L'académie des trois soeurs
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L'académie des trois soeurs

Nécromancie, magie des éléments, (et autres) ce sont les exemples de matières que vous pourrez apprendre au coeur de cette mystérieuse école.
 
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 Han'gyaku (trahison)

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Rîdâ Kur
Invité
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MessageSujet: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 13:54

En pleine nuit hivernale, dans les rues sombres et humides, des notes rockeuse et rebelles résonnent encore, les clochards des environs n'y font plus attention "simple question d'habitude" disent ils...

Pourtant il n'est pas si fréquent d'entendre un son si anarchique, démentiel et malsain, qui pourtant reste mélodique...
Malgré ca peu ou pas de gens passent le pas de la porte de se bar isolé...
Dans les échos on entends que des fragments, plus on se raproche plus c'est envoûtant, enfin tout est relatif.

Seul les puristes passent le cap de la porte, s'installent, profitant de l'instant unique, absorbés par ce son massif, ils n'oublient pas pour autant le groupe en lui même, 5 hommes délurés hors de toutes couches sociales, qui pendant leurs efforts scénaristique s'échangent des regards malicieux et complice, surtout le guitariste et le prophet...
Si jamais le public n'était pas du genre à aimer les "bisutage" masculin, les jeux avait de quoi déplaire pourtant cela ajoutait du charme à ce qu'était le groupe.
Un mélange macabre et pourtant tres mélodiquement angoissant tout en restant esthetique et non bourrin.
Finalement à bien les regarder ils n'avaient pas l'air de pouvoir faire "rock-star" et pourtant, pourtant ils étaient la et comptaient bien y rester jusqu'à ce que mort s'en suive.
Le chanteur faisait parti du top 5 des membres les plus regarder sur la scene, simplement parcequ'il entretenait cette apparence fébrile et adolescente qui cachait sa "vraie" nature.
lls s'attardent tous sur lui à cause de ses expressions angoissante, son inexpressive habitude de se mutiler en souriant sadiquement, et sa force d'hurler sans cesse de facon à plonger les plus courageux dans une sensation de peur relative...

A la derniere note, celle qui donne le mot pour le vide, les gens partent sans en attendre d'avantage, reste dans la salle à présent le chanteur, délaissé.
Il descend de son pied destale et va s'asseoir sur une des chaises non loin de là, tout en fredonnant une mélodie salutaire et solitaire, brisant délicatement le silence devenu pesant.

Doucement il se laisse glisser du dossier de la chaise et abandonne son chant pour rire sardoniquement...
Dans l'obscuritée encore faible à cet instant on apercois ses lèvres bouger mais pas un mots ne sort...

Sans aucun sentiments sur son visage il se relève et se regarde dans le mirroir du bar.
Il n'y voit qu'un homme qui approche de la trentaine, les cheveux totalement hérissés, arrangés dans une sorte de crête haute et blonde sur une base noire et courte, quelques vagues mèches blonde tombent sur son visage encore trempé, coupant ses yeux cernés de noir...
Ces derniers étaient prolongés par de fines larmes noir, son regard fixait l'homme sinistre en face de lui, ce regard blanc d'un coté donnait l'impression d'observer le vide et l'autre, d'un noir profond vous inspirait un dégout viscéral, tel des yeux d'un cafard ou d'un insecte de cette trempe.

Son maquillage tout bonnement glauque soutenait cette évocation malsaine, renforcée par ses nombreux piercings, contournant ses levres et agrémentant son regard...
Au final il ne voulait pas laisser voir le vrai visage qu'il possedait, rien ne lui appartenait dans cette image noir et décadente.
Tel était la description d'un ange déchu d'apres certains, devant son mirroir l'archange d'insalubrité, ne bougait plus, observant son hostile reflet, ce lugubre reflet, accusateur de son état...
Il ne clignait pas des yeux comme pour ne pas laisser disparaître cet homme dans le mirroir, et il restait ainsi un certain temps, dans un calme religieux et infiniment long...
Dehors il neigait encore, en ces heures tardivent personnes n'osaient sortir, pourtant le tête à tête continuait et se prolongait encore et encore, finalement ses mains commencèrent à le trahir, elles tremblaient doucement pourtant le fait était là, elles tremblaient.

Soudainement il abandonna sa léthargie pour prendre son paquet de cigarettes dans sa poche, il le trouva et l'étraignit pour le sortir tremblant d'avantage.
Il perserverait et sortit une clope de son paquet tremblant frénétiquement à présent, il la déposa sur ces lèvres, fixant toujours son être second dans le mirroir.
Prit de spasmes il essayait tout de même de l'allumer, mais il vascillait beaucoup trop pour y parvenir, finalement cet état l'énervait encore plus, il lui était impossible de rester stable.
Tout comme atteint de fièvre, il chancelait, puis reprit d'un geste rapide sa cigarette et l'alluma au hasard d'une flamme chassée par les mouvement incessants...

Quand il parvint enfin à appercevoir une pointe incandescante au bout de la clope, il balanca le briquet encore allumé dans les cadavres de bouteilles d'alcool, inconcsiement il en fît de même pour sa cigarette.

La flameche du briquet proche des flaques d'alcool ne tarda pas à donner l'effet escompté, une flamme consummait toutes les traces du liquide inflammable et continua sa petite course au sein des bouteilles...

Cette vu ne l'inquiétait pas, il s'accroupi pres de la chaise, et soutenait son visage dans ses mains.
Le feu prennait de l'ampleur, il décida de bouger sans grande assurance dans ses gestes, il traversa la piece et s'approcha du feu.
Il était en quelques sortes hypnotisé par le ballet orangé des danseurs sauvage, illuminant la salle avec ces teintes typiques des ciels d'été où tout commence et parfois tout fini...
Quand il tenta de marcher plus que de tituber il frôla les verres du comptoir, biensur certains tombèrent sous l'effet de vent, mais le bruit de verre brisé n'attira même pas son regard qui était inexorablement attiré vers un objet innatendu.
A sa stupéfaction il trouva du coté barman, une arme, il s'en saisit et l'observa attentivement, un rire hybride lui échappa, le genre de rire que ne pousse qu'un être aliéné.

Il fît marche arrère et reparti sur cette chaise, une chaise annodine, sans aucune prétention, mais c'était pourtant sur cette chaise qu'il y eut le déclic, où son esprit malade avait accouché de cette égoïste idée.

Dos aux flammes il braqua l'arme sous son menton, son geste était ferme et décidé, malgré ses tremblement devenu incontrôlable.
Il la releva au niveau de sa tempe et réalisa la portée de son acte, il ferma ensuite les yeux et fît glisser doucement le canon dans sa bouche, le mordant du bout des dents, et l'analysant avec sa langue, comme pour embrasser la mort, s'essquissa ensuite un sourire amer sur ses lèvres.

L'arme ainsi calée, de faible gémisements s'échappaient comme des appels deseperés, il tendit légèrement la détente et remarqua l'étrange facilité avec laquelle elle pouvait mettre un terme à certaines situations.

Il rouvrit les yeux et fixait lachement la pièce et pensa bêtement à ce qu'il l'attendrait une fois mort.


Finalement dans le calme de cette nuit là, un son percutant attira bien des hommes hors de leurs sommeil.

Quelques jours plus tard dans le même batiment qui fût rongé par les flammes, les quatres autres membres du groupe découvrirent avec amertume les volontées macabres du prophet.

Le guitariste reconnaissable avec sa grande chevelure rouge et son regard timide en toute circonstances, s'avanca vers les quelques traces de sang encore visible et laissa ses sentiments le guider.

-Il n'avait pas à faire ca! Putain juste avant il riait encore merde pendant l'essai on c'était fendu la gueule, putain pourquoi...Pourquoi?!

Le timbre de sa voix s'éstompait au fil des mots, et il faisait les cents pas pour se calmer.

-J'vais le voir et lui demander une explications y'a pas moyen!

Dans la masse des autres membres le batteur restait la prostrer devant les reste calciné du bar et abandonna quelques mots.

-Die, reste calme, je ne pense pas qu'il te dira quoi que ce soit tu le connais mieux que quiconque...

-Connard d'hypocrite égoïste et fumier de 1ere!


Sans réelement finir sa pharse il partit vers l'hopital.

Il arriva enfin a son but, traversa couloirs et escaliers pour terminer son chemin dans une pièce blanche, vide de tout.
Il entra sans frapper voyant son ami assit et calmement il lui demanda.

-Ca vas?

Son interlocuteur tourna son visage vers lui et déclina la réponse en silence.

-Kyô je..

Finalement le blond épuisé et perdu fît semblant de répondre a sa question en acquiessant.

-Die je vais bien, tu peux repartir, merci d'être venu...

Tout ceci sur un ton aussi froid que distant, sans la moindre présence de sentiments...

Malgré tout Die s'avanca et arriva a la hauteur du lit où Kyô était installé
Tout deux sourièrent et Die engagea de nouveau la conversation.

-Tu sais je...J'aurais été capable de mettre le feu rien que pour venir te sauver..

Un sourire naissant fini par mourrir sur les lèvres du chanteur.
En même temps il détourna le regard vers le sol de facon a ne plus le voir...


Die ne laissa pas pour autant son homme seul, il posa sa main de l'autre coté du lit, puis son genoux et monta a quatres pattes au dessus du depressif.

-Sourris voir Kyô je t'offre un cadeau

-Désolé Die... *il soupir doucement* Pas ici, et pas maintenant laisse moi....


Kyô baissa d'avantage ses yeux vers le sol comme pour ne pas être affecté par tout sensation d'envie.

Pourtant Die avanca encore, rappocha sa tête du cou à découvert se trouvant devant lui, lui lécha le cou et remonta langouresement jusqu'a l'oreille, puis y déposa délicatement ses lèvres et caressa du bout de sa langue l'organe captif.
Dans son élan il posa sa main sur l'entrejambe de son "amant" pour apprécier l'effet de son cadeau.
Hélas malgré cela Kyô détourna une énième fois son regard mais cette fois-ci vers la fenêtre donnant sur un ciel vide et glacé tout comme son coeur...


La main de Die cherchait pourtant en se coin intime de son être proche, une quelconque réaction de plaisir, rien.
Il s'approcha de son visage le caressant de son souflle chaud et sensuel, puis il chercha la moindre trace de vie chez Kyô.

Il avait sur son visage une expression figée, comme si il ne se rendait pas compte du cadeau de Die, pourtant il pensa

*Je ne peux pas l'accepter, ce cadeau n'est pas a moi, il ne le sera jamais, je ne veux pas lui faie partager mes craintes et mes angoisses...*
Dans la suite des ses efforts masculin Die attrapa d'un geste vif le visage du blond, et dans la même geste l'embrassa furieusement.
Dans la même catégorie la réponse de Kyô fut tout aussi rapide et remarquée, Die se retrouva au sol et dans sa chute il avait arraché la perfusion, liassant s'échapper un cri de douleur, étouffé, de la part de Kyô.

Kyô se redressa subitement, pris de vertige et envahi par la colère et l'incommpréhension il dit a Die

-J'tais dis de jarter!

Pourtant ses paroles étaient dites sur un ton placide, effrayant vu l'état second dans lequel il se trouvait, de plus il ne regardait même pas Die alors qu'il lui parlait...

-Kyô merde! C'est quoi ton problème à la fin?!

Dans cette pièce seul Die emblant vivant, il finit par laisser la poupée qui remplacait dans la réalité son homme, son amour..



A présent il ne restait plus qu'un homme inanimé, conscient dans son rêve mais mort dans la réalité
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Rîdâ Kur
Invité
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 13:55

Die repartit plus desesperé que jamais, il ne savait même pas comment faire sourire cet homme au bord de la peine...

Pourtant, dans ses pensées confuses une seule reste, celle de ne rien oublier de ce qu'il venait de se passer, car il s'agissait bien de la 1ere fois où il avait osé lui faire quelques choses dans le sens sentimental, il était prêt à faire l'amour ici et maintenant si Kyô avait été disposé à dire oui...
Hélas restera graver aussi cette image de son homme passible, délabré et perdu, il descendit les escaliers se demanda si son "cadeau" ne l'aurait pas enrevé d'avantage

*Je n'aurais peut-être tout simplement pas dû avoir envie de le chauffer là, et surtout comme ca, on aurait cru un chaud lapin prêt a tout pour coucher avec n'importe qui...J'suis vraiment con, mon cadeau aurait du être plus simplement, un "je t'aime" ou un truc dans ce genre, mais nan il fallait que j'en profite et que je veuille le sauter dans une chambre d'hosto...Quel con*

Il s'en voulait profondement, si il ne se frappait pas comme un dément c'était simplement parce-qu'il se trouvait dans un hopital et que son comportement aurait sucité quelques questions mal placées auxquelles il n'aurait pas du tout envie de répondre.



Il arriva dans le couloir, mal éclairé de la sortie, il continua droit devant lui, pourtant il ralentissait chaques pas passant, comme si quelqu'un ou quelque choses le tirait à l'interieur, comme pour l'empecher de sortir...

Puis devant la porte il resta là, planté ,comme une poule avec un cure dents, ne sachant quoi faire

*Je..j'dois...*

Ces pensées étaient trop confuses pour lui permettre une reflexion logique.

Soudain comme pris de folie il se mît a courrir pour faire les 2 ou 3 mètres qui le séparait de dehors, et finir essoufler...
Quelques personnes ne faisaient que passer mais la vue de cet homme courrir juste pour 3 mètres et s'arrêter juste apres les firent un peu rire...
Il se redressa et profita du calme pour hurler

-J'te jure que d'ici à ta sortie tu vas déguster!!!!

Cette fois-ci les gens se stopèrent pour le regarder, comme un animal en cage essayant de négocier pour sortir...
Une femme tenta d'aprocher Die

-Hum, excusez moi Monsieur mais, vous allez bien?

Die se retourna vers elle, il était en larme, il ne pleurait pas mais laissait les quelques gouttes superflue tomber...

-Ca va c'est bon pas la peine de tous me regarder!

Il reprit son chemin en oublians les badauds assez surpris du spectacle offert, pour aller Dieu seul sais où...



De son coté Kyô restait, assit inerte, suite à la sortie de Die, un des medecins vint voir si tout se passait bien, et s'approcha de lui

-Vous allez bien?


Kyô abandonna la contemplation de sa fenêtre pour se retourner vers le medecinn d'un regard mal assuré il penche la tête en guise de réponse et comme pour accentuer ce vague geste il répondit

-Oui...

-Vous connaisiez l'homme qui vous a rendu visite?


Il acquiesse

-Que s'est il passé?

Il baisse la tête et scrute le sol

-Une infirmière va venir vous voir pour remettre la perfusion en place
Le docteur s'en alla dans un silence pesant presque inhumain

Dans le couloir le medecin croisa une aide-soignante, tout bas il demanda a cette derniere

-Demander à une infirmière de contacter le service Psychiatrique

-Mais pourquoi?

-Si on vous demande pourquoi, vous repondrez que c'est son medecin traîtant qui l'a conseiller...

-Il n'est pas dangereux?

-Pour nous non pour lui si...

-Bien Dr j'vais de ce pas demander


Apres ce court dialogue les deux personnes s'effacent dans le couloir.
Kyô restait toujours assit mais il fixait de nouveau la fenêtre de ce regard vide, le même que cette nuit la, inexpressif...
Il avait entendu les paroles de Die mais il s'en souciait trop peu pour les prendrent au sérieux, il rapprocha ses jambes de son buste puis passa ses mains autour pour se mettre en boule defaisant, les draps et autres couverture laissant à nu cet homme, habillé que d'une simple chemise laissant ses squelletiques jambes a l'air, le visage recouvert par ses grande meches blondes, et sa base brune noire couverte par une blondeure extreme, tout ses piercings étaient enlevés, sans maquillage ni bijoux, dénudés de tout...
Finalement il se laissait aller, gémissant silencieusement pour n'attirer personne sur lui

*Je n'avais pas le choix, je n'ai pas le droit de lui faire ca, même a personne d'autres...*

Il se balancait doucement pour se calmer, comme un enfant lorsqu'il à peur, il fredonnait en même temps, son chant était entrecoupé de sanglots.

Les heures passèrent, pourtant il ne bougeait pas de sa position, finalement la dite infirmière arriva et le vît ainsi, elle ne fut pas choquée ni surprise car tous dans le couloir sont au courant qu'il est "spécial" pas spécial dans le genre gay luron mais plutôt dans sa folie dépressive...

-Hum Monsieur je suis venue pour...

Elle s'interrompit et pour ne pas hurler elle mit ses mains devant sa bouche.
Au sol de fines traces de sang tombaient en compte gouttes, elle s'approcha de Kyô, puis elle soupira car il bougea legerement la tête à son arrivée à la hauteur du lit...

-Qu'est-ce qui s'est passé?

C'est dans les moeurs et surtout dans le protocole de parler à la personne pour la rassurer, ce qu'elle fît surtout pour se rassurer elle et non son patient, elle n'osait même pas le toucher de peur qu'il ne se retourne violement.

Il se releva seul, les avant bras couvert d'entailles diverses causées par ses ongles, il répétait a tue tête

-Je n'avais pas le choix, je n'avais pas le choix, j'avais pas le droit..Pourquoi j'ai dit ca?!

Les larmes étaient tellement nombresues qu'elles inondaient son visage appeuré, les yeux brillants et terriblement expressif d'une tristesse sans borne...
Peu de temps après une autre infirmière entra moins paniquée et saisit froidement son bras droit couvert de griffures peu profondes, et lui injecta un sédatif pour le calmer, puis au bout de 3 ou 4 minutes il commenca a ne plus pouvoir articuler, se laissant lentement endormir, donant à tous la vu d'un visage doux, calme, celui d'un ange venant de naître...


Un visage qui semblait perdu depuis bien trop longtemps
Quelques heures plus tard...
Un cri ou un simple rêve?

Die se releva en nage, paniqué, comme si il avait senti la peur de son être cher.
Senti ses douleurs et ses craintes, senti au plus profond de lui, senti et ressenti cette infinie solitude, que le prophet pouvait éprouver.
Il se leva doucement de son lit, et regarda dehors, il neigait.

Un calme indescriptible l'envahi, il inspira puis essaya de ne plus penser à son cauchemard, une sorte de rite d'exorcsisme, il s'approcha de la fenêtre close, l'ouvrit et s'y pencha jusqu'à perte d'équilibre.

-Pourquoi...? Si moi j'y pense *soupir* pourquoi n'y aurait il pas pensé lui?

La chaleure de la pièce s'en alla lentement laissant Die dans une reflexion plutôt censée.
Comme il était vêtu de la tenue d'Adam, le froid le reveilla définitivement, lui ôtant toutes pensées néfastes, une luciditée presque malsaine tant il comprenait ce qui pouvait pousser un homme au suicide.
Il recula d'un pas et referma tout et s'assit sur le bord du lit, il chassa du regard la pièce pour retrouver ses affaires...

*Quel con j'suis pas chez moi!*

En effet il était partit de son propre chef de l'hopital, mais pour aller où?
Ca il ne s'en rappelait plus, sur le coup nan mais à présent oui, il était partit chez Kyô pour chercher une raison valable à son geste.



