-être parce qu'elle sentait, niché tout au fond du coeur de la jeune fille, une tristesse, une désolation qu'elle ne dénoncerait surement pas. Toujours spontanée, C'Ian ne se serait jamais tue. Mais peut-être que ces quelques mots pourrait réconforter la demoiselle... ou pas.