[Mille excuses pour le retard T__T ! ]
Nom :
Chimera
Prenom :
Jecht Aesis
Age :
18 ans
Pouvoirs :
Nécromancie
Caractère :
Cet escogriffe de Jecht est de nature assez lunatique. Seules quelques caractéristiques trahissent sa personnalité, notamment sa propre fierté et sa haute estime de lui-même, un véritable ego surdimensionné... Il se complait dans l'univers qu'il s'est construit loin de la civilisation, se complait dans des idéaux et surtout à penser qu'il est le meilleur toutes catégories. Refuser l'échec fait bien sûr partie de ces manies qui ne le quittent pas. Savourer la victoire du meilleur qu'il le peut en est une autre.
De nature assez joviale habituellement, en tant qu'ancien ascète, il entendra parfois l'appel des esprits des forêts et des montagnes, et quittera tout foyer qu'il occupera pour aller danser avec eux à la surface d'un lac à la lueur d'un ciel étoilé...
Quand cela se produit, il refusera même les lits les plus douillets et les mets les plus délicats et doux, et préférera festoyer auprès d'un feu conversant avec les amis imaginaires qu'il s'est créés à force de solitude. Sous n'importe quel, il quittera un gîte accueillant avec des personnes réelles pour aller manger des baies sauvages dans les montagnes en compagnie de ces fantômes de son passé dont il a imaginé la conception, et il aime parfois à leur parler des heures sans espérer de réponses, simplement en les imaginant à la force de son intellect.
Il est très sensible aux câjoleries, aidé en cela par un esprit embrumé, bien que jamais corrompu par la boisson, qu'il consomme pourtant en grande quantité depuis qu'il a goûté pour la première fois de l'alcool. Résistant très bien à celui-ci, il n'est que rarement soûl, uniquement lorsqu'il dépasse vraiment les bornes et se laisse trop aller. En revanche, il engloutit avec un appétit qui lui est propre des quantités importantes de nourriture sans trop de problèmes, se passant cependant par la suite de repas pendant un certain temps.
Physique :
Dantesque, on ne peut trouver autre maître mot pour décrire le descendant des Chimera, à part l'adjectif sauvage. Son torse est orné d'un tatouage, un signe cabalistique, signe d'une famille et d'une fierté propres, ainsi que la promessse d'un avenir placé sous les augures d'un vent tant austral que boréal.
Doté d'un corps n'ayant rien à envier aux plus puissants éphèbes qu'ait connu la Grèce antique, bien que constellé de cicatrices en souvenir de nombreuses confrontations menées, il est vrai, contre une pléthore d'animaux et de monstres dans les forêts montagneuses, Jecht possède un teint bronzé très prononcé bien que préférant habituellement la pâleur qu'il n'a pas l'habitude de voir.
Sa jambe gauche est défectueuse, dans le sens où un os de celle-ci ayant été déboîté de naissance, sa luxation l'a poursuivi jusqu'à nos jours, mais il s'y est en quelque sorte accomodé bien que devant souvent claudiquer en s'appuyant sur une épée qui ne lui sert guère que d'appui.
Au niveau de la ceinture, il porte trois cordes robustes, présents posthumes de ses parents comme l'indiquera l'histoire quand le temps en viendra. Ses habits sont par choix volontiers violents à l'oeil, affichant des couleurs très vives, même un peu trop parfois; à son cou pendent de nombreux colliers étranges autant qu'inutiles, dont il aime à se parer par simple excentricité. Dans ses cheveux, un bandeau rouge.
Ces cheveux, longs et sales depuis sa plus prime enfance, ornent un visage peu glabre de manière presque harmonieuse puisqu'accompagnant une barbe et une moustache jointes de la même teinte brun très clair qu'une masse capillaire abondante, lisse bien que salie.
Un nez aquilin, deux yeux d'un noir presque gris sont placés sur son visage entre deux touffes de cheveux, quelques étoffes de barbe et une bouche, fierté de Jecht car spécialement bien dessinée par son concepteur spirituel si tant est qu'il ait existé. Des lèvres teintées de violet, très fines et capables de se remodeler en un sourire qu'il estime sans problèmes charmeur.
Sa dentition d'une blancheur étonnante, il ne la doit nullement à une quelconque invention humaine, car ayant employé des années durant des plantes et de leurs extraits afin de se frictionner le corps et s'onctionner avec elles. Ses os, d'une dureté implacable, lui ont sauvé la vie plus d'une fois lors de chutes sévères d'alpinisme, bien que sa peau bien souvent excoriée ait gardé de nombreuses séquelles. En quelque sorte, tous ces os se sont un peu renforcés pour compenser celui qui prive leur propriétaire d'une capacité de course normale.