Au même instant...
Reveil brutal, n'était il pas préméditer?
Kyô réalisa qu'il se trouvait dans une pièce pas la même que celle où il s'est "endormit" nan mais une pièce dans le genre trop normale pour être "normal".
Il se redressa dans son lit, et regarda autour de lui, rien...

Il ne se souvenait plus de rien, comme si il n'avait s'agit que d'un rêve, comme si sa crise d'angoisse n'avait été que fable.
Un frisson le parcouru, tant il était inquiet, et perdu...
Il regarda subreptissement la pièce, rien ne la décorait, pourtant il avait une étrange impression, le genre d'impression que l'on peut avoir dans une pièce famillière.
A présent il neigait...

-On dirait des boules de coton

Cette idée le fit sourire, il ria l'espace d'un instant, le visage doux, comme celui d'un enfant découvrant les plaisirs de l'hiver.
Finalement il continua à sourire, se redressa pour bien voir la neige recouvrir tout ce qui pouvait l'être et a cet instant son regard était si beau, étrangement beau.
Une pensée s'imposa sur l'instant:

*C'est bientôt Noël, et je ne peux rien lui offrir*

L'éphémère sourire s'effaça et laissa place à ce visage habituel, celui d'un homme indifferent à tant de choses.
Il bascula doucement sur le coté pour se lever, il posa un pied nu à terre, le froid du sol le fit hésiter, et il fini par se laisser glisser du lit.
Une fois debout il regarda dans une des penderies de la chambre pour trouver ses vêtements, découvrit la bonne porte et s'empara de ses affaires.



Dans la douce après-midi un vent glacé soufflait, faisant siffler et chuchotter les arbres dans leurs lente agonie, et aidant à se lever les uns et les autres pour avancer dans la blancheur du paysage...
Die cherchait à comprendre son être second et Kyô à se faire pardonner ce qu'il est...


Les pieds couvert de neige Die cherchait, cherchait et cherchait, sans but ni raison il cherchait quelque chose, mais il ne savait pas quoi, il avait la certitude que si il le trouvait il saurait que c'était l'objet de ses recherches...
Dans les rues marchandes les gens se bousculaient sans se regarder les uns les autres, dans ce mouvement incessant Die pris plaisir à s'imaginer une scène avec son homme...
Et comme pour le sortir de son rêve son portable sonna

*Merde c'est pas le moment T_T*

Il le prit dans sa poche et décrocha sans prêter attention à l'appelant

-Hi'

Au début on entendait des voix, plusieurs voix qui s'enguelaient puis une voix se détacha du groupe

-Die? Tu m'entends?

-Ouais, c'est qui?

-Kaoru...euh...

Kaoru était sans cesse interrompu par des gens hurlants

-Quoi Kao?!

-Kyô s'est fait la malle...

-...

Die resta sans voix suite à la nouvelle, pas à cause de la nouvelle en elle même mais dans ce que Kyô n'a pas fait, ou aurait dû faire.

-Die? T'as entendu?

-Euh ouais, ouais j'ai entendu, je...

-Bon j'dois te laisser, ciao

-Ouais...Tain' le connard me raccroche au nez, pis il est sympa, il me demande même pas comment j'prend l'truc!!!

Il rangea son portable et déambula dans les rues sans vraiment chercher, juste guidé par un instinct propre aux hommes, laissant derrière lui ses pas dans la neige.

Ses longs cheveux se balancaient dans le vent, comme un feu de braises se consummant dans la neige encore pure et vierge.
Il était inquiet, il avait peur de... de tout?
De tout ce que Kyô était à présent capable de faire, de se faire, il errait dans les quartier mais d'un pas rapide.



Dans le petit parc près du fleuve, Kyô marchait calmement.
Il regardait vaguement le ciel et ses blanc flocons immaculer le sol, le regard vers les cieux, rien ne semblait pouvoir briser cette belle image.

Il s'approcha du fleuve gelé, et s'arrête près du bord, contemplant son reflet dans les eaux prisent dans le gel...
Il essaya de sourire, de se sourire, pour voir quelle image de lui il donnait aux autres, il essaya plusieures fois, en vain, a chaque fois son sourire était magnifique, mais il sonnait faux, trop pour donner envie de lui répondre...

Il se baissa pour attraper la glace flottante, d'une main douce et faible, il caresse l'eau du bout des doigts, avec une finesse troublante, comme si il jouait avec la soie d'un fil..

Il chantait d'une voix tout aussi douce que ses gestes une mélodie connue et reconnue, de sa voix si atypique il susurait Gyakujou, l'air était leger, et agréable, quelques personne se trouvaient là au hasard des faibles gémissement du vent, et profitaient de cette magnifique preuve de beautée.
Il s'assit sur les pentes douce de la rive, et profitait du moment présent, en essayant d'oublier ce qui lui donne cette apparence si triste...


Qui n'était qu'hypocrisie et défaillance d'une âme aimante et aimée
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Rîdâ Kur
Invité
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 13:57

Die s'arrêta dans une rue peu fréquentée, il y reconnu la rue où il avait croisé Kyô la 1ere fois, bien avant les idées d'un groupe.
Il s'était demandé quel genre de personnes, pouvaient sourire honnêtement avec un regard à la fois si vide et si triste.

*C'est vrai, il n'a jamais changé, il a toujours été comme ça, mais je ne l'imaginait pas si égoïste, au point de vouloir mourrir*

Il longea la rue et tomba nez à nez avec un vendeur, il regarda vite fait l'étalage, et finalement s'attarda sur un objet, une guitare sèche...

-Ano...Je...Vous la vendez combien?

Il hésita l'espace d'un instant, il s'avait que ce n'était pas le moment pour faires des amplettes, pourtant, cette guitare semblait avoir une utilitée toute acquise à la situation...

Le vendeur coupa sa réflection:

-Une poignée de Yens, j'peux rien en tirer alors...

-10.000 Yens ca vous suffira?

-Mouais, joue donc dans la rue, tu te fera vite rembourser le prix tu sais.

-Iie, elle va m'aider à autre chose, quelque chose de bien plus important à mes yeux, enifn je pense.

Die donna ses quelques économies au vendeur, en lui offrant aussi un sourire enfantin.
Il reparti, plus sur de lui, il ne savait pas où pouvait être son amant, mais il savait quoi faire une fois ensemble.



Kyô regardait le ciel, devenu bleu gris, ses yeux se noyaient, et prennaient cette même teinte, tant il fixait lividement le ciel.
Des enfants jouaient dans le parc adjacent, un peu pus loin, une jeune file l'observait calmement, elle semblait triste, et pourtant tout comme lui, elle souriait...

Il comprit alors ce qu'il ne pouvait pas voir sur lui, le sourire est une si belle invention, qu'elle ne méritait pas d'être comparée au mensonge ou à de l'hypocrisie...
Il pencha alors la tête en arrière, et oublia tout ce qu'il avait pu apprendre.

Il souriait enfin, le visage clair, il venait de comprendre qu'il fallit sourire pour soi, sinon ce sourire n'éprouvait rien.
Cette "1ere leçon" le fît un peu rire et de sa trentaine, sombre et décadente, il semblait être passé à l'enfance pure.
Il se releva brusquement, manquant de peu de tomber, puis il parti souriant.
Ce qui pour le coup n'avait rien de tres normal.

Qui aurait pû changer du tout au tout en si peu de temps, et surtout avec rien...?
Pourtant c'est ce qui lui était arrivé, et il traversa le parc aussi vite que possible, surprenant même les gens qui l'avait observé il y à encore peu.

Il partit droit dans les quartiers, mal fréquentés? En apparence oui, il faut le croire, peu de personnes avaient l'idée de s'y aventurer par plaisir, ou non sans raisons.



Une fois arrivé dans les coins les plus mal famés, il entreprit de se "poser" quelque part, sans grandes convictions, seul son sourire le différanciait des autres.

Il voyait non loin de lui un trottoir tranquille, il s'y installa ne fixant rien, presque les yeux fermés.

Dans sa poche restait encore des clopes, il s'empara donc du paquet, et en sortit une, le briquet étant à coté il s'en saisit aussi.
Sereinement il posa sa cigarettes sur ses lèvres, et l'alluma sans problème, ensuite dans le même ordre il rangea le briquet dans sa poche, celui où ce trouve le paquet.
Il tira un taf, et s'amusait à regarder les fenêtre juste en face de lui, au 1er étage d'un vieux môtel flingué depuis longtemps.
Certes la vue avait ses avantages, même si Kyô était attiré par Die, les femmes ne lui déplaisait pas pour autant, surtout celle qu'il avait droit devant lui.

Il resta donc assis à cette place sans se soucier du monde autour, pour le moment il se rincait l'oeil comme tout bon homme qui est normalement constitué.
La jeune femme se déshabillait, pour quelle raisons? Peu importait apres tout le résultat était la, elle se déshabillait, et elle ne faisait pas semblant, tournée de face vers la fenêtre, de quoi juger à vue de nez sa taille de bonnet.

Biensur même si cela était décalé il siffla, et souriait largement, comme un gamin fier d'une connerie.

-Hey!!!

La femme s'éxclama quand elle comprit qu'elle était limitte observée de "trop" près.
Elle attrapa une serviette, ainsi il comprit la raison de se "strip-tease", et elle se pencha à la fenêtre beuglant au voyeur, d'autant qu'elle n'avait pas tort, loin de là.

-Gomen...Je....

Il se leva rapidement, laissant tomber au passage sa clope, dans la précipitation son porte-feuille tomba aussi.
Il tourna assez vite les talons, ne voulant pas voir venir la furie en serviette un vase à la main pour le frapper.

Il coupa dans des petites ruelles assez sombre et sales, pourtant il n'arrêta pas de courrir.
Vers la fin de sa course, il remarqua qu'il s'était bien enfoncé dans les bas quartiers, choses peu recomendable si l'on tient un temps soit peu à sa survie.



Plus tard encore Die lui arriva dans une grande avenue, celle qui par la suite débouche sur le parc, cleui où se trouvait le petit blond.
Il descendi tranquillement la rue, passant à coté de plus en plus de couples, mais cela ne l'interessait plus tellement, il ne tournait plus son regard vers eux.

Sa guitare à la main, il souriait et avait l'air réelement heureux, mais pourquoi? Une des grandes question que ne se pose qu'en acs d'amour véritable.

Devant un arrêt de bus, un attroupement s'était formé, une jeune femme était en larme, le genre de jeune fille trop bien galbée pour n'être qu'une simple vendeuse.

Le guitariste ne se détourna pas pour autant, apres tout des femmes pleurant, ce n'était plus un phénomène rare, tout les jours on pouvait en voir, et plus d'une.
Pourtant dans le bruit ambiant on pouvait entendre des fragement de ses lamentations:

-Si, je peux te jurer....Nan il me regardait, comme un sérial-killer, ou un type d'ce genre la!

Elle ne parlait pas seule, mais au téléphone, elle sanglottait de tristessse, ou plutôt de peur, mais cela l'empêchait d'articuler quoique se soit, la rendant encore plus nerveuse.
Sa voix était suraîgue, et virant de l'à peine audible au hurlement hystérique.

-Nan j'ai pas fumée, sur la vie de ma mère c'te gars, c'était...Nan bordel il était sur le trottoir, assis la clope en pleine gueule!
Sa voix était paniquée au possible.

Die s'en alla un peu perplex, mais sans raison pourtant.



Encore faut il une raison pour se soucier de ce genre de choses...
De son côté le prophet était un peu perdu et essouflé de sa petite escapade improvisée dans les basses rues.
Il tremblait un peu d'excitation, apres tout même si il avait failli payer cher sa vue, il en était bien content malgré tout.

Il leva la tête intrigué par les odeurs assez spéciale du lieu, mélange de crevure, et de dechets domestique, surplombées par celle des substances moins licitte.

-Doko wa... Doko?

Il regardait vers le ciel un peu nuageux, la voix perdue et tranquille, comme celle d'un enfant tout bonnement crédule et obéissant, il semblait attiré par ce ciel étrangement calme, apres tout c'était le même qu'il y'a 1 heure tout au plus, mais il lui plaisait d'avantage.

La ruelle se terminait de part et d'autre, devant et derriere lui, sur les coté les immeubles se chargaient de rendre la route barrée.
Dans son dos des cris d'enfants, jouant à des jeux bruyant, le chanteur sursauta un instant, il était loin de s'attendre à tant d'animation dans le coin...

Il se retourna doucement pour les voirs jouer, mais à sa grande surprise il n'y avait plus personnes, la coïcidence avait perdu de son charme, cela relevait plus de l'inquiètude que du rêve.
Il était bel et bien perdu, pourtant il ne paniquait pas.
Il regarda autour de lui.

-Quelle merde...
Le ton relativement calme et amusé, même si la situation était loin d'être rose.
Il était un peu en nage et essfoulé, le visage rougit.
Il était debout contre le mur d'une des batisses, le vent balayait ses cheveux devant ses yeux humides.
Il se pincait les lèvres pour ne pas pleurer.

-Hey! Tu cherches quoi?!

Le blond se reoturna vers une voix rauque et inquiétante.
Il vît un homme d'une vingtaine, un air imposant allié à un regard agressif.
Il lui répondit d'une voix douce:

-Rien j'suis juste d'passage...
-Ah ouais?

La réponse était teintée de sadisme, limitte ironique au passage.
L'home s'avanca vers le prophet, le sourire carnacier aux lèvres.
Dans sa main un canif lame dehors.
Le blond recula sans hésiter, mais derrière lui un autre tout aussi aimable.
A présent encerclé, il mît ses mains dans ses poches, remarquant au passage l'absence de son porte feuille.

"Merde!"

Il ouvrit grand les yeux, essayant de trouver une échappatoire.
Au même moment les deux hommes s'echangerent quelques paroles.
Mais sur le coup, Kyô ne saisissa rien des propos, il était juste sujet à d'important vertiges.
Etnat adossé il ne tomba pas, mais il avait trouvé une sortie, il saisit donc l'occasion.
Il passa entre l'homme armé et le mur qui était juste devant lui.
Aussi rapidement que possible, une fois tout contre l'homme il bascula de coté, mais ne s'arrêta pas pour autant.
A ce passage l'homme attrappa l'épaule du blond assez violement.
Kyô sentit alors l'étreinte de l'homme sur son épaule et se débarrassa de sa veste dans son élan.

Il continua aini sa course, vêtu de sa simple chemise baîllante... (BAVEUH!)
Il courrut pendant quelques minutes sans réfléchir en s'enfoncant d'avantage dan les basses rues.
Apres sa course il abandonna la fuite, pour finalement être rattrappé peu apres.



Il avait retrouvé ses esprit peu de temps apres, dans la ruelle, il sentait à peine ses doigts, le froid l'avait déja mordu.
Semi conscient, il fixait le ciel, sentant ses joues qui le brulaient.
Apres la courte journée revient la nuit artificielle.

A son reveil la surprise fût total, il était chez lui, dans son lit, loin de cette infâme ruelle.
Une agréable brise lui effleurait le visage.
Ses joues lui semblaient chaudes et brulante comme lors de son 1er reveil.
Il tâta du bout des doigts sa joue droite, qui était couverte d'un pansement, mais dessous il pouvait clairement sentir une plaie ouverte.

Il soupira un instant.

-Salut toi'...

Le guitariste se pencha discretement dans l'entrebaillement de la porte.
Il était souriant en regardant son amant à peine reveillé, mais bel et bien là.
Il passa le pas de la porte en silence, et s'installa pres de son être second.

-Content d'être chez toi?
-Ouais...
-C'est quoi ce "Ouais"? T'es pas heureux?
-Si...
-Si...? Mais tu te fous d'moi c'est pas possible, tu sors ca à qui tu veux mais pas à moi Kyô!
Attend ca va bientôt faire 11 ans qu'on se connait, même plus, et tu penses que je vais me contenter de tes vagues réponse pré-machées?

Le chanteur baisse la têteet ne trouva rien de mieux à faire que d'acquiscer...
Peut-être ne savait il quoi dire, ou peut-être préférat il ne rien dire...
Dans ce geste si froid, Die retrouva cette poupée qu'il avait "re"découvert dans cette chambre d'hopital.
Une sensation de déja vue et une nausée ingérable, c'était tout ce que le guitariste pouvait ressentir.

Finalement il prit les devants et quitta la pièce.
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Rîdâ Kur
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 13:58

Le chanteur restait donc à nouveau seul dans la chambre.
Quelques sueures froides le parcourait.
Il se redressa pour s'appuyer dos à la tête de lit, on pouvait clairmeent ovir que son visage était pâle, et seulement quelques tremblements pour lui donner vie.

Il se laissa doucement glisser pour mieux s'installer, les yeux fermés.
Les mains le long de son coprs frêle, il était loin d'avoir l'intention de toucher ses plaies, surtout celle au bas ventre, probablement la plus profonde de toutes...
Pour quelles raison?
Peut-être à cause de la proximité de son sexe, probablement à cause de ca...
Il sentait aussi quelque chose d'autre, une sorte de chaleure, qui lui prennait les bras, ainsi que son torse, mais differement, comme un courant d'air chaud...
Le genre de sensations que l'on à seulement avec le contact d'une peau nue contre le sienne.
Surprit par cette étrange sensation, il rouvrit les yeux, et sans réel intention il décida de se lever du lit.
Uniquement vêtu d'un chemisier blanc à moitié ouvert, laissant à vue quelques pansements, et l'un de ses inénarrable, surnombreux, et fétiches boxer Calvin Klein noir.

La raison de cette tenur si peu vêtue?
Die l'avait probablement retrouvé inconscient dans la rue, et donc aurait prit l'iniative de le prendre avec lui, pour le soigner, et le lover.
Pourquoi cher lui?
Il n'avait pas l'intention de remmettre son petit blond dans un hôpital, vu ses réactions.
Pour Die un hôpital était la croix et la banière de Kyô.

Il avait de nouveau ces sueures froides, encore plus désagréable que précédement.
Il s'avanca vers la porte où se tenait le roux il y'a peu...
Avait il l'intention de s'excuser?
Arrivé au pas de porte il détourna vers la gauche, droit sur la porte de la salle de bain.
C'était surement la pièce la plus éclairée de l'appart', une baie vitrée donnant droit sur le parc, et des vastes mirroir sur les murs, reflettant la lumière.
Il y entra sans même se tourner vers son blâfard reflet noyé dans la lumière blanche.
Il se mît à coté de la baignoire et fît couler l'eau.
Pour combler l'attente il regardait ses pansements et commencait à les enlever doucement.

Le bruit de l'eau attira un instant Die, mais il n'avait aucunement l'intention de bouger pour aller voir ce qu'il se passait, et encore moins pour lui adresser la parole.

Une fois la baignoire pleine Kyô entre avec quelque peu d'hésitation.
Une jambe puis l'autre, il s'asseya ensuite, baignant ses blessures qui commencèrent à teinter l'eau en un leger rouge rosaire...
Sa chemise blanche commencait elle aussi à se gorger de cette eau, prennant délicatement cette couleur rosaire pâle.
Une dernière fois ces sueures froides, toujours aussi marquées.

