L'impasse des Noirceurs

Cya erre depuis un moment dans cette ville.
Elle fredonne un air lugubre en lèchant une sucette violette.
Elle commence à désespérer lorsqu'elle apperçoit une plaque de métal qui attire particulièrement son attention. Elle s'arrête.

*'Impasse des Noirceurs ?' Mhhh, je sens que j'aime déjà cet endroit ! Allons y.*

Et la voilà qui s'engouffre dans une ruelle bondée de monde. Cette ruelle a une particularité : elle est sombre et grouille de gens crasseux et malfamés.
Voleurs, tire-laine, dealers, contrbandiers... Toute la vermine des basses classes semble être concentré ici.

Prenant garde à ses affaire personnelles afin qu'elle ne soit pas pillée, elle s'avance parmi cette fourmillère et s'arrête devant ce qui semblait être un dealer de substances illicites au teint cireux.

"Hé toi là !"

Fait une voix glaciale et douce à la fois.

Elle lève les yeux au ciel, comme si la réponse était évidente.

"A ton avis ! Pourquoi voudrais-je parler à une vermine telle que toi si ce n'est pour la raison à laquelle tu es faite ?!"

Sûrement veux-t-elle parler de la drogue.
Elle s'est un peu rapprochée, afin de ne pas être trop entendue par la foule.

Et c'est à elle de répondre d'une voix encore plus doucoureuse et bien évidemment, en imitant l'homme qu'elle a devant elle.

"Eh bien dans ce cas je vais aller voir un autre acheteur... Vous perdez donc un client..."

Phrase en suspent, laissant l'homme réagir...

Elle aborde la même position que lui, rendant la situation de défi, voir ironique.

Elle semble aussi amusée que l'homme. Une atmosphere vraiment ironique.

"Ohoh, parce que vous croyez qu'il n'y a que cette foutue rue qui vend cette foutue drogue ? Si c'est pas vous ce sera un autre, n'importe où, point !"

Tiens, elle l'a dit sous un excès d'énervement.

Son regard semble un tantinet menacant, mais plein de haine. A faire frissonner n'importe qui...

"Eh ben c'est pas trop tôt !! Non mais vous croyez que j'ai que ça à faire ?!"

Elle semble s'impatienter.

"Vous m'en vendez ou je dois vous presser la cervelle comme un vulgaire jus de chaussette ?!"

Elle fixe l'homme et lui parle d'une voix hargneuse, n'aimant pas du tout qu'on lui tourne le dos.

Sa main pâle se tend. Ton esprit semble se brouiller. Elle bouge les doigts lentement..un mal de tête te transperce.

"Dois-je me faire plus claire... ?"

Elle le fixe intensemment.

Visiblement, elle ne rigole plus du tout là.

"Ce que je fais ne te regarde pas.."

Elle joue avec ton mal, augmentant un peu la douleur.

Elle augmente la douleur.
Tu te sens comme si un fer rouge te brûlais le front.

"Avant de sortir l'argent, montre-moi la marchandise..."

Visiblement, elle n'est pas dupe.

Elle attend, gardant la main en l'air, comme une menace.

Las, elle baisse sa main.

Une faveur ? Oh non certainement pas.

Voilà maintenant qu'elle le plaque violemment au mur. Il pourra sentir une lame contre son entrejambe.

"Me traiterais-tu de voleuse ?.... Me confonderais-tu avec toi et toute la vermine de cette rue ?"

Elle appuie légèrement.

"Je serai toi, je ferai attention à ma réponse."

Une étrange lueur passe dans son regard une fraction de seconde.

"Maintenant, si tu compte garder ta virilité, je te conseille de me montrer ta marchandise immédiatement."

Proche, elle murmure à son oreille, afin de ne pas être entendue.

Son visage prit une mine satisfaite.

"Bien. Je savais qu'on trouverait un terrain d'entente.."

Elle retire la lame mais la garde en main, légèrement cachée. On ne sait jamais.

"Montre donc la moi.."

Elle attend.

Elle se penche dessus, mais n'y connais strictement rien.

"Combien ça coûte s'truc ?"

Elle prend l'un des paquet et le porte à ses yeux.
Visiblement, elle n'est pas du tout experte en la matière.
Elle sort une petite bourse de cuir.

"Vendu."

Elle laisse tomber la bourse sur le sol. Les pièces d'or se rependent dans la crasse.

Ensuite, elle prend son nouvel achat et s'éloigne.

~Clac clac clac clac~

*Bon maintenant... direction cette puanteur d'Académie*

Et elle sort de l'Impasse des Noirceurs