Son épée bimétallique, nommée sobrement Chimera II, ne fait office que de canne pour lui, elle est son soutien et il ne s'en sert jamais pour un combat quel qu'il soit. Il est à noter qu'elle aussi porte une marque identique à celle de son torse. Souvent vêtu, pour un faste qui lui plaît personnellement et un style qu'il aime se donner pour briller au milieu du chienlit de la société, de vêtements amples, souvent un pantalon déchiré noir lui fera office de support pour tous les rubans bigarrés qu'il y accrochera, sans oublier les étoffes de couleurs qu'il arbore et collectionne sans déplaisir.
Histoire :
Aussi sombre qu'un charnier, son histoire s'éclaire cependant par certains points positifs qui ne feront qu'illuminer sa vie future dans l'académie des trois Soeurs. Fils d'Aisalam et Liliacée, père et mère extrêmement protecteurs envers leur unique essence de chair, il fut élevé dans l'ambiance organisée d'une tribu que l'on qualifierait de sauvage. Un camp nomade se déplaçant dans les montagnes et adorant les dieux des volcans associés à leur religion polythéiste, d'environ une quarantaine de personnes, quelques vieillards gouvernant, des hommes robustes et des femmes fertiles, une minuscule peuplade qui grandissant, aurait pu devenir presque une vraie menace pour les villes civilisées environnantes.
A sa naissance, qui rendit par ailleurs ses parents fous de joie, il reçut la marque apposée par un couteau chauffé à blanc sur son petit ventre d'enfant; il survécut quasiment par miracle comme tous les enfants de la petite tribu qui ne devenaient des hommes qu'en supportant la douleur et le traçage de la marque. Celle-ci, en forme de croix armée, ne quitta jamais son torse et changea légèrement de force au fur et à mesure que sa peau changeait et se tendait.
La vie de la tribu allait à l'allant, la paix était agréable pour ces rescapés des "chasses aux sauvages". Maniant des armes lancéolées, des épées effilées bimétalliques issues d'alliages étonnants pour un tel groupuscule d'habitants, mais transmis apparemment par des ancêtres tenant plus des magiciens que d'un simple regroupement d'originaux ascètes. Seulement, arrivèrent les jours moins joyeux où les casus belli des êtres prétendument civilisés furent trop exacerbés.
Ceux-ci, des hommes en uniforme et en armes venant de la ville, accompagnés de quelques-uns aux mines plus sombres et vêtus de costumes étranges pour les manitous de la tribu, venaient sans cesse rendre visite à leur chef. Celui-ci leur disait à chaque fois après le départ des étrangers que tout irait bien et que Salasha, le plus grand dieu volcanique, les protégerait toujours de toutes les menaces. Et ils buvaient ces paroles, et aucun ne s'apeurait de voir revenir, de plus en plus excédés, les chargés du maintien de l'ordre, mandés pour chasser cette tribu hautement inférieure, selon leurs propres dires.
Un jour cependant, comme dans tout conte, la tranquillité disparut. Voyant encore un matin revenir ces inconnus, qu'ils pensaient après tout en paix avec eux, et les voyant surtout malmener par la parole leur vieux chef, le sang d'Aisalam ne fit qu'un tour. Surtout lorsque l'un deux, un homme imberbe et d'une carrure imposante, fit mine de frapper de son gros bras musculeux la carcasse étiolée du vieil homme. Fâché de cette félonie, il sortit ses deux poignards correctement effilés de leurs attaches, et il courut et, dans une hargne qui le fit baver lors d'un saut furieux, il trancha avec précision la jugulaire du malheureux qui finit alors ses jours en titubant et voyant sa lourde masse s'écraser au sol.
Devant cette attaque, les étranges belliqueux sortirent de leur gaine leurs propres armes, ces étranges objets métalliques savant si bien donner la mort. Mais même cela, ne dissuada pas Aisalam, comme possédé par la fureur de Salasha, de porter un dur horion au maître des intrus, qui s'affaissa à son tour, littéralement K.O d'une telle force brute. Alors, la faconde des politiciens ne servant plus à rien, les forces de l'ordre se décidèrent à abattre quiconque esquisserait encore le moindre geste. Mais ç'en fut trop pour l'un d'eux qui venait de perdre un ami, la tête presque tranchée par.. par ce sauvage!
Aussi, pointa t-il son canon brillant sous le soleil de la plaine élevée sur le pauvre homme, et de la détonation ignée surgit cette balle qui se ficha dans le corps étique d'Aisalam, qui s'écroula peu après. Devant cette offense, ce fut au tour des guerriers du village autrefois si pacifique d'être fâchés de l'attitude des opposants. Aussi, tous ensemble, frondèrent-ils l'unité massive qui leur faisait face; la gageure d'une victoire de leur part semblait bien improbable, cependant ils parvinrent à éliminer dans une haine indicible dix-huit humains d'en face, qui cependant leur avaient encore proposé selon leurs dires, de "se rendre gentiment maintenant".