Die prit enfin la peine de bouger de la cuisine, et pénétra directement dans la salle d'eau, trouvant le prophet calmement assis dans l'eau.
Le guitariste s'installa pret de lui sans le moindre regard pour Kyô.
Le silence s'installa au bout d'un temps, ce dernier devenait pesant.
Le blond tremblait de nouveau, l'eau ondulait, laissant un reflet instable du visage du petit chanteur dans l'eau.
Il restait prostré ainsi pendant un certains temps, le temps d'un petit film propre à lui.
Une projection confuse, une séance d'images sans logique à huis clos.
En guise de reflex pour marquer la fin de la séance privée il prit sa tête dans ses mains, laissant ainsi sa blondeur décadente se teindre en roux leger à cause du sang dilué...
Il sanglotait doucement en silence.
Un dernier petit film se projettait dans sa tête, comme un fil de mémoire, quand ce dernier ce temina comme un simple court métrage, Kyô ouvrit grand les yeux, comme dans un sursaut...

Pirs par l'effet de surprise, Die manqua de peu de tomber, pourtant il recula vivement en regardant avec beaucoup d'amertume son être cher.
Les lèvres de Kyô bougeaint, mais étrangement aucun son ne sortait, pas un souffle rien...
Die était à présent inquiet, voir pire, il se demandait ce qu'il se passait, si il ne rêvait pas.
Il le regarda une derniere foi, un regard mêlé à de la peur, et de l'inquiétude omniprésente, une sensation de mal être vis-a-vis de Kyô l'étreignait.

-Je...
Une parole à peine soufflée.
Au même moment il posa ses mains sur ses épaules.

Die le regardait avec insistance comme pour décrypter ses mouvements.

-Quoi Kyô? Qu'est-ce qui t'arrive?!
Sa voix malgré la peur était présente, hésitante mais présente.

-Je, je suis si...J'me sens vraiment sale...
-Pourquoi?!
-Je me dégoûte, ce corps me dégoûte, c'est pas moi!
-Attend calmes toi Kyô, calmes toi, expliques moi!

Die s'avanca soudainement vers la baignoire et s'aggenouilla juste à côté du prophet.

-Je....

oyant Die arrivé le blond se repoussa contre le mur adjacent à la baignoire, laissant à vue une ligne de sang dans l'eau.
Son regard était clarmeent appeuré et sauvage...

-Dégage, m'approche pas!

La voix aggressive et perdue, comme une voix portée par un reflex humain, bêtement humain..
Malgré cela Die s'approcha encore et se pencha au dessus de l'eau pour toucher Kyô.
Une main douce et affective sur l'épaule du blond, puis sa tête au crueux du cou et pour finir son autre main sur son dos.

-Kyô, qu'es-ce que tu as? Dis moi tout...

La voix chucottée et calme dans l'oreille du petit blond.
Comme la tête du guitariste était paisiblement installé sur son amant, son regard tombait forcement dans la baignoire.
Il ne fixait rien de particulier, il voulait juste une réponse claire et posée.

-Dégage...

Une autre parole à peine susurer, noyée par les larmes du chanteur, qui à présent n'arrivait pus à gerer ses sanglots.
Il bougea avguement pour déliger Die, mais sans succes, il n'avait plus de réel volontée, ni de convictions, c'était juste un mouvement aléatoire.

Le regard de Die se balladait, puis suite aux mouvement irréguliers de Kyô laissa ses yeux pointer vers l'eau.
Il était un peu fatigué de la nuit qu'il avait pasée dehors pour retrouver son amour, son regard ne percutta donc pas tout de suite.
Il repassa une deuxieme fois, son regard chassant de droite a gauche, attendant toujours le "vrai" Kyô.
Puis il fût attiré par quelque chose, une chose qu'il était loin de s'imaginer...
Peut-être pensait il qu'il en était l'auteur?
Il regarda bien attentivement...
Le fait était la, le blond était en éréction dans la baignoire.
Pour qeulles raisons? Ca Die ne le savait pas, Kyô peut le savait il?
Quand le prophet comprit et en arriva au même constat que Die il repoussa violement le guitariste.
Ce n'était ni un plaisir ni une attraction pour Kyô, se retrouver entrain de bander devant un homme était dur à gerer.
Apres avoir repoussé Die il porta ses mains à son sexe comme pour cacher cette réalitée, comme si de cacher physiquement le "probleme" allait le regler franchement.
Juste apres il se releva rapidement pour sortir de la baignoire, Die s'interposa.

-Arrêtes toi bordel!

La voix ayant un semblant d'autoritée.
Cela n'arrêta pas Kyô dans son élan.
Die prit donc une décision assez brève, il se mît devant Kyô et l'attrappa aux épaules tentant de le mettre au sol.
Le blond étant mouillé glissa de l'étreinte du roux, passant donc dans le dos de ce dernier.
Les mains du guitariste ne lâchèrent pas pour autant, et pour clore le hasard il se retrouva dans le dos du chanteur, les mains sur son cou, comme prêt à l'étrangler si tel avait été sa volontée.
Prit entres les mains de Die, Kyô du se résoudre à s'arrêter sinon il serait certainement tombé.

-Calmes toi Kyô, respires et calmes toi...
-Lâches moi!
-Pas avant que...

Die se trouva interrompu dans sa phrase, il venait de recevoir un violent coup de coude de la part de son amant...

-Connard dégage d'ici!
-En ...Tain' en quel honneur?!
-Fils d'pute!

Sur ces dernières paroles ne trouva plus de mots, il était simple scier, il n'en revenait pas.
Le temps que Die digère ses paroles, Kyô reprit son cehmin, titubant et se rattrapant aux murs, meubles et autres pour ne pas tomber.
Il laissa donc de vague traces de sang sur les meubles...

Le bruit de l'enguelade et des choc avait interpellé les voisins du dessous.
Apres tout en temps normal Kyô était un garçon timide et reservé, d'une nature extrement calme quand il était seul.
Alors que d'un seul coup d'un seul entendre hurler comme ca avait de quoi les surprendre.
La jeune femme decida d'aller voir de plus pres ce qu'il se passait.
Elle sortit de son appart' et monta droit vers celui du blond.

Au même moment Kyô arriva devant la porte, a bout de force il tomba droit dessus se rattrapant avec ses avant bras.
Quand il tomba dessus, il y'eut un fracas assez fort, et ses coudes trempés d'eau ensanglantée quelques traces...
La jeune femme surprise du boucan recula héistant.
Puis elle forca la porte ejectant Kyô droit sur l'une des tables basses en verre.

-Désolé d'entrer....

Elee se stoppa en appercevant le chanteur allongé et ensanglanté a terre.

-Que... Vous allez bien?

Dans la salle de bain, Die lui était tout simplement inconscient, il n'arrivait toujours pas à réaliser ce qu'il venait de se passer.
Il restait asssit en silence, sans réactions à l'entrée de la jeune femme, les yeux fixant le vide.

La suite se déroula dans le silence, aucun des deux hommes n'avaient été éveillé pour narrer ce passage...
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Rîdâ Kur
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 13:59

La suite était logique la jeune femme demanda de l'aide sur le pallier, histoire de ne pas rester seule, pour se rassurer.
Deux autres personnes arrivèrent donc, il était inutile de dire qui ils était...
Pour la fin...C'était Die qui se reveilla dans une cellule de comissariat, et Kyô dans son pire cauchemard faudrait il penser...

Die était le 1er à ce "reveillé" il était bien physiquement conscient mais mentalement loin, mais il revînt tout de même à la raison apres quelques heures.
Il regarda autour de lui, un reflex commun à tous, puis remarqua la délicate attention, une simple piece avec une table et deux chaises, Die était sur l'une, l'autre était en face de lui, de l'autre coté de la table.
On était loin d'avoir besoin de préciser la raison de sa présence, n'importe qui de censé aurait fait le lien, un blessé tentant d'échapper à son assaillant, ce dernier violement frappé pour lâcher sa proie...
Die l'agresseur, et Kyô la victime, enfin c'était ce qui parraissait le plus logique aux vues du resultat, et cela aux yeux de tous.

Comme il était un petit peu plus lucide un homme de carrure assez imposante entra, un goblet de café en main.
Il posa d'abordle gobelet sur la table, même si sa carrure n'inspirait qu'une confiance limittée, son visage lui donnait une impression de calme relativement agréable.

-Reprennons donc au début...

Die se détendit un peu au contact de cette voix assez reposée.

-Ouais...
-Tu es bien Daisuke Ando, né le 20 Décembre 1974 à Mie...
-Oui.
-Dis moi ce que tu foutais là bas? Surtout à moitié sonné et dans le même apart' qu'un blessé sans appeler les secours?
-J'avais...C'est mon ami, et je...Je l'avais retrouvé inconscient dans la rue qui longe le Gotenda... Et je l'ai emmené chez lui...
-Pourquoi pas à l'hopital puisqu'il était inconscient?
-Je...Il deteste être là-bas...
-Tu sais que tu n'es pas crédible
-Je ne demande pas à l'être... Mais... J'aurais préferé que tout se passe comme vous vous l'imaginez...
-Et pourquoi donc?

A cet instant l'homme aux cheveux de braise baissa son regard, comme si il imitait son être cher.
Sa pensée resta figée quelques instant, pourtant il n'y avait pas tellement de raisons mais le problème venait bel et bien de LA seule pensée qui le traversait
Cette pensée propre à chacun, celle qui nous permet d'être un peu moins égoïste quand on connait quelqu'un qui avec le temps nous devient cher.
Il reprit avec un petit soupir de soulagement (?)

-J'aurais peut-être une bonne raison de me sentir coupable... Coupable d'avoir levé la main sur lui, de l'avoir battu...

Une sueure froide le parcouru, les yeux dans le vide, il s'était arrêté de respirer, prit sous le choc de la révélation, sa voix était basse et mal assurée.
Ses mains se crispèrent sur la table, les veines saillèrent et étaient visible bien plus qu'a l'habitude, ses nerfs aussi profitèrent de la tension pour ressortir.
La seule pensée qui travaillait Die venait de s'éclaircir, un peu trop peut-être?
Une larme coula le long de sa joue rougie de honte, une expression morte habillait son visage, ses yeux entrecoupés de mèches couleur feu.

-Comme si... J'avais osé le toucher...
-Tu l'as touché?
-NON! J'aurais jamais osé sans sa permission!
-Alors pourquoi tu t'accuses de ça?
-C'est pas moi, quand je...
-N'en dis pas plus si c'est pas toi bon sang!
-Pourquoi j'ai pas compris plutôt? J'aurais du le voir, le deviner quand il...

La soirée passa, à la fin Die se retrouva seul, enfin seul le temps que Kaoru et Shinya n'arirvent le reprendre.
Le leader regardait brièvement Die sans insister de plus.
Shinya lui dévorait du regard le pauvre guitariste completement à plat.

Finalement le batteur ouvrit la discution:
-Die, tu veux qu'on aille se boire un pot histoire de se changer les idées?
-Merci de l'invit' j'veux bien...

Le leader sentait que quelque chose n'allait pas, et pour sûr, c'était bien la 1ere fois qu'il voyait Die resté calme devant une invitation à se bourrer la gueule.

-Shinya, en même temps j'voudrais qu'on parle de quelque chose d'assez sérieux, je reviens j'vais chercher Toshiya, d'ici la vous saoulez pas.

Les deux hommes écoutèrent le Leader.


e son coté le blond eût une amère surprise.
Il aurait peut-être dû se reveiller plus tard, mais apparement et ce depuis un certains temps, le hasard en voulait autrement.
Il était assit, l'avant bras gauche tendu devant lui.
Une jeune femme, une infirmière dans la logique lui tenait le bras et posait les points.

Comme il était dans les vappes il ne réalisa pas tout de suite ce qu'il se passait.

-Vous êtes reveillé?
Une voix douce et chaleureusement sereine.

Il détourna son regard vers la porte dans un mouvement furtif, tout en soupirant silencieusement.

-Vous avez l'air calme, surtout pour vous êtres retrouvé ici... Qu'est-ce qui vous es arrivé?

Le blond déclina la question en un lourd silence.

-Pas tres bavard non plus...

De nouveau un pesant silence, accentué par un mouvement de tête vers le bas.
La jeune femme souria timidement, et regarda rapidement le visage du prophet.

-Vous êtes plutôt...Kawaii...

Kyô reprit assez violement sa main.

-Non!
Sa voix était sèche et désagréable, et coupa court à la conversation.
La jeune femme n'en demanda pas plus et termina sans plus tarder son travail.
Laissant seul un homme quelques peu somnolant et fièvreux, assit sans mots dire.
Il se laissa doucement emporter par le sommeil qui lui manquait depuis un quelques temps.

Une petite demie-heure plus tard, Kaoru revenait avec Toshiya au bar ou Die et Shinya attendaient.
Ces derniers croisèrent brievement le regard du leader qui laissait à penser bien de néfastes choses en somme.
Le guitariste et le bassiste rejoignèrent sans attendre et en silence les deux autres comparses deja installé verres plein devant eux.
Kaoru était le 1er à s'asseoir, Toshiya lui saluaii les autres avant de s'installer.
Le leader commencait à s'impatienter et se râcla la gorge pour le faire comprendre, une fois l'attention braquée sur lui au niveau de la table, il se redresse comme un roi devant son assemblée:

-Bon... On est pas ici pour déconner, vous savez à peu près pourquoi nous sommes tous ici...?

Shinya s'enfonca dans son siège en silence, Toshiya lui contemplait ses chaussures car Kaoru l'avait prévenu juste avant de l'emmener, et Die lui soupira le nom de Kyô.

-Ouais déja ca, mais y'a pas que ca... Die tu vois ca te concerne aussi...

Le dit guitariste ouvrit en grand les yeux

-Quoi alors?
Le ton était assez surpris, il ne savait pas ce qu'il pouvait lui être reproché.

-Ta sexualitée...
-Elle à quoi ma sexualitée?
-Tu te la garden si ca doit foutre la merde dans le groupe c'est niet et dehors.
Kaoru avait prit l'un des tons les plus froid et inhumain qu'il pouvait avoir en ces cas la.

-Pourquoi tu me reproche ca? Y'a pas de problèmes à ce que je sache!
Une pointe d'ironie percait mais il falliat tendre l'oreille pour la percevoir, pourtant elle était la.

-Que tu sois hétéro, bi ou homo je m'en tape, c'est pas mon problème, mais ca le devient quand tu fais tes avances sur scène... Kyô ty le drague mais ailleurs qu'avec nous en concert.
-Tu parles des fanservices?
-Ils sont pas la pour vous chauffer mutuellement!
-T'as vu jouer ça où?!

Die semblait tout perdre, auatnt au niveau sentimental que professionel.
Apres tout ce dialogue mettait en évidence ce que personne ne voulait considérer comme gênant, mais qui pourtant l'était.
Kaoru restait implaccable apres tout il était de son devoir d'être le chef, et en cas de problèmes il devait prendre les décisions qu'elles soient bonnes ou mauvaises.
Tout le monde devait pouvoir être sur de pouvoir compter sur quelqu'un de stable.
Il reprit le court de l'histoire d'un ton plus calme et posé.

-Bon passons vous êtes ok?

Tous acquiscèrent Die comprit.
Ce dernier baissa aussi les yeux evrs le sol, il n'osait plus dire quoique se soit de peur de s'enfoncer d'avantage aux yeux de tous, et surtout pour ne rien dire pouvant compromettre sa place au sein du groupe.

-Maintenant on passe au sujet de Tooru...
-...Kyô!
La voix siffla entre les dents de Die, qui malgré sa peur osa souffle son nom en coupant Kaoru.

Quand Kaoru entendit le pseudo du chanteur il balanca ses pieds sur la chaise que d'habitude ce dernier prennait...

-Tu veux qu'on dise quoi à son sujet?
La voix de Toshiya était plutôt calme mais hésitante aussi et percait à peine dans les conversations alentours.

-C'est simple on le garde ou il dégage.
Le ton du leader baissa un peu.

-Tu m'as expliqué la raison de ma venue, mais pas celle de son départ, alors expliques toi un minimum.
-Moi personnelement je ne vois pas de raison de le renvoyer, Kao' donnes donc la tienne...
Kaoru refusa de s'expliquer sur le coup ce qui provoqua indirectement Die.

-...Mais t'es malade putain, vous l'êtes tous! C'est...
-...Baisse d'un ton bordel!
La voix du leader coupa nette celle du roux .
Le leader reprit plus calmement:

-Tu vas le défendre, mais pas pour les bonnes raisons alors lâches l'affaire.

Un lourd silence s'installa dans le pub, tout les regards étaient braqués sur eux.
Kaoru relanca la conversation plus bas cette fois-ci:

-J'suis d'avis à ce qu'il parte...
Tout en finissant sa phrase il se releva et quitta la pièce sans rien ajouter.

-J'suis du même avis que Kao' ... Imaginez si il capote encore une fois comme ca et qu'il en crève on fait quoi après? Tout retombera sur ses épaules alors en tant que leader il prend des décisions pour éviter que le probleme se pose, mais je l'approuve pas à 100% il aurait dû nous donner ses raisons... La c'était ma vision de la chose, lui c'est peut-être autre chose qui le pousse à cette décision...

Toshiya prit une icgarette et l'alluma puit reprit:

-Faudrait en parler avec le concerné, pas seulement nous quatre.
Il termina sa phrase et écrasa sa clope à peine consumée.

-Bon allez à plus tard les mecs...
Il se leva et partit en silence.
A son tour le batteur prit la parole:

-Die j'veux pas faire de polémique, mais je pense que Totchi' à raison, il fadrait voir ca avec Kyô et à tête reposée pour éviter les engueulades.
-Merci Shin'...
-Tu vas aller le voir?
-Y'a des chances...
-J'peux venir avec toi?
-Ouais j'veux bien...

Un sourire mal assuré fleurissait sur les lèvres du guitariste abattut.
Ils finrent leurs verres sans parler du suejt devenu "tabou" à la suite de cette réunion.
Une fois leurs "tête à tête" terminé ils sortirent assez sereint.

Shin' suivait Die car il savait qu'il allait voir Kyô, et il était hors de question de le laisser seul, de le laisser se faire du mal avec cette histoire.
Pendant leurs ballade le batteur s'interrogeait un peu...

-Au fait tu nous à pas dit pourquoi tu t'était fais coffrer hier soir...
-Rien j'avais pas capter une connerie d'feu...
-Pour une prune?
-Ouais...
-Ca serait pas plutôt en rapport avec Kyô...
-Pourquoi?
-Pourquoi je t'entends bien le dire, mais c'était pas une question.
-Oui et alors?
-Tu foutais quoi chez lui?
-Comment tu sais ca?
-Journal dans la rubrique "faits divers"...
-Y'avait quoi de marquer la dedans?
-Que tu étais un voleur et violent en prime...
-C'est tout?
-T'as agresser qui chez Kyô ?
-Personne!
-Ils on mentionné une victime grièvement blessée d'apres eux...
-Je l'ai pas touché bordel!
-Te connaissant y'a pas de doute à avoir la dessus, mais y'avait qui avec toi alors?
-Kyô...
-Crevard t'as pas fini de mentir comme ca?
-J't' jure!
-Il est à l'hosto depuis deux jours t'es déguelasse de dire ca!
-Il s'est barré hier! Kaoru m'a appelé pour me prévenir!
-Et mon cul c'est du poulet?

Un blanc se posa dans la conversations, Die était gêné au possible d'en parler de peur de citer le "facheux incident de la baignoire" et Shinya lui était plutôt mitigé entre le rire et le stress...

-Possible...J'suis pas allé voir...
-Comique vas...
-Je sais!
-Et n'essaye pas de changer de sujet surtout!
-Quoi moi?!
-Non Buddha...
-Tu veux que je te dise quoi la dessus? J'étais chez Kyô et avec lui c'que je l'avais retrouvé dehors inconscient j'ai préferer le ramener chez lui et il à capoter et apres j'me souvient de rien...
-Si je t'harcelais est-ce que j'en saurais plus?
-Non alors laisses tomber s'te plait...
-Ok on n'en parle plus c'est reglé.
-Thank'
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 13:59

Ils arrivèrent devant l'hopital, les choses commencaient deja à se gâter pour Die qui tremblait rien qu'en voyant la facade...

-Hey!

On pouvait clairement voir à quel point le roux était inquiet.
-Tu vas pas gerber ici quand même?
Une pointe d'ironie percait dans la voix du batteur ou plutôt quelque chose de comique, et cela n'était en rien dans les habitudes du batteur.
Mais dans un sens cela reveilla Die qui semblait completement absorbé par le bâtiment.
Il reprit donc ses esprits et avança à l'entrée de l'hôpital.
Un vaste hall s'étendait devant eux, le genre de pièce où tout paraît beaucoup plus petit qu'à l'habitude, juste apres le hall se trouvait un couloir.
Ils s'y engoufrèrent pour trouvé le point d'informations, certes la 1ere fois que Die était venu voir Kyô il était directement parti dans les couloirs quitte à se perdre mais il foncait tête baissée...
Hors cette fois-ci ils faisèrent preuve de diplomatie et donc demandèrent les renseignement basique.

-Bonjour vous souhaitez un renseignement?
La jeune femme de l'acceuil smeblait extrement jouissive de voir deux si beaux hommes en ces lieux.

-Euh ouais en effet...Où se trouvait...Enfin la chambre...
Shinya regardait Die limitte paniqué pour si peu.

-La chambre de Mr Niimura Tooru s'il vous plait.
Sur un ton tout ce qu'il y avait de plus naturel et limitte mort de rire sur le coup.

-Hey!
-Quoi? Tu bloquais sur son nom, j't'ai juste aidé...
-Ca se voyait tant que ca...
-Flagrant mon ami flagrant trop beaucoup trop...

-Chambre 304 messieurs, c'est l'escalier sur vôtre gauche.
-Ah thank'.
-Merci.

Ils partirent donc en direction de l'escalier à leur gauche, étrangement l'attitude de Die semblait trahir son inquiètude revenue.
il avait tout de même ses raisons, apres tout il ne savait pas à quoi s'attendre en revoyant Kyô.
D'ailleurs la raison qui l'avait poussé à venir ne lui revenait plus à l'esprit, peut-être une simple envie, ou un insticnt allez donc savoir...
L'escaliers parraisait interminable aux deux hommes, surtout pour Die enfait, même si il avait peur de se rendre à l'évidence, il trouvait le temps infiniment trop long.
Tant est si bien qu'il s'arrêta un instant pour souffler, comme si de penser tout en marchant lui devenait impossible.

Ils terminèrent leur périple au milieu de l'escalier, celui qui menait aux 300.

-Die, t'attends quoi?
Une pointe d'amertume dans la voix.

-Nan rien, juste une connerie c'est rien on y va.
Il reprit son souffle et monta les quelques marches qui lui restait.
A leur grande surprise ils arivèrent dans un couloir desert.
Tout était tellement calme.
Au dessus de la 1ere voûte de soutient du couloir on pouvait lire les initiales "P.C.U", au dessus gravé des kanji devenu illisibles depuis le temps.

-Tain' ca date de quand c'te taudit?
Le ton ironique et sarcastique, ce qui donnait un air assezmalsain au visage du guitariste.

-Bah les dates sont inscrites sur la tablette la haut... 1889... Enfin le service date de c't'année là, va savoir si ils on pas changé avant.

-Tain' ca te rassure vachement d'être dans un truc pareil pour te faire soigner, j'avais pas fait gaffe la 1ere fois.

-T'as vu le calme ici...Il doit dormir...
Le batteur posait cett question sans attendre de réponse, une simple ironie, une de plus montrant son stress.

-Où alors la fille s'est plantée, j'vois mal Kyô resté uassi calme surtout ici...
-...Il chanterait au moins...
-Si il le peut encore, j'le vois mal chanter, surtout en ce moment...
Shinya se retourna vers le guitariste les yeux gros comme des soucoupes.

-T'as dis quoi?!
-J'sais pas j'le vois mal chanter, il à pas la tête à ca j'crois pas...
-Si tu le dis, ici c'est pas moi l'expert en Kyô~kun©
-Ta gueule connard...

Ils continuèrent d'avancer dans le couloir, sans ajouter quoi que se soit à la conversation...
Puis soudainement Die s'arrêta devant une porte entrouverte.
-Il dort...

Il pénétra dans la chambre en silence sans prévenir Shinya qui avancait encore sans savoir.
Dans la chambe se trouvait une jeune A.S (aide soignante) qui changeait les pansements du blond.
Quand elle appercu Die, elle s'en alla en saluant le roux d'un rapide geste de la tête.
Une fois à la porte elle dit d'une claire voix
-Mr Niimura vous avez de la visite.

A ce moment la Shinya se retrouva attiré par la voix de la jeune femme, et la vît sortir de la chambre, il s'empressa donc d'aller voir la-bas.

Le prophet quant à lui entrouvrit les yeux et trouva Die juste devant lui, ce qui lui donna envie de vomir tripes et boyaux si il avait eût l'estomac plein.

-Désolé j'aurais peut-être pas dû venir...
Un sourir de satisfaction naissait sur les lèvres du chanteur.

-Die tu pars déja?
Shinya appercu alors le guitariste qui s'apprêtait à sortir de la chambre.
-Pourquoi vous êtes...venus?!
La voix profondement faible et endormie

-Pour ma part j'suis la pour qu'on parle...
-De quoi?...
Un ton plutôt lourd et anxieux étraignait Kyô
Die de son coté s'adossa en silence contre le mur juste à coté de la porte, tout en écoutant la batteur et le prophet parler.
La jeune A.S quitta la pièce en silence.

-Kao' à l'envie de te foutre dehors, à cause de ton copmportement de ces derniers jours...
-...Et alors?
-J'suis la pour qu'on en parle, il voulait le faire dans ton dos, réagis un minimum bordel c'est quand même ta place dans le groupe qu'est en jeu là!
-...Ton aide je m'en branle, il à rien d'autres à me reprocher à tout hasard?
-Comme pour Die... Vôtre homosexualitée, c'est pas sur scène, ca vous pend au nez tout les deux...
-...Fermes la, et toi connard!

Le sang de Kyô ne fît qu'un tour quand il entendit "homosexualitée" et le nom de Die dans la même phrase.
Sachant que sous le nom de Die se cachait quelque chose pour le blond.
Même si il y avait encore peu il était incappable de resté conscient, il lui était devenu possible d'enquiller Die et ca comme il fallait.
Il se redressa furieusement, le regard plus qu'assassin et malsain.
Die recula vers la porte ainsi que Shinya qui ne manqua pas de se prendre les pieds dans la panique.

-Kyô!

Le guitariste se retrouva dos au mur, il lui semblait être beaucoup trop prêt du chanteur à l'heure actuelle.
Ce dernier sortit du lit assez facilement, assez fébrile pourtant.
Comme si le hasard était de mise à cet instant précis.
Il se tenait à tout ce qu'il pouvait le soutenir dans sa démarche hasardeuse.
Même si il se fatiguait considérablement il lui était encore possible à ce moment la de faire quelques pas vers Die.
Poings serrés, prêt à frapper, Kyô avancait.
Tout aurait été trop facile si personne n'intervenait, ni Shinya ni Die n'auraient trouvé ni eût l'idée d'arrêter Kyô, pour leurs bien personnel, et surtout pour celui de Kyô qui se faisait d'avantage de mal qu'il ne voulait le croire.

La jeune A.S qui était la peu avant fît marche arrière, mais le temps qu'elle arrive il était possible pour le blond 'arrivé à la hauteur du roux completement paniqué.

Le prophet était à présent à la hauteur de Die, il leva son poing sur ce dernier qui restait incrédule devant la scène.
Shinya lui était à moitié dans le couloir entrain de chercher de l'aide.
Les bruits de pas résonnaient dans le couloir ce qui attira l'attention du batteur sur sa gauche.

Le chanteur était à bout de force, il respirait à peine sans siffler, et tremblait comme une feuille morte, pourtant son poing restait levé.
Dnas un dernier effort il se colla contre Die même cela était loin d'être son intention, à l'origine il voulait le pousser et ensuite le frapper.
Mais à cause de son état deja alarmant au départ et à présent inquiétant au possible il se retrouva dans l'étrainte hébétée de Die, qui ne savait plus quoi penser.
-Arrêtes toi...
-Fer...

Dans un souffle court et faible il s'évanouit dans les bras de Die.
Shinya lui retourna dans la chambre ne comprenant pas d'où venait ce silence si soudain.
Completement choqué par la vue de cette scène unique il en lâcha un soupir interloqué.
Die n'en revenait pas non plus, de voir le prophet toujours sûr de lui et inébranlable, se retrouvé si impuissant et amoindri, en position de faiblesse.
Quasiment à genoux, il aggripait fébrilement les jambes de Die...
Tout ce que le guitariste trouva à faire était de s'accroupir à ses cotés et de l'embrasser, de caresser du bout de ses lèvres les cheveux blond de Kyô.

-C'est fini, tout est fini...
Dans un vague soupir qui effleura le blond.

Quelques larmes échappèrent à Die, il emblait étrangement heureux de voir son homme si calme, il l'étraignit d'avantage de peur que cette image ne s'envole au loin, comme si il avait comprit quelque chose.

-Veuillez sortir s'il vous plait Messieurs.

Shinya acquiesca et sortit rapidement comme poussé pour alléer vers le couloir, le guitariste lui prit tout son temps pour se relever, il ne voulait pas s'éloigner de Kyô.
Pourtant une question subsistait dans l'esprit de Die, lui connaissait qu'une partie de l'histoire Kyô l'aute, il voulait à tout prix savoir si il avait parler de "son histoire".

-Euh, excusez moi, mais est-ce que l'on pourrait retourner le voir un peu plus tard?
-Non je pense qu'il ne vaut mieux pas, enfin voyez ca avec mon supérieur ce n'est pas qui décide des visites.
-Non ca ira merci beaucoup...

Le batteur prit la réponse du guitariste comme si l'experience actuelle lui avait amplement suffit.
-Shin'!
-Die sans moi alors, j'ai limitte flippé, j'ai pas envie de voir ce qu'il va faire quand il te REverra!
-Rien, Shin, il ne me fera rien!... Désolé de vous redéranger mais vous savez si il n'aurait pas dit quelque chose d'assez surprenant?
-Du genre?
-Euh du genre assez spéciale...
-A vôtre avis si il est ici c'est pourquoi?

Shinya soupira un instant
-Die... P.C.U ca ne te dit toujours rien?
-Pas des masses.
-Psychologic care unit pour vôtre information...
-Hein?!

Le guitariste resta scié sous le coup

-De toutes façon la police doit venir l'interroger pour une histoire d'agression...
-...Shit'!
-...Sortez maintenant s'il vous plait monsieur, sinon je me verrais obligée d'appeler les sécuritée.
-C'est bon c'est bon j'sors...!
-Allez viens Die, essaye de te reposer, t'en a besoin aussi.

Le batteur attrapa d'un geste vif la main du roux qui semblait assez énervé et chqué à la fois et l'emmena dans le couloir.

-Putain c'est pas tout mais j'avais raison de pas te laisser seul avec Kyô!
-Tu racontes quoi encore comme conneries?!
-J'en apprend de plus en plus à force de rester avec toi j'me demande si il fait pas une Overdose!
-Hein?! Expliques toi bordel!
-De trop te voir, j'me demande si c'est pas ca qui le rend malade!
-Pourquoi tu dis ca?!
-T'as jamais remarqué que partout où tu étais et que Kyô s'y trouve aussi y'a étrangement un pétage de plomb de sa part!
-Il est dépressif bordel, ca n'a rien a voir avec moi!
-Tu voudra pas admettre que ca vient de toi le problème et non pas de lui!
-J'ai pas à admettre quoi que se soit puisque ca vient pas d'moi!
-Vas y alors prouves le que t'as rien a voir dans son état!
-Je l'aime c'est pas pour lui faire du mal! J'suis pas sado à ce point j'sais très bien voir quand je cause des emmerdes!
-Alors ouvres les yeux non de Dieu!

Die rejetta en bloc la véritée qu'avait émise Shinya, refusait il de croire cela ou tout simplement le savait il déjà mais il préférait le nier?
Il poussa Shinya legerement de façon à pouvoir passer et s'en aller sans même se retourner suite à ce dialogue.
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Rîdâ Kur
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 14:00

Die partait sans attendre le batteur qui était décidement bien perdu.
Il ne savait pas qui suivre, la raison de Kaoru et donc laisser tomber Kyô, ou la sienne qui' "l'obligeait" à prendre soin de tous.
Shinya restait immobile dans le couloir, indécis, il attendait tout bêtement que le temps passe, apres tout beaucoup de choses étaient en jeu à ce moment la...
Le roux avait disparu du couloir seul ses pas résonnaient encore puis plus rien...

-Vous cherchez quoi Monsieur?
La voix un peu sur les dents, apres tout Shinya était censé partir avec Die, ce qui aurait grandement arrangé l'A.S assez débordée de travail pour le coup.

-Han...Je ne sais pas moi même...
-Si vous alliez dehors?

Le batteur resta perplex et pensa stupidement:

*Elle a qu'à me dire franchement que je la dérange!*

Pourtant sur son visage il ne laissa absolument rien paraître, juste un rictus crispé qui s'effaca rapidement.
-J'y vais merci et aurevoir.

Un sourire qui donnait une impression d'hypocrisie trop présente.
Il prit à son tour le chemin de la sortie en silence.


Die de son coté était deja dehors, il était furieux, contre Shinya? Contre Kyô? Contre qui ou quoi ca il ne le savait pas, mais il éprouvait une sensation de haine profonde.
Il passait rapidement sans donner le temps au gens de se retourner sur lui.
Ses cheveux se balancaient rapidement dans le vent qu'il générait.
Il avancait à nouveau sans but réel de toute façon quoi qu'il advienne de Kyô ou du groupe il s'en foutait, il en était arrivé au point de non retour, où tout lui était égal...

L'apres midi passa, le ciel maussade laissa tomber quelque gouttes de pluie qui firent frondre la neige abondante.
Le vent soufflait assez faiblement, il passait calmement entres les arbes, les faisaient perdres leurs dernières feuilles.
Si ils étaient un temps soit peu croyant, ils auraient pu croire que même Dieu jouait avec eux...
Au loin roulait paresseusement quelques grondements de tonerre.
Un ciel gris surplombait le ciel, au loin quelque teintes orangées donnat une brève idée de l'heure qu'il poouvait être.


17h00...

Un medecin entra dans la chambre de Kyô, il avait un air de déja vu, le blond restait paisiblement endormit.
Un soupir parcouru la pièce...
Au reveil du blond quelques instants plus tard il était seul.
Sur son lit se trouvait ses affaires, étrangement bien posées, dessus un mot.
Il se redressa tranquillement, et saisi la feuille.
Il l'ouvrit sans convictions, pourtant dessus:

"Si tel est vôtre désir il vous est possible de partir, nous ne sommes pas autorisés à vous garder contre vôtre volontée"

Un regard étrangement interrogatif, le blond se demandait pourquoi ce mot?
Pourquoi une telle attention si soudaine?
Il resta assis un temps, durant ce temps il pensait à ce qu'il ferait une fois dehors.
Un bref temps de silence qui s'acheva par un bruit de déchirement, il déchirait la feuille avec un malin sourire.
Il sortit du lit, quand il posa un pied à terre il n'hésita pas, il descendit totalement.
Il prit ses affaires et se mît totalement nu dans la chambre demis close.
On voyait clairement qu'avec le temps et avec sa volonté, il avait perdu du poids, ses côtes étaient plus apprentes, sa colone ressortait d'avantage, mais cela ne semblait même pas le déranger, comme si il ne le voyait même pas.
Pourtant cette perte était concretement visible au niveau de ses mains.
Ses mains semblaient encore plus veinées qu'avant, lui donnant une impression de vieillesse.
Il enfila d'abord son caleçon, puis la chemise blanche teintée rosaire.
Il fut étonné de voir un de ses pantalons en cuir sur le lit.
Apres tout il avait sa chemise et son boxer à son arrivée mais pas son pantalon...
Il ne resta pas plus longtemps scotché à ce détail et une fois habillé partit à nouveau, suivant ses eux comparses.

Dehors il pleuvait, pourtant il ne se couvra pas, il avancait, se tenant droit, même si il éprouvait quelque difficultées à marcher.
Droit devant lui le Parc du Gotenda, juste apres le Gotenda et c'est dans ces ruelles qu'il lui était arrivé ce que nulle ne souhaite.
Il y allait, et c'était très claire aux vue de ses expressions.
Il tarversa le parc sans même s'arrêter, il ne regardait rien mis à part le Gotenda, comme si il avait un vieux compte à y regler.
Il n'était vêtu que de sa chemise blanchée-rosaire, elle s'imbibait d'eau laissant goutée derrière lui quelques traces de sang diluée au sol, sur le sol de craie du parc.
Ses mèches blondes lui tombaient devant les yeux, et donnant une impression de violence à son regard.


18h00...

Die commencait à sentir les effets de l'alcool en grande quantitée sur son organisme.
Il était penché sur son balcon d'appart' à l'autre bout de la ville, de son petit coin tranquille il y voyait le Gotenda, et d'un geste dénuée de volontée il pointa son index sur l'immeuble.
La main en revolver il "tira" sur le Gotenda comme pour le faire disparaître comme pour faire disparaître le souvenir qu'il y la bas.
Le ciel commencait gravement à devenir noir sombre.
Quelques éclaires ronflaient encore au loin, mais plus le son..
Juste une image floue, sur un décors simplement vide.
Les lumières des rues comencaient à s'allumer, illuminant les paves juste en bas de chez lui.
La pluie avait fait totalement disparaître la neige.
La rue agissait comme un mirroir, Die pouvait y voir son reflet, son pitoyable reflet délabré par l'alcool.
Un vague souffle de dénie envers son reflet, c'était tout ce qu'il trouvait à faire.
Sa canette de bière à la main il balancait son bras dans le vide, ballotant la canette de droite à gauche.
Parfois elle manquait de répandre son contenu au sol, le mélangeant ainsi à la pluie nocturne.
Cette idée de diluer quelques choses dans l'eau lui rappela l'incident de la baignoire.
Au moment où il avait vu Kyô bander.
Il souria.