Les seize survivants des intrus, emmenèrent les veuves éplorées des courageux guerriers dans des camions blancs, ainsi que les vieillards tout tremblants; toutefois, Liliacée, la première à avoir perdu son mari, s'était aussitôt résolue à ce qu'on ne lui prenne pas aussi l'unique trésor qui lui restait, aussi avait-elle emmené le jeune Jecht, alors âgé de six ans, dans les montagnes plus hautes où elle les pensait en sécurité.
Quelques semaines plus tard, deux, peut-être trois, elle décida de redescendre avec son petit, avant de finir dévorés par les monstres et les animaux sauvages qui grouillaient dans les montagnes supérieures. Cependant, Jecht refusant obstinément malgré son jeune âge de quitter cette terre qui l'avait autrefois nourri, il dut assister au départ non sans larmes de sa mère pour la terre étrangère. Sa mère le lui avait dit: il était un homme, et il devait se montrer digne du puissant Salasha. Peuh! Il n'avait pas besoin des élucubrations d'un vieillard impotent et de ses faux dieux pour s'en sortir! Aussi, s'enfonça t-il dans une forêt où il passa les années suivantes de sa vie.
En compagnie des ours et des loups quand ce n'étaient pas des goules visqueuses, le jeune Jecht se développa dans ces contrées hostiles qui lui procuraient tant d'émotions, toujours se tenant fermement aux cordages d'escalade confiés par sa mère ainsi qu'à l'épée de son père. Les deux objets étaient pour lui très lourds, mais il s'en accomoda au fil du temps, refusant de perdre les deux derniers cadeaux de sa mère. Son corps se bâtit ainsi, à la sueur de son front large de guerrier, cheveux longs poussant, et barbe apparue en dépit de son jeune âge. Arrivèrent les premières blessures, et une nottament une d'une goule baveuse, nue et blanche dans une nuit où il avait joué la carte du sommeil. Se réveillant en sursaut, il subit l'attaque enragée de celle-ci telle une lionne, mais au terme d'un court combat à mains nues contre le jeune homme alors âgé de seize ans, elle dut s'enfuir la tête basse, lui laissant à l'arcade sourcilière gauche une belle estafilade.
Ce fut peu plus tard qu'il aperçut une étoffe qui ne le quitta plus dès lors. Il avait ses dix-huit ans et possédait son corps habituel et ses amis imaginaires bien développés eux aussi et bien ancrés dans sa tête, et vit sur une branche haute un tissu écarlate qui lui paraissait sans défaut, sans comparaison possible avec les habits effilochés qu'il portait, bien qu'accomodés souvent par des peaux d'animaux dépecés et colorés par les sangs mélangés de ceux-ci.
A la force de ses bras et ses jambes bien bâties et habituées désormais, il alla à la conquête du tissu, et une fois monté sur l'arbre, ses pieds ne souffrant plus des multiples échardes lui déchirant l'épiderme, il se saisit du bandeau rouge avant de redescendre paisiblement. Seulement, hasard vite arrivé, un vent étrange se leva alors, et tandis qu'il s'apprêtait à s'en parer pour correctement agencer sa chevelure rebelle, la précieuse étoffe lui fila entre les doigts, et ce fut avec une grande témérité qu'il poursuivit l'étoffe et le vent qui la poussait toujours plus loin de lui, en bas et en bas des montagnes.
Ce pan de montagne lui était inconnu, il ne l'avait encore jamais vraiment exploré malgré toutes ces années... Mais il n'avait pas le temps de se perdre en contemplations et se remit très rapidement à la course, espérant rattraper ce cadeau rouge qui lui plaisait tant. Quand enfin il arriva à la fin de sa course, le bout de tissu se ficha dans une sorte de casque métallique. En s'y approchant de plus près, Jecht découvrit une épaulière dans un métal étrange, brillant d'une lumière irréelle, presque... magique. Juste l'occasion d'entrapercevoir une silhouette noire dans son dos, il se retourna et il n'y avait plus rien. Mille questions en tête sur ce décidément étonnant versant montagneux, il se para de l'épaulière grâce à ses jugulaires de cuir, et entoura son front de ce bandeau écarlate qui ne le quitta plus à partir de cet instant.
Puis, déjà bien descendu, il se résolut à descendre davantage, et tomba nez-à-nez avec un édifice majestueux et d'allure noble, un vrai château de conte de fées. Curieux, il ne mesura pas l'étendue de son geste lorsqu'il poussa l'entrée grillagée de l'académie des trois Soeurs. Il y construit désormais la vie qui lui plaît... habitué, dans une tente devant l'établissement en plein jardin, et sans aucune connaissances des convenances. Sa réputation de bon vivant commença, vinrent la découverte de l'alcool et les sourires qu'on lançait à ce curieux personnage visiblement égaré.
Particularité :
Chimera II pour se soutenir, bandeau rouge dans les cheveux, cordes pour le combat.
Lun 7 Mai - 2:45
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