-Quel connard...

Son visage appuyé sur son avant bras il parlait avec beaucoup de mal.
La position, son état, beaucoup de acteur influencait ses actes.
Un nouvel éclair, il abandonne lachement sa bouteille pour la laissée se briser sur les pavés innondés.
Un rire un peu étouffé, il était la preuve d'une amertume sans faille, à présent il savait à qui il en voulait.

19h00

La nuit semblait si calme soudainement, la pluie avait abandonnée toute sa magie pour ne devenir qu'un simple filet de bruine.
Les étoiles percaient au dela des frêles nuages d'hiver, un vent glacé parcourait les rues, les parcourant dans un silence total.
Totalement dérisoir aussi, une marche forcée dans un froid aussi mordant qu'assassin.
Le blond était tout de même parti assez faible de l'hopital, pour aller au Gotenda 2 km plus loin.
A pied, et par ce froid c'était deja assez serré, dans son état tout bonnement de la folie, mais n'était-il déja pas rongé par cette dernière?

Sa chemise était détrempée, son pantalon aussi, le moulant à la perfection, son aine, ses cuisses, tout ce qui pouvait attirer l'oeil chez une femme était concretement et tres (trop?) clarement visible.
Si il avait dû qualifier sa tenue, il l'aurait comparée à un solo de guitare d'Hide, simplement parfaite en toutes circonstances.
La cicronstcance dans laquelle il se retrouvait était par contre elle moins parfaite.
Il venait d'entâmer les derniers mètres avant les ruelles du Gotenda.
Dabord la rue qui mène au batiment qui sert encore d'hôtel, puis il ne reste plus qu'à suivre la mémoire.
On prend juste derrière, on ne réfléchi pas on prend les ruelles qui s'enfilent et s'enchaînent les unes derrières les autres, la mémoire reflue de façon horrible.
La douleur des coups reçu revient, plus forte à chaque fois.
On fini dans l'impasse qui avait coûter cher d'une façon relative.

Les restes de sa veste sont encore ici.
Il se penche pour en recuperer ce qu'il peu, du sang à legerement couvert le tissus.
Un rictus à peine feinté, comme si de voir ca le rendait heureux, comme si il pensait:

*Un peu plus et j'y restais..*
Il s'obligeait à le penser, et à y croire, une sorte de panacée.
Foutrement innéficace, il en entend même quelques fragment de sa panacée.
Les cris de bête que lancaient les deux hommes, mais peut-être que le sifflement retenu venait de lui...?
Un sifflement terriblement contenu dans une bouche pincée pour ne pas hurler.
Finalement le silence s'impose le vent s'engouffre dans la ruelle où il se trouve, il soulève d'ailleurs le bas de sa chemise à peine reboutonnée donnant droit sur sa plaie au bas ventre, encore fraiche et douloureusement sourde.
Le silence dure l'espace d'un instant, coupé net par un cri (?) guturale de plaisir, un cri de l'ibération.

Une goutte d'eau tombe au sol, elle semble en appeler d'autres pour se cacher.
Honte et desespoir, il pleur à nouveau, le temps prend pitié et le couvre dans sa faiblesse, il pleut à nouveau, couvrant ses larmes et sanglots.
Il s'effondre sous la pluie battante, il ne dit mots, ne se retient plus, il laisse sortir ce qu'il devait oublier.


20h00

Il est à présent ivre mort, si même l'alcool présente bien des avantages pour l'amnésie, cette fois-ci il n'a pas d'effets.
Au contraire, maintenant quand il pense à son être "cher" il y voit des mots, vif et brillant, pourtant il n'y a pas de raison à ca.
Trop de claretée si subite pouvait l'emmener droit dans le mur, un danger devenu réel à présent.
Il se releva la tête lourde, plus de haine ni de dégouts, simplement l'envie de se vider, aussi bien dans l'âme que dans le corps.
A moitié debout il penchait d'un côté puis de l'autre, franchement éméché il continuait pour finalement retomber sur le sol, la bouteille brisée par le choc du contact avec le sol.
Il n'y fît pas plus attention que ca, d'ailleur il retenta de se rleever une nouvelle fois.
Il posa son pied devant lui pour être plus stable.
Les éclats de verre étaient disséminés partout, tant est si bien qu'il posa son pied gauche dessus.
Une simple grimace sur le coup, la douleur restait localisée, pas une once de colère sur le coup.
Bêtement au paroxysme de l'ébriétée il ne s'en rendait compte que de la moitiée des choses.
L'autre moitiée était tout juste bonne à être oubliée ou mieux encore, bonne à être modifiée pour correspondre à ses critères personnel du moment.

Il se leva donc avec l'aide du mur derrière lui, cela parraissaît tellement bête sur le coup.
Il n'avait pas prit plus attention que ca au bouts de verre, il s'appuya sur son pied gauche et enfonca d'avantage les bris.
Par reflex il le leva et posa fermement son pied droit qui tomba sur d'autres morceaux.
La veine était totale, il était dans la merde et il le savait mais hors de question de le dire.
Il se laissa donc glisser sur son support fétiche le mur pour reprendre une position assise plus sûre du coup.

-Et on fait quoi dans ces cas la!
TAIN QUELLE MERDE!

Comble et ironie du sort son fixe sonna, il n'eut d'autres choix que de répondre.
Il avait un peu de chance car son téléphone n'était pas loin, il lui suffisait juste de ramper pour le prendre.
Ce qu'il fît d'ailleurs.
Il attrapa le fil du combiné et le tira vers lui pour prendre le combiné.
Quand il posa sur son oreille il sentit une forte odeur d'alcool qui en émanait.

*Tain' il daube c'te bordel...*

-Allo...
Une voix particulièrement connue, enfin douce et masculine loin de celle des hommes citadins de Tokyo.
-Ouais c'qui?...
-Totchi' Die ca va pas?
-Qu'est-ce t'a à m'appeler à c't'heure là?
-Il est que 20h et j'ai l'impression que...
-..Que quoi?
-TU T'ES BOURRE LA GUEULE!
-Et pis quoi encore?!

Il s'assit en tirant d'avantage le téléphone vers lui pour être mieux installé mais en même temps il tira trop loin et ce dernier tomba.

-Shit' p'tain...
Le bruit alerta définitivement Toshiya déja un peu inquiet de l'état de Die.

-Bon laisse tomber j'arrive...
-Pourquoi foutre?
-J'ai plus le droit de venir voir un pote?
-Amènes des bières y'en a plus chez moi...
-T'en a pas besoin crois moi mon pauv'...

Die raccrocha le 1er plus par maladresse que par volontée mais le geste mît fin à la conversation.
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Rîdâ Kur
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 14:01

La nuit était à présent totale impossible de dinstinguer les flocons qui avaient repris le ciel en mains.
Le sol jonché de flaques tantôt glacée tantôt givrée donnait une impression de verre sur la ruelle.
La ruelle que le blond parcourait depuis quelques minutes maintenant.
Plus il avancait plus il avait l'impression de revenir en arrière, confusion mentale et troubles psychique étaient de mises.
Il n'arrivait même plus à dinstinguer la réalitée de ses souvenirs.
La fatigue était à présent totale, il avait accumulé un nombre d'heure de sommeil manquante en trop grande quantité, une fiablesse physique agravé par une attitude d'abnégation totale sur son état.
Il marchait encore, par l'opération du saint Esprit mais il marchait, follie alliée à une volontée masochiste pure.
Il se fatiguait encore plus, et il avait une intention bien précise pour cette nuit.

Il déboucha sur le bout de ruelle où il sétait éveillé apres la course poursuite.
Sans grande surprises il retrouva ses affaires manquante, son pantalon qu'il avait déja perdu avant d'être chez lui, ses chaussures.
Il souriait amerement prouvant un dégout viscral et total pour l'humanitée.
Par le passé il n'aimait deja pas se retrouver confronté au monde environnant, le regard et les pensées ds gens lui échappant cela le rendait extremement nerveux.
Une quinte de toux le stoppa dans ses pensée, ou du moins lui donna un autre sujet assez épineux lui aussi.

*Qui regrettera un connard?...*

Un sourire amusé s'imissait entre ses toux devenu assez violente mais loin d'être gênante pour lui apparement.
Ici il savait quoi cherchern et surtout où le chercher, c'était un peu un paradis d'escroc en tout genre, et de dealers, de prostituées enfin un quartiers malfamé normalement constitué.
La bruine étant tombé et avec la différence de temperature dûe à l'heure, le brouillard se leva.
Epais il cachait à présent tou sur 1 mètres environ.
C'est d'ailleurs ici que l'ombre du prophet disparue pour la soirée.


21h00

Toshiya arrivait enfin chez Die, apres tout le métro était bondé Noël était tout proche plus que deux jours avant le jours J.
Essouflé il monta les deux étages qui menait chez le guitariste.
Il ne frappa pas à la porte, mais l'ouvrit directement il savait parfaitement que le roux ne la fermait jamais.
Il entra rapidement le froid était tout de même gênant.
Il enleva son manteau couvert de neige et le balourda dans l'appart' sans faire plus attention que cela.
Il alla vers Die un peu plus sereint.

-T'es con dans ton genre toi!

Le roux somnolait l'alcool avait eu la bonne idée de le calmer dans ses idées desastreuses.

-Enfin bon, t'as vraiment du forcer... Regarde moi dans quel état t'es pauv' bête.

Un ton ironique et amusé, même si il avait stressé comme un damné avant d'arriver il vebait de décompresser subitement.
Il s'approcha de Die, il se pencha vers lui poussant de ses chaussures les débris de verre.

-T'en bave mon p'tit père...

Un rire innocent se balladait dans la pièce.
Le bassiste eu donc l'aimable idée de ranger l'appart bien dérangé sur le coup.
Cela lui prit une bonne demie heure.
Ce fût le temps que le guitariste mît pour enfin refaire surface.

-Que...

Une parole baveuse et surprise.

-Fais voir un peu gaffe quand tu te saoule, j'vais pas venir pour faire le ménage tout les soirs de buverie.
-T'es la d'puis quand?

Les esprits de Die semblaient à présent plus claire, ou du moins plus logique.

-Roh le temps de remmetre de l'ordre dans ton capharnahüm d'apart'
-T'es chié de venir comme ca j't'ai quand même pas demandé de venir merde!
-J'vais mettre ca sur le compte de l'alcool on est ok?
-Quand tu sera dehors mon ami..
-Il fait un peu - 6° dehors tu vas pas me mettre à la porte quand même?
-Tu m'fais un kawa?
-Une aspirine avant non?
-Ouais aussi j'ai un putain de forgeron dans le crâne...
-Tu dira merci au con qui à voulu oublier un rateau avec l'alcool.
-J'ai pas dragué...

Toshiya était à présent dans la cuisine qui était adjacente au salon où Die était.
Il faisait couler l'eau chaude dans la bouilloire en même temps il regardait dehors.
Il réengagea la conversation:

-T'sais j'ai appelé sur le portable de Kyô tout à l'heure en venant.
-Pourquoi?
-Il n'a pas répondu..
-Mais pourquoi t'as appelé?
-Reflex, j'me demandais ce qu'il pouvait foutre c'est tout.
-Tu sais qu'il à pas des masses de chances de répondre...
-Ouais je sais Shin' m'avait prévenu, tiens d'ailleurs t'aurait vu la gueule du gros en apprenant que Kyô était la bas!
-Il à dû faire la gueule et pas qu'un peu...
-Bah il le prennait pour un taré même avant son capotage, alors t'imagine maintenant.

La bouilloire était à présent plus que pleine, mais ca Toshiya s'en foutait, de voir Die un peu plus calme et posé lui suffisait largement.
Il prit ensuite le socle de la bouilloire et la posa dessus.
L'eau commencait à bouillir.

-Meri Totchi'...
-Mais y'a pas de quoi, faut bien quelqu'un pour vous préparer un kawa de temps en temps.
-Nan sans dec'!
-Ca serait plutôt Shin' que tu devrais remercier, moi tu vois j'étais loin d'avoir envie d'en reparler une fois de plus mais bon.
-Pourquoi?

La bouilloir siffla une fois seulement.
Toshiya s'en saisit et se dirigea vers la table base avec deux tasses dans son autre main.

-Voila c'est prêt.
Il fît demi tour pour prendre le café derrière lui sur le comptoir de cuisine.
Il le posa sur la table et servit Die en 1er.

-T'en parlera pas?
-Bois avant que sa soit froid j'crois que j'l'ai sortie trop vite...
-T'as l'intention de tuot nier enbloc ou quoi?
-Non enfin merde quoi, j'suis pas la pour en parler alors lâche un peu l'affaire destress merde il à 31 ans laisse le vivre sa vie bordel!
-Ouais t'es pas le 1er à sous entendre que je suis un poison pour lui...
-Bon tu bois?

La voix du bassiste était devenue plus sèche, comme si le sujet était un coup à ce brûler les doigts...

La soirée en tête à tête entre les deux hommes se prolongea jusqu'au matin du 24 Décembre...
Il avait durement neiger dehors, pourtant il ne semblait pas faire si froid.
Die était encore impregné de l'alcool et dormait comme un bien heureux.
Toshiya lui était debout depuis 7h du matin, etil ne tarda pas à laisser le roux seul.
Il avait une impression de malaise depuis la veille au soir.
Un poids ou quelque chose du genre.
Dire exactement de quoi il s'agissait était une tout autre paire de manche.

Il quitta l'appartement vers 8h, il avait tourné pendant tout le temps d'avant, à s'imaginer que deviendrait le groupe apres une dissolution ausi radicale...
Une dissolution causée par la mort d'un membre, sur le coup il ne pensait pas à Kyô mais à n'importe qui.
Finalement il en venait toujours à la même conclusion, le groupe ne serait plus.
Ou alors...
Comme son aîné La;Sadies, il change de nom et de style pour simplement oublier le passé et ses enclaves pur devenir un nouvel emblême populaire.
Pour Toshiya c'était hors de question, si Dir en grey venait à changer il ne serait plus de la partie.
Il était le dernie arrivé au sien du groupe, alors de renier celui qui à fait de lui un basiste reconnu était impensable.
Peut-être pour Shinya Kaoru et Die cea serait différents, ils se connaissent depuis La;Sadies donc un changement de plus ne les dérangeraient pas.
Pour Kyô le problème ne semblait même pas se poser.
Si Dir en grey disparaîssait, lui aussi, apres tout cela fait 10 ans qu'il chante pour eux, avec le temps sa voix à beaucoup perdu, et il sait que sans "eux" il n'est plus qu'un nom...
Un nom parmis tant d'autre, juste lié à un groupe, comme Hotoma et Masquerade...
Un frisson parcouru alors le dos du bassiste.

En silence il se releva et quitta la pièce où le guitariste dormait encore.


08h00

Ce matin la était plus froid que les autres matin précédents.
Quelques clodos étaient morts à cause du froid glacial.
D'ailleurs cela n'avaient surpris personne d'en voir un plus différents des autres...
Un petit blond, simplement recroquevillé sur lui même...
Mais il n'était différent des autres que de par son état.
Il était "propre" il ne fallait pas chercher plus loin la différence.

11h30

Le guitariste se reveilla enfin, la gueule de bois était présente biensûr, mais pourquoi faire sans si elle est toujours si délicate qu'un coup de poing en pleine face?
Un coup de poing qui remet les idées en place.
Au moins ca avait cet effet la, c'était deja pas mal.
Le roux se leva assez mal leché, comme si il avait couché hier soir avec un dieu et qu'au petit matin le dieu s'était tout bonnement fait la malle en prenant toutes la bouffe du frigo.

lut'
Il avanca, ou plutôt traîna ses pieds jusqu'au canapé devant l'entrée.
Il y arriva avec quelques petites difficultées mais moindre qu'à son reveil.
Il se vautra dedans.
Il cherchait rapidement la télécommande des yeux.
La grosse flemme de bouger avant de l'avoir vu.
La flemme du dépressif ?
Enfin en faisant un quart de tour sur lui même il l'a trouva...
Enfin la senti plutôt qu'autre choses.
Elle était cioncée sous son fessier completement crevé.
Il était lent et pataud et sa il s'en foutait royalement.
Ce matin il était reveillé parcequ'il avait envie de tout reprendre.

Il aluma la télé une fois la télécommande en main...
Les infos...

-Chiottes...

Il se retourna et saisit le pack de bière derrière la canapé...
Biensur hier soir il avait déja demandé à Toshiya de lui en ramener, alors de trouver le paquet vide ne l'étonnait qu'a moitié.
Le carton en main il la balourda à travers la pièce.
La carton tomba au sol...
Le temps semblait s'être arreté pour Die.
La télé nassillait au loin, même si elle était dans la même pièce que le roux.
Elle semblait drôlement loin pourtant.
Peut-être à cause de ce qui y passait.
Un sample de lui...
Enfin dans sa tête sa modestie était sans borne, il s'agissait d'un sample de "Withering to death" enfin de "Kodoku ni Shisu Yue ni Kodoku"
Et son mouvement se figea en entendant l'hurlement dément et gutural du blond...
Il regarda instantanément l'écran devant lui.
Difficile de le rater vu la taille de ce dernier, un bon LCD dernier cri, encore une folie à ajouter à ses nombreuses autres.

Il resta en "excitation" apres le petit sample, pourtant une fois la présentarice revenue, la télé nasillait de nouveau plus rien de claire.
Comme si son mentale n'acceptait que ce qu'il voulait.
Ce qui d'ailleurs fût le cas pour le reste du journal de 12h...

12h10

Les infos à la veille de Noël ce n'était pas ce qui manquait.
Les avis de décès des clochards non plus...

-...Aujourd'hui on a rescencé 21 décès de SDF dans la région de Tokyo...

C'était ce qui se disait à 12h10, aucun détails de plus.
Die s'était assoupi devant la boîte à images.


12h45

-...Dernières nouvelles...

Cela aurait pu être l'annonce de la fin du monde Die n'aurait pas bougé une oreilles.
D'ailleurs il ronflait à moitié, trop épuisé pour réelement dormir.

12h46

-...Nous venons d'apprendre à l'instant...

Il était sur le coté il ne regardait même pas la télé, c'était plutôt elle qui la regardait.
Mais dans le ton de la jeune présentatrice, il sentait une pointe d' excitation inatendue presque malsaine vu la situation et l'information...
Mais ca il s'en foutait aussi.
Il cherchait aussi la zapette justement pour changer ces infos de macabés. Il baladait sa main partout où il fallait pour ne pas tomber dessus.
La télé nasillait toujours autant.

12h47

-...le décès du...

-Bah voyons encore un schyzo de plus qu'a pas supporté la connerie du monde...

Un ton d'éloignement progressif de la sympathie.
Il s'énervait à présent en cherchant le petit boîtier magique de la télé...

12h48

Un nouveau sample de Dir en grey...
Décidement c'était la fête, c'est vrai qu'ils on vendu la mèche de leurs tournée aux U.S pour leurs décénie, mais la c'était un peu abusé...
Pourtant toujours autant de facsination dans le sample.
Il en aurait presque bavé.

12h49

-Tain'...

Il trouva la télécommande au moment le plus interessant.
Il la tendit devant l'écran...
La fin du sample.
Parfait il pourait enfin changer de chaine sans regrets...

12h50

-..Niimura To...

La chaîne changea juste apres...
Il n'avait rien entendu, pour lui la télé nasillait tout bêtement.
Pourtant il avait un doute, il ne prit pas plus de temps pour s'en débarasser.
Il se remit sur le côté et se rendormit aussitôt, enfin s'assoupi plutôt...

13h00

Le téléphone sonna.
Enfin il sonnait déja depuis 10 bonnes minutes mais il s'en branlait littéralement.
Il porta avec plus de convictions sa main à son calebute et ensuite sur ses parties génitales que sur le combiné du téléphone tout aussi accessible.
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Rîdâ Kur
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 14:22

13h10

Le téléphone sonnait toujours en boucle dans l'apart' du guitariste.
Ce dernier occultait le plus sereinement du monde les appels en chaines...
Pourtant...
Dans sa tête trotait un doute, un doute qu'il venait d'avoir.
Etrangement il voulait avoir le coeur net la dessus, mais dans son comportement il faisait tout pour nier le doute.
Il restait allongé sur son canapé le ventre à l'air, il n'était vêtu que d'un large T-shirt de Shiina Ringo, 6 ou 7 fois trop large pour lui, ce qu'il lui donnant une allure de chemise de nuit pour groopies.
Mais comme il n'arrêtait pas de remuer de long en large dans son petit et étroit canapé, son T-shirt remontait, et sur ce coup il l'avait presque au dessus de la poitrine.
Il se foutait littéralement d'être à demi-nu dans son appart', apres tout il était chauffé donc, à poil ou pas il n'avait pas froid.

13h15

Le téléphone sonait toujours.
Il se tourna contre le dos du canapé pour se noyer dans la chaleur.
Un nouveau coup de téléphone.
Il gémissait doucement, comme si il en avait assez d'entendre sans cesse la sonnerie d'appel.
Il se releva un peu et tâtait avec flemme le dessus du canapé...
C'était limitte con quand il y repensait quelques instants plus tard, jamais il n'avait été perché la...
Puis il se retounra sur 180° et tomba dessus, nez à nez avec ce putain de téléphone de merde.

Il le poussa d'un grand coup de main pour le dégager de sa vue.
Manque de bol cela ne l'empecha pas de sonner une énième fois.

13h19

Il se leva, portant sa main à son ventre, pour ensuite délicatement tomber sur son pénis bien camouflé par son boxer.
Il avait prit l'habitude le matin de se lever et de se gratter le ventre et ensuite son sexe.
Pourquoi, c'était une bonne question , et pourquoi les chien lèvent la patte pour pisser?
C'était une question foutrement connne, mais sans réponses.
Un sourire assez maladroit était vissé sur ses lèvres, il ouvrit en même temps les yeux pour regarder un minimum où il allait.
Il arriva le téléphone au pieds.
Il se baissa avec le plus de naturel possible pour décrocher...

....

Enfin si jamais l'envie de sonner lui reprennait.
Ce qui sur le coup semblait moins évident.

-P'tain c'est quoi c'te blague?...

Le ton était loin, très loin de la plaisanterie, au contraire.



14h00

La brume de la veille se leva dans un calme apres-midi neigeux.
Le vent poussait les fidèle consomateurs de Noël à flâner en ville, il était presque doux, et agréable.
Une personne semblait faire exception à tout cela.
Elle était légèrement en retrait.
Devant un magasin d'éléctronique de la grande place il s'arrêta.
Des centaines de télé et toutes sur la même chaîne, les infos.
Elles diffusaient en boucle la même info, le tout sur le même sample de Dir en grey.
Conceived Sorrow...
Le triste personnage restait regardant la photo sur les écrans, la fixant droit dans les yeux du prophet décédé il y a peu.
Il souriait, enfin on devinant son sourire à son rire assez entrecoupé et étiré.
Quelques mèches tombaient en dehors de la capuche qui camouflait son visage.
Il était petit et trapu en apparence assez carré.

Toshiya coupa net la foule:

-Hey Kaoru!

La personne ne se retourna pas et laissa fâner son sourire, pour ensuite partir sans même attirer la foule sur lui.
Tous se retournaient sur le bassiste un peu surprit, peut-être se trompait il de personne?
Pourtant il parraissait sur de lui...
En tout cas l'inconnu disparu rapidement dans la foule.

La foule restait dense autour du bassiste un peu seul sur le coup,
La pluie reprit place, elle tombait en silence, la place se vida peu à peu, pourtant il restait la complétement abasourdi,
Une impression, il avait une impression d'un poids assez conséquent sur la poitrine,
Il ne savait pas d'où pouvenait venir une telle sensation, mais elle était la et Toshiya ne la sentait que trop bien,

A son tour il dû se résoudre à partir de là où il était,
La pluie devenait battante et glacée,,,
Le jeune homme était bien crédule de penser que cette personne,,,
Celle qu'il venait d'interpeller lui était famillière,
A l'origine Toshiya était parti pour aller voir Die,
C'est sûr que la nouvelle avait de quoi calmer,
Pour se rassurer lui plus que ami guitariste il était parti le rejoindre histoire d'éviter le pire,

Mais au moment d'avoir croiser l'inconnu, la raison de sa sortie lui échappait totalement,

14h30

Die sortait enfin de sa léthargie consciente.
Le doute semblait évanouit, plus qu'une pensée rapidement oubliée.
Il était assit, apres l'incident du téléphone il s'était décidé à bouger un peu.
Ce qu'il fît donc apres une petite pause de cuvée,
Il se releva tranquillement sans penser à la cuite de la veille, de la conversation avec Toshiya, des incidents avec Kyô.
Repartir comme si de rien n'était, en oubliant tout ce qui nous pousse à devenir mauvais.
C'était le point du vue du roux, pas forcement une attitude qui changerait tout mais qui aiderait peut-être qui sait...

14h35

Il se bougea et alla s'habiller, un T-shirt noir moulant à la perfection sont petit corps tout endormit.
Un pantalon noir en punkless, noir, lanières et chaînes, quand il y réfléchit il s'agissait bêtement de son cosplay du 5 Ugly.
Il ne s'empêcha pas de se rememorer ces petits instant typique.
Fansevrices, hurlements hystériques des fangirls, sourires complices tout ce qui pouvait donner envie de tout recommencer le lendemain, quitte à se crever la gueule, mais c'était des instants à précieusement garder,
Et dans la logique de Die, ce passé, ces délires, tout devaient partir au plus vite, oublier, ainsi que les peines sentimentale occasionées par ce con...
Il passa rapidement devant la télé et saisit la zapette pour éteindre la boîte à images.
Il prit au passage son manteau qui était par terre, et s'en habilla sans plus attendre.

Il posa la main sur la poignée, il la sentit se derober sous ses doigts.

-Que?
Il ne prononca rien de plus, concterné par cette poignée lâche.

La porte s'ouvrit juste devant le guitariste un peu hébété sur le coup.
Le leader se tenait juste derrière, une attitude froide et distante voir presque austère.
Ce dernier entra en poussant légèrement le roux, sans même s'excuser.
Dans son élan il lanca au hasar ces quelques mots, plus interrogatifs qu'autres choses:

-T'es au courant?
Sa voix parraissait hésitante et malassurée.
-De quoi?
-Pour Tooru...
-Tsssss quoi encore?

Le roux ne pouvait pas s'empêcher de dire Kyô, et c'était une habitude qu'il avait prise dès leurs débuts ensemble.
Kaoru lui semblait faire la séparation entre le groupe et le privé.

-Il est mort...

Un silence détaché, limitte atroce s'installa, il était nullement utile à Die de parler pour comprendre, pour faire comprendre sa surprise.
Son visage n'était déjà pas tellement mat, surtout en cette saison, mais la il était blanc maladif.
Ses yeux ne filtraient pourtant pas une émotions...

-Ca va?
La voix du leader ramena sur terre le guitariste en pleine rotation orbitale.
Ce dernier se retrouva enfin dans une atmosphère plus calme et normale.

Le roux ne répondit pas, ca n'en vallait pas réelement la peine à ses yeux.
Il fît un vague geste de la main et partit de chez lui en laissant Kaoru dans son appart', la porte ouverte.
Le leader n'attendit pas de voir disparaître Die pour hurler son nom dans les couloirs...
En vain il était partit trop rapidement pour laisser le temps à Kaoru de réagir.


14h45


Die était dans les rues devant son appart', il ne cherchait rien de particulier, sauf peut-être...
Il se demandait si, si jamais il pouvait retourner chez Kyô.
Même mort l'odeur qui impreigne son appart' devait rester
Du moins cétait ce qu'il se disait, et surtout esperait.
Dehors le temps ne variait plus une sorte de beau fixe malsain, ni le vent, ni la neige, ni a pluie ne voulaient enterrer le silence au sein du groupe à jamais amorphe.
Cétait l'une des choses qu'aucun d'eux ne souhaitait aborder, autant tous le redoutaient autant personne n'en parlait.
Ni même Kaoru qui était le plus pessimste n'envisageit pas une telle chose, c'était d'ailleurs la raison de son déplacement imprévu chez Die.
Mais pour le moment personne non plus ne semlait prendre réele conscience que le blond ne reviendrait plus, que plus jamais il ne pousserait de gueulantes apres le leader pour des histoires de riffs ou autres.
Les blagues du blond aussi crues et amere étaient elles restaient une partie du culte qu'il avait créé pour le groupe, pour le seul groupe qui le verrait se dégrader et mourrir.

Le roux avancait vers les pub et les magasins qu'il fréquentait souvent, ce jour la jamais il n'avait eu autant envie de foutre le feu à tout ce qui le concernait, pour s'oublier et oublier la perte qu'il venait d'essuyer.
Les larmes coulaient malgré lui, il avancait tête bass pour ne pas à supporter le regard des autres, pour ne pas avoir à rendre de compte....

-Die!!!!!!!!!!!!!!

La voix du bassiste errait dans la rue bondée de monde, pourtant pour le guitariste elle semblait vide...
L'androgyne de serive courru jusqu'à la hauteur du roux et l'enssera avec passion contre lui pour le calmer et le rassurer...
les gens alentour fixait la scène un peu surpris, ils n'imaginaient pas une enlassade amoureusement homosexuelle en pleine rue un 24 décembre.

-Hey respire un peu Die, ca va aller, hein aller fais voir un sourire un truc mais montre moi tes dents et tout l'bordel...

Même si Toshiya y m'était le ton le coeur lui n'y était pas, il était tout aussi desesperé que la personne qu'il tenait dans ses bras.
Quelques fans venuent d'assez loin cherchaient à percer la rumeur du décès....

-Die-san!!! Totchi-sama!!!!

Ils arrivèrent devant le duo exclusif:

Le guitarise reprit un sourire tout feu tout flamme, celui du flambeur et dragueur devant les minettes de tout poils.
Toshiya lui restait un peu en retrait mais souriant aussi.

-Dites c'vrai pour Kyô???!
La voix était belle et bien portée sur la rumeur, il est vrai que sur son compte les rumeures allaient bon train...
Soit il était un maozchiste bisexuel pervers, d'autres disent qu'il est un pédophile, parfois même une espèce de réeincarnation de satan, les plus réalistes tournent sur ses habitudes, il est vrai que de son comportement peu naîtres des doutes.
Il est distant et froid lors des inerview il ne parle que rarement idem en présence de caméra off-show, jamais un sourire, jamais un rire ni même un mot, il s'éloigne et ne souhaite jamais parler devant un journaliste, de cela vient souvent, d'apres les rumeurs, une consommation d'alcools, de drogues, parfois de la pédoprostitution ou plus simplement de prostitution....
Mais cette fois c'était sur sa vie propre, était il mort ou était-ce une blague mise en oeuvre pour pimenter les fansines ou autres torchons?

-De?
La voix de Die était purement infantile et innocente.

-On dit qu'il serait mort!
-Manquait plus qu'ca!
Le regards des fans se fît interigateur
-Pourquoi?
-On vient de le voir là et pour un mort il frappe fort...

Un sourire se faisait sentir et rapidement voir sur les visage blanc des voyageurs de fortune.

-C'était qu'une rumeur donc!
-Plutôt ouais...
-Euh on peu avoir...

Toshiya tendit ses mains pour attendre l'emblémtique feuille blanche et le crayon pour les autographes.
Die attendit la fin pour lui aussi dédicasser la feuille.
Tout deux n'attendirent pas pour deserter la rue un peu trop fréquentée à présent pour rester au milieu.
Le bassiste se tourna un instant vers le roux:

-T'as menti....
-Tu vas pas me faire une leçon de morale sur le mensonge?
-Non j'sais bien mais ils vont bien l'apprendre un jour nan? Et ils vont pas...
-Ils auraient preferés me voir chialer pour leurs dire qu'il est mort? C'est ca que tu veux dire?!
-T'es con ma parole à la limite tu te serais cassé ils auraient comprit!

Le ton haussait entre les deux hommes qui pourtant ne voulaint vraiment pas s'engueuler maintenant.
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Rîdâ Kur
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 14:23

Le 24 décembre semblait vouloir offrir un bien mauvais visage aux membres du groupe.
Kaoru était reparti pour essayer de combler un peu son envie de frapper Die et feu Kyô avec une quelconque super idée de riffs...
Shinya lui passa sa journée en compagnie de Miyu devant la télé à se rememorer toutes les salopereis que le blond avait pu lui faire, ou plus simplement se repasser toutes les lyrics qu'il avait offert sous le nom de Dir en grey.
Toshiya abandonna Die en pleine conversation pour aller chercher un quelconque exutoire sur une bouteille ou quand bien même ses propres clopes.
Die lui arriva chez Kyô apres tout il avait envie de se faire chier à retourner une derniere fois la bas alors autant le laisser se shooter à base d'espoir vain, apres tout il n'y avait ren de mal à esperer un mircale divin.

L'apres midi resta d'un calme relativement funèbre.
Pourtant quelque chose ne cadrait pas, le sourire qu'avait croisé Toshiya en ville, ce sourire lui semblait familllier trop pour ne pas avoir été longtmps vu.
Et ca ce n'était pas du à un effet d'optique ni à la fatigue.
Le bassiste n'aurait certainement pas voulu le croire si il l'avait bel et bien reconnu.

La neige faisait ses faveur de revenir.
Le froid était total pourtant...
Die restait prosré devant les appartements qui habritait celui du blond.

Dans les rues qui commencaient à se vider de leurs monde, une silhouette restait seule, et titubait plus qu'elle ne marchait s'avancant vers les basses ruelles du Gotenda.
Les longues mèches blonde du prophet coupaient l'envergure blanche de la rue.
Il allait là où il avait passé la nuit dernière.
En compagnie des putes et autres personnes peut recommendable.
Dans sa tête, plus rien ne semblait compliquer, enfin tout du moins...
Il souriait à toutes les personnes qu'il pouvait croiser sur son chemin, personnes ne pouvaient s'imaginer ce à quoi il pensait, même sont amant n'aurait pus le croire en cet instant, du haut de ses 31 ans il était encore capable de se dire, et de surtout de se croire...

Finalement, il marcha pendant bien une heure, sans réelement chercher, juste en se baladant, sans buts ni raisons, pour finir devant un vieil appart' bouffé aux mites, le genre où seul les drogués s'aventurent, il y entra sans outres réfléctions, comme si sa présence était normale, trop normale à priori.
ll monta les escaliers branlant, pour déboucher dans un vieux corridor aussi pousiéreux qu'humide, les lattes du plancher, semblaient se dérober sous ses pieds, à chacun de ses pas, il n'y prit même pas garde, puis il fini devant une série de chambres commune, lit, salle de bain, et goguenots sur le palier, le luxe quoi...

Il entra dans le chambre la plus près des escaliers, enfin de ce qu'il en restait tout du moins, et s'installa, déposant ses affaires comme si de rien, il se déshabilla ainsi dans la chambre, enlevant le moindre vetêments, sans faire plus attention aux vis-a-vis qu'il y avait dehors.
Cette vue plus que charmeuse attira bien des regards indiscrets dans les couloirs, des jeunes filles de petites vie esentiellements, le genre peu coûteuses qui se permettent de prévenir un peu tard qu'elles sont séropositives, elles regardèrent attentivements le physique avantageux du prophet ses moindres mouvements, ses regards, et ses expressions, elles trouvèrent en lui, les habituels drogués,ce même regard tristement vide, sans émotions, malgré leurs bonne humeure...

Une des filles s'aventura dans la chambre, elle était déja allumeuse en étant habillée mais voila.
Elle entra en sachan tres bien que Kyô était nu, d'ailleurs il ne se retourna pas tout de suite quand il appercu la jeune fille qui ne devait pas avoir plus de 20 ans il resta glacial

-J'suis une salope et t'es bien mon genre, tu veux qu'on s'éclate tout les deux nan?

Le ton de la jeune femme était assez tiré sur la provocation, et sa façon de parler sentait la pornographie inspirée du film "Gorge Profonde", dans le genre où plus j'ouvre la bouche plus tu peux l'enfoncer.
Il ne répondit pas à l'invitation offerte, il n'avait pas besoin de mots pour se faire comprendre, surtout quand une excitation viens ainsi vous ouvrir la porte à grand coup de provoc'.

La fille de petite vie claqua la porte derrière elle, et ôtant le peu de vetêments qu'il lui restait s'approcha du blond resté stoïque.
Elle commenca tout son échauffement et la soirée passa rapidement.
Kyô ne pronocait aucun mots, il s'executait sur la fille qu'il avait entre les jambes.
Pourtant au bout de 4 bonnes heures il ne put retenir son orgasme, la fille avait beau être jeune, elle avait réussi à arracer son cri de plaisir au blond malgré lui.
Il n'arrêtta pas pour autant, la petite était bonne et il ne comptait pas s'en priver.
Pendant 2 heures supplémentaire il la pénétrait avec autant d'application qu'au début, il ne laissait rien voir du plaisir qu'il prennait à ces allers retour sauvage.

Il n'était pas prêt de finir, tant qu'elle n'en n'aurait pas eu assez il était condamné à la pénétrer sans cesse.
Ce dernier vît le jeu venir bien avant l'arivé de son orgasme,
De plus lui aussi s'amusait alors autant la surprendre et ce comme il fallait.
Il s'arrêta dans le silence lourd de la nuit, personne pour les troubler en ces chaleureux moments.
La fenêtre était legerement entrouverte, et les rideaux laissaient passer la lumière de la lune revenue.
Cette lumière tamisée venait baigner leurs corps enchevêtrer, et profondement liés.
La jeune fille commencait à se demander si il allait en finir la.
Pourtant quand Kyô s'était stoppé, il s'était relevé souriant avec satisfaction, et plaisir.
Son visage au dessus du bas ventre de la petite pute, il essayait à son tour d'arracher le cri fantastique à cette fille.
Il se retira de la jeune femme, cette derniere commencait à peine à s'amuser en apparence.

-T'vas pas t'casser! Pas mainte...

Le silence reprennait ses droits apres, dans la nuit qui se profilait devant eux plusieurs cri féminin avaient percé la nuit.

Le matin arriva, baignant d'une douce lumière le lit où dormait les deux amants d'un soir.
Lh'eure ne devait pas exceder les premières lueure matinale, surement 8h tout au plus.
Un 25 Décembre, de la neige entrecoupée de soleil orangé et parresseux, rien ne pouvait être plus beau à voir.
Une blancheur immaculée recouvrait tout ce qui pouvait l'être.

A présent, la neige tombait des toits, le soleil était vaguement camouflé par une brume spectrale.
Dans le lit il ne restait plus que la jeune fille endormie, le prophet, lui, était déja devant la fenêtre à susurer aux oreilles du vent, et aux lèvres de la neige, il éatit toujours nu, et cela l'importait que trop peu.
Finalement il se rhabilla en silence, en partant il laissa la porte ouverte, dans le couloir toutes les filles du soir précédents le regardait partir.
Toutes sans excpetion, elles auraient elles aussi eut envie de l'avoir dans leurs lits.
Il se foutait tout autant des regards que des murmures qu'il y avait.
Il descendit ce qui servait encore d'escaliers et arriva dans le corridor de la sortie.
Il s'engagea droit devant et ne stoppa le pas qu'une fois dehors puor réajuster son chemisier un peu trop ouvert pour la saison.

Le vent s'engouffrait dans d'étroites ruelles et sifflait comme en tempête, pourtant il effleurait et caressait le visage du blond avec beaucoup de douceur.
Il parcourait ce visage épuisé sans plus de présentations.
Apres quelques minutes de marche il arriva dans une rue assez sombre et calme, sur les côté il restait une batisse morbide, quoique moi déguelasse que l'hôtel qui lui servait de squatt'.
De l'exterieur on entendait encore quelques notes et des chants completement bourrés.
Il apssa la porte sans attendre.
L'ambiance de calme feutrée changea radicalement, elle passa à une étrange ambiance stylé SM des années 50.
Une odeur forte et âcre d'alcool rôdait dans la pièce, elle ne passait pas inaperçue, d'ailleurs elle emplissait les narine du chanteur.
Une fumée quant à elle flottait, elle baignait tout le bar dans une teinte bleutée brumeuse.
Tout agissait comme un rideau, pourtant...
Il savait qu'en entrant tout le monde se retournerait sur son passage.
Déja de son apparence adolescente, planant entre deux eaux et qui pourtant restait d'un stoïsisme impeccable avait de quoi surprendre.
Déja deux jours qu'il fréquentait le bar, toujours les même visage, toujours les même regards, forcement tous le connaissait, mais lui ne connaissait personne.
Deux jours qu'il tournait à l'alcool et qu'il repartait comme si de rien sans effets superflu de l'alcool.
A la sortie c'était les filles qu'il attendait.
Et tout le monde le savait, c'était d'ailleurs inscrit sur son visage "Sexe et Alcool mes seuls passe temps".
Personne ne cherchait à savoir le pourquoi du comment, ils se contentaient seulement de l'admirer descendre toutes ses bouteilles.

Le barman ne dérogea pas à son habitude.
A peine le blond assit, qu'il amenait son Spiritas, alcool assez fort vu les ingrédient, Vodka, Gin, et Tequilla, un vrai tort boyaux.
La sobriétée était totale physiquement, Kyô ne laissait aucune idée de son état éthylique.
Depuis qu'il faisait partit du groupe, il clamait haut et fort qu'il ne supportait pas l'alcool, pourtant arriver à encaisser autant voir d'avantage que des habitués, cela laissait perplex.
En tout cas dans ce jeu, ce n'était pas son corps qui était dépassé par les évenenements, plutôt les badauds agglutinés autour.

Il était assit, tout le monde vacquait gentillement à ses occupations ivrogne.
Chacun dans son monde.
Le blond lui était en plein dedans, il souriait, un sourire vide, cela le faisait frissoner de plaisir.
Il était perdu dans ses pensées et cela l'excitait.
De savoir qu'il pouvait jouïr avec autant de froce du malheur qu'il infligeait aux autres, surtout à cet homo de guitariste.
Ce mec osait encore se proclamer et surtout se comporter comme un homme.
L'alcool faisait ses effets dans le mental du prophet.
Sur le physique aucune trace.

Les heures défilèrent, les bouteilles aussi, il ne payait pas et n'était pas couvert de cash, pourtant il venait de descendre en deux jours une bonne partie du stock.
En fait des son arrivée il avait étalé ses liquiditées sur le comptoir, le barman avait rapidement comprit et prit sans attendre ses comoditées.
De toutes façons tout le monde devinait bien trop clairement, et s'en était malsain sur le coup, qu'il était venu ici pour finir ses jours.
Dans l'heure si possible, certainement pas sur un laps de temps trop long en tout cas.
Et chaque jours c'était la question, tout le monde sucsitait les tuyaux de tout le monde.
Les paris étaient en quelques sortes ouverts sur la date de mort du nouvel arrivant.

Des qu'il était assis, la en l'occurence.
Il se bourrait la gueule en silence, comme chaque jours.
Et comme chaques jours un silence s'imposait, tout le monde l'épiait, des fois qu'il crève sur la table.
Les bouteilles, c'était comme un décompte fatal, pourtant il ne laissait absolument rien paraître, toujours pas la moindre trace de faiblesses.
La seule différence venait peut-être de son temps de réaction, mais qu'importait, apres tout personne ne lui sauterait dessus ici, pis si jamais c'était le cas...
Il n'y pensait même pas, si il n'arrivait pas à finir ses jours ici seul, il attendrait patiement le retour de ses violeurs, histoire qu'eux prennent un dernier plaisir sur le cadavre du petit prophet nommé Kyô.
En temps normal apres un tel massacre, le gérant aurait tout stoppé, mais la c'en était différent, tout le monde restait passif et pourtant ne démordait pas de l'idée de e voir s'éffondrer sur lui même...
A leurs grand dam il encaissait sans roncher et toujours en silence, juste ce sourire vide aux lèvres...
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Rîdâ Kur
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 14:24

Une heure de plus passa.
De ses journées c'était alcool en continu, de ses nuits sexe non stop.
Mais rien ne l'empêchait durant ses nuits de boire autre chose que de l'eau.
Les 1ere réponses de son organisme étaient un violent mal de crâne et une nausée infecte tant elle l'écoeurait.
Les idées du coma éthylique l'éffleurait mais de trop loin pour qu'il puisse voir venir le coup...

16h00

Finalement la seule chose qu'il voyait clairement c'était comment s'éclater une dernière fois.
Se suicider il n'y avait rien de plus simple, mais dans l'éclate totale c'était une autre approche de la fin.
Lui était du genre à se faire souffrir pour mieux apprécier ce qu'il possédait.
La bouteille jouait avec la lumière orangée du soleil, ses yeux bleuté se noyait dedans, il ne voulait pas que l'on sache comment et surtout à quoi il resselblait réelementq;q
Il voulait garder une part de secret sur son identitée, juste quelques traces, plus de piercings, ses tatouages étaient cachés par son chemisier et des gants, une écharppe et ses yeux bleu voila à quoi se resumait son camouflage.
Il se leva et se préparait à quitter le pub, pas un regard rien, il passait comme une ombre parmis les tables de la salle.
Son regard fixait le vide ambient, c'était juste pour ne pas garder les yeux clos.

-Tu pars où?

C'était aussi une habitude du barman de demander à Kyô où il allait.

-M'éclater cette nuit, m'éclater comme il le faut et pour la derniere fois de l'année.
-Si tu veux ouais évute juste de te servir du train ca évitera d'emmerder les voyageurs.

Le blond ne répondait pas, de toute façon si il avait dit ce qu'il ferait pour se soir c'était juste pour lui une façon de dire merci et adieu.
C'était facile de le comprendre dans ce sens, déja le ton, neutre froid et distant au possible, son visage lui ne reflettait aucun plaisir à parler de son projet nocturne.
Il passa la pas de porte et la claqua pour mettre fin à ses séjours dans ce taudits.

L'apres midi passa, Die lui étiat chez Kyô à présent, il cherchait un truc à garder pour ne pas l'oublier, quelques chose.
Sa surprise était de taille quand il entra dans la salle des chiottards, c'était con surtout qu'il aurait pu le savoir avant mais le fait était la il ne l'aura su qu'apres sa mort.
Le roux souleva le couvercles c'était con mais le blond y cachait plus que des mots d'amour, une sorte d'amour inveteré et destructeur.
Un sac assez conséquent, que de petite fines traces de poudre, mais il avait laissé ca la depuis longtemps, cette came il n'y touchait pu depuis des années, c'était ses 1er flirt qui lui faisait toucher à cette poudre.
Lui était bien au dessus de ca, c'était macabre comme comparaison mais la poudre, la coke tout ca c'était innéficace, foutrement naze, lui était passé à l'injectable, c'était necessaire, comme l'insuline.

Die ne voulai plus en voir de plus, il parti directement de la salle pour finalement aller dans la chambre du blond, juste par simple envie de se dire que ce n'était qu'un rêve, et finalement la curiositée le piquait à vif, il fouilla dans la chambre, dans le tirroir de la table de nuit, ce n'était plus un rêve ni même un cauchemard, c'était la réalitée stricte, le blond se défoncait à longueur de journée, son trip, ce n'était ni le chant, ni le sang, juste se casser physiquement.
Die pensait que c'était ca, que Kyô, non Tooru tournait comme ca.
Il ne voulait même plus apparenter Kyô au groupe, il voulait le remettre à sa place, plus de Kyô-kun, ni même autre chose, juste par son vrai prénom Tooru.
Il était vautré sur le lit les fioles au dessus de lui, les seringues sortie sur la table, il se laissait prendre au jeu et finalement.


20h00

Le blond revenait de loin,de tres loin, il était plutôt mal tombé, finalement l'idée de retourner chez lui l'effleura, c'était con, mais il preferait en finir seul finalement.
Il passa l'entrée, il n'était pas plus étonné que ca de voir la porte entrouverte.
Mais la surprise était moins agréable quand il tituba jusqu'à sa chambre pour voir le roux sur son plumard avec tout l'attirail qu'il était venu chercher.
Oh et puis, qu'est-ce que ca changeait réelement?
Il lui suffisait de tout reprendre et de s'éclater dans les chiottes.
C'est d'ailleurs ce qu'il commencait à faire, tout le stock y passait, s'était incroyable de le voir si souriant.

Il haletait, il étiat à bout mais il continuait, la drogue n'avait pas la même gentilesse que l'alcool, il tenait assez mal la dose qu'il s'injectait à chaque fois, mais il était décidé alors autant continuer....
Assit sur son trône, il avait déja éclaté 2 fois plus que son seuil ne pouvait tolerer, mais il continuait, les chiottes était sous son cul quelle veine.
Il se laissa tomber contre la porte close devant lui pour se ratraper et se retourner pour gerber ce qu'il venait d'avoir bu, il se défoncait réelement, si il continuait c'étiat l'overdose à coup sûr.
Ca ne l'empechait pas de rire entre les vague de gerbe, il était content il voyait le resultat de ses efforts.
Finalement ca lui à prit 1h pour vider son stock, les effets de cette surconsomation étaient nombreux, il était fiévreux au possible, il sifflait plus qu'il ne respirait, mais il l'avait l'avantage de ne rien ressentir, il était en plein trip ailleurs, planant la où personne ne pouvait l'emmerder.
Finalement la drogue aurai été utile pour le fantasme du roux.

Kyô entra dans la chambre où Die était, il resta silencieux et regardait le guitariste dormir d'un sommeil lourd.
Se connard s'était permis de lui chourrer une dose, une dose qui aurait pu faire la différence entre cet instant et celui où il serait entrain d'expier.
Le roux n'avait jamais toucher à ca, il étiat déja raide rien qu'avec une dose, mais il dormait et bien.

Kyô était adossé à la porte, il regardait partout, il cherchait si il ne restait rien d'autre pour se shooter, apparement rien.
Mais dans l'état où il se trouvait il était déja en phase d'éclate totale, un trip profond et puissant, il ne lui restait plus qu'à en finir maintenant.
Il n'avait plus la patience de voir la drogue le consummer, il sentait qu'il virait mal, il sentait son coeur, trop pour que cela ne soit rien, il n'était pas medecin mais il savait que de toutes façon il allait y passer, tant mieux.
Le resultat il le sentait, il pouvait presque le toucher, à long terme il finirait entre 4 planches, à court terme ca serait en réanimation si il foirait son coup.
Il sortit de la pièce, un sourire planant sur ses lèvres.

Il se dirigea vers la salle de bain, l'eau était toujours la, personne n'avait eu l'idée de vider, nan ce n'était pas possible.
Elle devait forcement être vide, personne n'aurait eu l'idée de la laisser pleine...
Die...
L'eau était trop propre, pas de sang, rien.
Elle était encore chaude.
Die....

Le blond s'y plongea, il saisit au passage son rasoir, c'était con mais il ne voulait pas attendre que Die se reveille pour appeler une ambulance.
C'était con mais il voulait que Die le voit mettre fin à ses jours.
C'était con mais il était en plein élan masochiste il avait besoin de se faire mal et ca personne ne pouvait lui reprocher.
Finalement il lui restait une idée, pourquoi ne pas appeler Die?
Kyô avait la lame posée sur les veines de son poignet droit, il entaillait doucement la peau, il souriait, en même temps il susurait les paroles de "Ain't Afraid to Die".
Tout était trop juste et claire, la buée couvrait toutes les surfaces vitrée.

Die était receptif à tout ce qui concernait Kyô.
Sa voix si atypique aussi.
Il se leva, mais comme dans un rêve, pas réelement sur de ce qu'il faisait.
Il suivait la voix qu'il entendait.
Kyô avait déja bien attqué ses veines, le sang coulait paresseusement, mais il coulait, son avant bras droit était couvert d'entailles, toutes profondes il avait sectionné à plusieur endroit de petites veines, mais en additionnant le tout cela revenait à une belle veine.
Il restait la dans l'eau souriant, il n'était plus réelement conscient, en plein trop.

-C'est pour toi que je crève tu le sais ca?

Die entendait que trop bien la voix du blond, ses yeux étaient bien ouvert mais pas réelement placés la où ils devaient l'être.
Finalement le cadrage arrivait...
Il avait certainement trop abusé des doses de Kyô, ca devait venir de la.

-T'es déja mort... Je le suis aussi c'est tout...
-On crève qu'une fois, j'aurais aimé savoir si tu bougerais ton cul pour venir sauver celui que tu veux baiser, mais apparement j'suis pas un assez bon coup pour toi, les deux autres eux m'on trouvé parfait...
-J'suis en plein trip de toute...

Le trip était leger chez le guitariste et de voir le sang tomber en fines ligne de sang lui faisait comprendre que ce n'était pas un trip mais la réalitée.
Il se précipita vers le blond qui finissait sa veine.
Il ne s'était pas raté, il venait de retenir un hurlement de douleur.
Le guitariste attrappa rapidement la main mourante de Kyô, il n'avait pas reflechi qu'il fallait prendre la main armée, mais ca il n'avait pas tilté, il étiat encore bien impreigné de la drogue.
Kyô souriait toujours sa lame de rasoir entre ses doigts, finalement c'était encore mieux de se mutiler plutôt que de se droguer.

Die lui sentaot clairement que rien n'allait dans le bon sens.
Pourquoi?

-Pourquoi je devrais te sauver?

La voix du roux était présente, il ne se cachait pas de cette question

-Pour me baiser conard t'attend que ca...

C'était pareil pour Kyô, il ne cachait pas cette réponse, mais dans un sens il ne voulait pas être touché par un mec.

-Je t'aime c'est pas pareil!
-Dégage, j'suis pas la pour ton cul, j'ai pas l'intention de me laisser baiser par un homo...
-Pourquoi alors tu...
-Vas y défoule toi j'suis incappable de bouger profites-en avant que j'creve pauv' con...

Les paroles froide de Kyô avait eu l'idée de remettre le désir de Die en place, il voulait faire l'amour à Kyô et il en avait la possibiltée.
C'était sur que Die en profiterais, et c'est d'ailleurs ce qu'il allait faire il rejoignit Kyô dans la baignoire, pendant que ce dernier essayait de se tuer avant l'assaut du roux.
C'était de bonne guerre, c'était de bonne guerre c'est ce qu'il fallait se dire, le blond parvint à son but le 1er il venait de littéralement se tuer ou du moins presque.
Il perdait trop de sang pour que Die en profites sexuellement, c'est d'ailleurs ce sang qui fît revenir le vrai guitariste.
Ce dernier se releva et attrappa son portable qui était dans sa veste juste à l'entrée de la piece.
Le sang coulait le long du bras du prophet inconscient, ce bras qui pendait au dessus du sol.
Son visage était couvert de son sang pur, ses cheveux étaient aussi rouge que ceux de Die, son frêle corps se vidait de tout son sang sas pitiée.

Die lui était en pleur, paniqué et il essayait d'articuler sans hurler, il s'en voulait beaucoup trop de ne pas avoir réagit avant, ou plus simplement davoir réagit.

Le 25 Décembre une belle nuit pour offrir un cadeau, celui de la raison.
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Rîdâ Kur
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 14:25

Que de chance...
Malchance, desespoir, haine et contrariétée.
Kyô mourrait la dessus il n'y avait aucun doute, quoi que?
Le hasard insisitait encore sur sa vie, 3 fois le chiffre 3 lui collait à la peau.
Il en respirait plus, il était entrain de se vider de son sang mais comme de par hasard tout était minutieusement juste pour le faire tenir en vie, sur un cable fin, mais il restait encore en vie.
Pour le moment c'était une vie artificielle, trop fragile pour le considerer vivant.

...

Un silence puissant envahissait la salle de bain, plus personne.

21h30

Ca avait été un laps de temps tres court, le temps que Die n'appel les secours et qu'ils arrivent il ne s'était écoulé que 10 minutes.
Dix longues minutes où chaque secondes étaient de trop pour la vie du prophet.
Où chaques secondes était un siècle de plus qui séparait le guitariste de son amant.
Ils entrèrent dans l'appart' avec une rapidité extrême, Die lui était à genoux devant la salle de bain, il ne pouvait plus rien gerer.
Il voyait les gens entrer avec une vitesse ahurissante.
Pourtant sous ses yeux tout semblait se ralentir à partir du moment où ils avient presser le pas pour sortir le blond de l'eau.
Il voyait trop clairement son sang se rependre au sol, ce fput d'ailleurs là ou il fini.
Les hommes étaient rapide, ils réagissait à la seconde, c'était incroyable.
Ils n'avaient pas attendu une seconde pour demander ce qu'il s'était passé à Die.
Quand il répondit largement qu'il s'était drogué, ils avaient encore réagi à la seconde même.
Pour Die cela se déroulait sur 1 heure entière.
Quand le guitariste cligna des yeux, ue fraction de seconde plus tard... Il voyait trop clairement et le tout trop lentement se défiler sous ses yeux.
Il voyait les gens, ses inconnus, sauver ce qu'il pouvait encore l'être...
Il ferma les yeux une seconde pour souffler, c'était une seconde de trop.

21h31

C'était le moment où le coeur de Kyô avait cessé de battre pour la 1ere fois.
C'était aussis à cette seconde que Die croyait que le temps s'était stoppé.
Les gens avaient aussi garder cette rapiditée extrême pour ne pas laisser partir le prophet sans rien tenter.
Tenter, lui aussi avait tenter, pas de vivre mais de mourrir et personne n'était receptif à ca.
Dans la tête de Die il lui semblait flotter un air qu'il connaissait, un air qui s'entetait à vouloir sortir.
Il n'avait pas de raison à ca et il ne lui en fallait pas plus pour s'en mordre les lèvres.
Il restait la à genoux devant le macabre spectacle que s'offrait à lui.
Pour lui il toujours temps de faire marche arrière, et ainsi le laisser mourrir en silence sans le forcer à survivre.
Pourtant le fait était la il avait voulu le voir vivre quelques secondes de plus et ces quelques secondes il les avaient sous ses yeux.
Quelques secondes où il ne vivait plus, quelques secondes qui devenaient des minutes où il n'était plus, quelques minutes où ces gens tentaient tant bien que mal à la réanimer.

21h32

Ce moment la, jamais le guitariste ne l'aurait oublier, jamais.
Le coeur de Kyô s'était relancé.
Pour combien de temps?
Ca Die ne voulait pas le savoir de toute façon...
...De toutes façon.
Il n'y avait plus de raisons qu'il meurt, mais pas plus pour qu'il ne vive.
Simplement il avait joué ses cartes et bien abbattusa vie, il n'avait que peu de chance de revenir sur scene.
De plus avant même de penser à l'avenir il était déja incapable pour le moment de respirer par ses propres moyens.
C'était atroce pour Die de devoir supporter cette image.
Pour lui ...

La nuit était promise à beaucoup d'evenements mais seuls Die voulait en porter le fardeau.

21h40

Il était seulement temps pour le guitariste que ces gens, ce sang, cette odeur, que tout s'en aille loin loin, loin de lui.
Il venait seulement de lâcher ce qu'il gardait sur le coeur, ce n'était que des larmes, pas de mots, il devait évacuer ce qu'il ne pouvait plus supporter.
Il n'avait pas l'intention de rejoindre Kyô, surement pase se soir, se soir il voudrait le passer seul à se rememorer toutes les erreures qu'il aurait pu commettre.
Ce soir il voulait être loin de tout, y comprit des autres membres.
Il pensait que son être cher était mort, il le pensait et avait ancré cette idée de ne plus jamais le revoir, dans un sens si cela avait été vrai il aurait été heureux, il n'aurait pas eu à voir l'image de sa mort, il ne l'aurait même pas vu mort.
Hors si jamais ce soir venait à être le dernier pour Kyô, Die pourrait se dire qu'il l'a vu.
Cette idée ne le quiterrait jamais.
Au final cette soirée était une bonne soirée, il était claqué, incappable de marcher droit et surtout de boire une goutte d'alcool.
Seule chose qui pouvait être utile au roux, c'était encore de dormir.
Ce qui d'ailleurs il fit.
Il se leva et tenta de repartir chez lui, mais c'était un peu risqué, mais ca ne l'empecha pas de continuer.

Dehors il neigait encore, mais averse, on ne distinguait rien de précis, seule trace de vie devant cet apart', les traces de roues qu'avaient laissées l'ambulance.
Quelle trace, c'était limitte irnonique mais ce n'était plus le moment d'y repenser, il était entre de bonne main.
C'est atroce de se voir et surtout de s'obliger à se croire quand personne n'est la pour vous rassurer.
Lui était dans ce cas mais il n'aurait voulu de l'aide de personne étrangement.
Il avait besoin de cette solitude.

21h55

Le roux sentait le douce idée du sommeil l'envahir hors il était encore loin de chez lui mais qu'importait, un bar suffirait pour la nuit.
C'est ainsi qu'il se laissait enivrer par l'odeur d'un restaurant et qu'il décida d'y installer ses idées, ses thunes et son cul à une de ces tables vides.
L'idée n'était pas mauvaise en soit, juste un peu foireuse mais bon pour le 25 le resto' serait surement ouvert toute la nuit voir jusqu'à demain matin.
Finalement arrivé sur la table il s'installa le reste était étrangement calme, il avait tout oublier sur ce qu'il venait de se passer, la drogue avait reprit ses droits et lui imposait une amnésie salvatrice.

Kyô lui était arrivé en trombe aux urgences, rien de spectaculaire à ca vu l'état dans lequel il était parti.
Si les gens du pub qu'il squattait l'avait dans cet état ils en auraient hurler de joie tant leurs paris auraient été juteux.
Son calcul n'était pas éronné si jamais il se loupait il pensait finir en réanimation, et c'était bien le cas, mais pas aussi rapidement qu'il ne l'imaginait, le passage à la case urgence restait assez long avant que l'on décide de l'hospitaliser.
Si jamais il avait été sensible aux aiguilles la il n'avait plus le choix, c'était ca ou mourrir en souffrant comme un damné.
Apres tout ne l'avait il pas chercher cette souffrance?!
Cette sensation de faiblesse, les seules choses qu'il pouvait sentir pour le moment étaient:
-Ses perfusions et cathéter au niveau de l'avant bras gauche et sur sa main droite.
-Une gêne totale au niveau de sa bouche, il l'avait l'impression qu'on y avait enfilé un tuyaux, ce qui d'ailleurs n'était pas tellement loin de la réalitée.
-Un poids sur sa poitrine, bien loger au dessus du coeur.
-Un froid total au niveau de ses jambes et des ses doigts.

Si il pouvait encore parler il serait surement entrain de se rabaisser, riant certainement de cette ironie, il n'était pas mort même avec la meilleure volontée du monde.
Mais il ne savait pas encore que tout n'était pas fini.

22h30

Die finissait son verre, certes il n'était plus tres frais mais il buvait encore pour bien s'arranger.
L'image d'un blond seul dans son lit d'hopital refaisait surface, il l'oublia en même temps qu'il oublia comment on restait éveillé.
Coup de chance il venait tout juste de payer avant de finir.
Le restaurant était loin d'être plein à cette heure, et il n'y avait qu'une table où le guitariste dormit.

Plus tard dans la nuit.
Le blond se reveillait, les yeux lourd, il n'était même pas en état de se redresser, il paraissait plus mort que vivant.
Le silence de la chambre était régulièrement coupé par un bruit aigue et assomant.
Si il n'avait pas été dans une chambre d'hopital on aurait pu croire qu'il s'agissait d'une horloge regulière, hors ce n'était pas le cas.
La pièce était plongée dans l'ombre de l'heure, la neige elle avait cessé de tomber et laissait en vue la rue qui descendait jusqu'à perte de vue.
Le peu de lumière qui pouvait venir baigner le visage du blond venait du couloir, une vague lumière orangée douce et chaleureuse en ces heures.
Les yeux du prophet captaient la moindre particule de luminositée, refletant aussi ce qu'il ne supportait pas, sa vie.
Il avait envie de rire mais il ne le pouvait pas, cela lui donnait encore plus envie de se faire du mal, un véritable cercle vicieux auquel il aurait du mal à mettre fin.
Il était épuisé et ses yeux se fermaient malgré lui, d'ailleurs cela ne l'étonnait même pas.

Etrangement le blond disparaissait derrière une nappe de brouillard, une image floue et mal cadrée, comme...
Un bruit serré et strident continu venait recadrer l'image, c'était amusant de voir que toutes les images les plus malsaines devenaient toujours plus claire et nette à chaque intsant à l'instar des images innocente et meveilleuses.
Kyô était passablement plus comateux que conscient enfait...

... Le roux éclata une bouteille au sol, la bouteille qui se trouvait juste devant son nez.
Il s'était assoupi dans le restaurant qui se remplissait rapidement, Die regarda sa montre:

00h23

Il se leva confu et n'attendit pas un serveur pour s'en aller, déja de dormir sur une table publique n'était pas la meilleure chose à faire alos éclater un bouteille et attendre comme un gland n'allait rien arranger.
De plus il n'était plus d'humeur, il s'était forcé à bouger et à ne pas rentrer chez lui tout de suite histoire de se change les idées, et surtout à ne penser à rien si cela lui avait été possible.
Hors ce n'était pas le cas, il le savait, et savait aussi qu'il ne s'en débarrasserait pas avant un bout de temps, oublier, cette image, cette idée et surtout cette putain de culpabilitée.
Coupable de quoi?!
D'avoir été trop conscient et d'avoir réagit pour le bien de Kyô et non le siens, le pire c'est qu'il l'avait invité, rétiscent certes mais invité quand même.
Il descendait la rue pour tomber devant une entrée de métro, il descendit les escaliers dans le contre sens du flot humain.
Personnes ne faisait attention à lui comme lui ne faisait attention à personne.
Il étaitgrisé de voir que le monde tournait malgré ses problèmes, que les gens vivaient alors que lui se laissait bêtement guidé par ses pensées.
Le monde changerait il une fois tout fini?
Si tout finissait biensur.
Mais dans ca cas qu'est-ce qui changerait?

Le roux arriva devant le ligne Oîmachi pour finalement atterir quelque part dans Tokyô, plus facilement dans le Meguro qu'ailleurs mais pour finir sa soirée quelque part.
La rame était bondée, c'était inconcevable de voir autant de gens ici en cette heure, enfin en temps normal cela surprendrait, les gens était plutôt sur Shibuya qu'ici en plein Den' enchôfu.
En y repensant, Kyô avait bien choisi où habiter.
C'était dans ses habitudes de faire des choix logique et clairement utile.
Il était à la périphérie de Tokyo, dans un quartier residentiel calme et réputé pour sa sécuritée, il était à proximitée d'une ligne deservant les meilleurs quartiers commercant.

Le métro arriva, un souffle glacé dégagea les yeux de Die camouflés par ses longues mèches rouges.
Un sifflement aigu invita les passager à monter et descendre suivant leurs destinations.
Le guitariste lui monta, la tête baissée, et timidement prit un siège du coté opposé au quai pour le reste des stations.
Il s'installa et posa son visage contre la fenêtre et regardait les panneaux publicitaire défiler sous ses yeux, au fur et à mesure c'était toujours les même images, une mini projection statique mais amusante avec les différentes lumières.
Il ferma les yeux, et laissa les bourdonnement de la rame l'assoupir, il ne dormait pas mais il laissait défiler des images et des pensées confuses dans son esprit.

Et finalement...
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Rîdâ Kur
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MessageSujet: Re: Han'gyaku (trahison)   Han'gyaku (trahison) Icon_minitimeDim 3 Juin - 14:25

...Le prophet avait réussi à jouer une fois de plus, certes ce même bruit strident continuait à résonner dans la chambre, mais lui étiat déja plus "libre" de ses mouvements.
C'était incroyable de voir qu'il pouvait encore bouger ainsi.
La perfusion avait été arrachée, mais pas avec autant de soin qu'avec un accident, il saignait, un peu mais il avait bien affaibli la veine, le cathé de sa main droite avait abandonné son aiguille sur le dos de la main de Kyô, il se foutait de la douleur que cela pouvait provoquer, il se foutait aussi d'amener quelqu'un dans la chambre, finalement de quoi se souciait il?
Il était encore allongé, le plus dur restait à faire.
Certes il n'était plus emmerder par les électrodes et autres conneries purement décorative, certes il était déja plus en "forme" qu'à son reveille, mais il ne pouvait pas encore se relever à cause de la trachéo.
C'était sur qu'en voulant resté parmis les vivant il aurait des emmerdes pour repartir vite fait, mais ca ne l'empecherait pas de déconner une derniere fois avec son corps.
Le principe pour le mettre était simple, idem pour l'enlever, mais à conditions qu'une aide exterieur le fasse, lui était seul et n'avait pas envie de tailler une bavette une fois plus "libre".
Dans sa tête c'était toujours simple, il lui suffisait juste de tirer jusqu'à ce que ca veuille bien se barrer de la.
Et finalement c'était ca, avec ou sans aide c'était la même chose , sauf que cela prendrait plus de temps seul qu'avec une main pour aider.
Il hésita un peu à porter sa main au dessus de son visage et de "tâter" avant de trouver un endroit où poser ses mains et pour tirer.
Il regardait ses mains, elles étaient toujours pareilles, elles ne changeaient pas réelement, juste une chose peut-être changeait, elle vieillisaient à vue d'oeil, et ca il s'avait d'où ca venait il n'avait pas besoin de chercher d'ailleurs cela le rendait heureux...

Apres un court instant d'épanouissement sur son état, il posa sa main droite juste contre ses lèvres pour attraper ce qui sortirait de sa bouche.
Son autre main elle attrapait la prtie la plus haute, le tuyau en quelques sortes.
Il ferma un instant les yeux, c'était drôle il ne voulait pas avoir trop mal mais il n'attendait que ca en même temps.
Il commenca à crispser ses doigts en même temps il tira sechement et le plus fort possible.
Il sentait que quelque chose bougeait mais que ce quelque chose ne voulait pas partir, il ne voulait pas s'arêter à cause de cette idée fixe.
Il voulait que ca parte et ca partirait!
Il essaya une deuxieme fois plus violente encore et "ca" avait bien bougé, pas parti mais bougé.
La sensation de se désagréger de l'interieur l'envahissait, il avait l'impression de saigner de l'interieur, ca le brûlait et il voulait souffrir plus juste pour cet élan mazochiste qui ne l'avait pas quitté.
La troisième fois ne lui pemettait plus d'échouer, il reperit en main ses prises et tira une dernier fois encore toute aussi violente que la seconde tentative et...
L'effet était innatendu il sentait ses poumons se vider d'un coup, il ne l'avait pas encore sortit de sa bouche qu'il se sentait déja suffoquer.
Juste derrière le vide d'air, un souffle voulait sortir mais il n'avait pas voulu attendre pour partir.
Le blond était essoufflé, mais pas assez pour le calmer.
Il essaya de se relever, il avait une bonne idée, il l'avait bien appliquée, mais il ne savait pas ce qui l'attendait.
Il ne savait pas à quoi s'attendre en ôtant de son propre chef son salut respiratoire.
En temps normal les soignants on l'excellente idée de vous apporter un réniforme, hors lui n'en avait pas et pis pourquoi foutre?
Simplement pour vomir ce qui ne pouvait pas passer.
C'était con mais il ne le savait pas, c'était drôle une fois passablement redresser il regurgita ce qu'il pouvait rester dans ses intestins, bile comprise.
L'histoire était loin d'être féerique, il ne voulait pas qu'elle le soit, trash et macabre à la limitte mais il voulait être maître des évenements qui le concernait.

Il était déja maigre, et pourtant il vomissait encore, il avait trop forcé en voulan se liberer et c'était le prix à payer, ca ne le dérangeait pas tant que ca mais le ralentissait considérablement.
Mais toute bonne chose a une fin, ses vomissements ne faisaient pas exception à la règle.
Il était assit dans le lit, il était tellement faible qu'il tremblait de tétanie, c'était involontaire mais il avait poussé son corps dans ses derniers retranchements, si il avait pû aller plus loin il l'aurait fait.
Juste pour voir jusqu'où il pouvait souffrir, il voulait se ligaturer jusqu'au moment où il n'en pourrait plus.
Il était à ce stade, celui où il n'en pouvait plus, c'était con mais il se trouvait trop près de la fin pour arrêter si facilement, un dernier effort juste un...

L'effort consistait à faire abstraction du manque de souffle et de ténacitée pour se déplacer jusqu'à la fenêtre.
L'ouvrir et...
Il se pencha du lit et se laissa glisser au sol, le même rite depuis un certains temps.
Il était legerement vêtu mais qu'importe, ce n'était pas ca qui l'inquiétait.
Il ne tenait pas réelement sur ses jambes, le lit avait juste une morphologie adéquate, une barre de sécuritée qui était baissée mais assez haute pour le soutenir, un peu plus loin la table de soin, impeccablement bien placée au vue de son trajet.
Apres l'effort le reconfort, il ne lui restait juste à se traîner jusqu'à la fenêtre qui était à portée de doigts.
Il était fébrile, blanc mais ca l'amusait, il savait qu'il ne lui restait que quelques centimètres et que le con qui jouait avec sa vie depuis le début ne pourrait pas ou plus l'empêcher de continuer.
La fenêtre consistait en une grande plaque vitrée qui coulissait, elle était déja entrouverte pour aérer la pièce, dehors il niegait un peu, pas beaucoup mais de l'étage où il était on voyait tout Tokyo, ses magnifiques lumières et ses enseignes lumineuses, le paysage était féerique contrairement à ce qui avait precédé.
Il était content, il souriait, il en aurait presque jouït si il ne devait mots dire.
Il tira un peu le rideau pour bien mettre la fenêtre en dégagement.
Il se glissa contre cette dernière et glissa ses doigts vers l'exterieur pour pousser la coulisse de la fenêtre histoire de l'ouvrir d'avantage.
Elle était docile cette vitre, elle glissait toute seule, finalement il n'avait même pas à forcer dessus.
Une fois l'espace assez grand pour pouvoir y passer il commencait à susurer de vieilles chansons.
C'était génial de voir à quel point il semblait heureux, il susurait à douce voix anoxiée.
Son souffle ne lui permettait pas de chanter comme avant et comme d'habitude, de toute façon c'était ca son but à l'origine.

Son visage était caressé par le bise glacée de l'hiver froid et ironique.
Ses lèvres étaient legerement bleutée avec la fraîcheur ambiante, pourtant elles bougaient, il chantonnait encore:

"J’ai vécu limité... je veux disparaître plus qu’oublier...
Je me moques... des gens comme toi, qui... ce comporte comme toi
Tes gens vivent... juste de rires, disent que... quelques bonne choses... arriverons demain...
Il y avait toujours... quelque chose de... différent entre toi et moi... et le chemin dont tu parles depuis... ce début...
Ce n’est... pas rare, plus personne ne veut... être blessé par toi...
Quand... tu me blesses... encore, je ris de toi...
Le seul chemin... négatif est celui... de la fuite, je fuis... en souhaitant juste... que tout cela ne soit... pas réel.
Cendre... est cendre...
Je suis juste... un idiot... avec un parasol... donnes moi donc... mon rêve...
J’ai l’habitude... de me cacher... sous ce parasol,
Je te veux... donc pour moi.
Peux-tu m’entendre?... "

Il soufflait plus qu'il ne chantait à présent, le vent emportait chacune de ses paroles, il souriait et semblait réelement heureux.
Il ne tenait plus en équilibre au bord, le vent venait le bisuter et l'embrasser, comme l'eau de Styx vient embrasser une nouvelle âme.
Il ferma les yeux pour la dernier fois.
Le vent lui donna ses 1ere et dernieres ailes pour l'aider à s'envoler.
Le vent d'hiver venait le caresser, lui se laissait volontier caresser par le froid de la mort.
Il était au 4eme étages, la chute ne dura que quelques instants mais pour lui c'était un instant de trop mais qui lui parrut inifinement salavteur et agréable.
L'envol se termina dans un fracaes écoeurant d'os broyé et de sang.
Il avait fermé ses yeux pourtant...
La derniere chose qu'il verra sera son propre corps se répandre au sol.
Le contact glacé de la niege qui lentement se teint en rouge et l'entoure inexorablement.
Bientôt elle aura fondu ne laissant plus que le sang baigner le bitume sur lequel il repose.
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